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Principe de classement par ordre de valeur décroissante préconisé par Kent lui-même :
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Plus un symptôme est élevé dans cette classification, plus il a de chance d’être significatif. Il est conseillé de ne garder que trois (le « trépied » de HERING) à dix symptômes, pris dans trois rubriques différentes (au moins). En se rappelant qu’un symptôme a d’autant plus de valeur qu’il est : net, intense, en augmentation ou en réapparition, ancien, habituel ou persistant, anormal, inusité, curieux (l’anomalie peut résider dans l’absence d’un signe, ex. : absence de soif dans la fièvre, absence de douleur dans un traumatisme), caractérisé par une modalité particulière : circonstance d’aggravation ou d’amélioration (moment, température, attitudes …).
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En bref, « un minimum de symptômes de valeur maximum« . Un raccourci élégant consiste à rechercher en priorité les « key-notes » (symptômes-clefs, qui par leur rareté et leur bizarrerie ne correspondant qu’a un seul remède), mais ces cas constituent l’exception. Un symptôme a d’autant moins de valeur qu’il est normal, explicable (ex. : la fatigue du matin après une nuit sans sommeil), vague, imprécis (ex. : mal de tête sans modalité particulière).
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Parmi les reproches que l’on peut faire à ce répertoire, on trouve bien sûr :
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Mais ce qui m’a le plus frappé, c’est dans la liste des remèdes proposés pour beaucoup de symptômes, le mélange systématique de « remèdes d’états aigus » (ex.: Aconit) et de « remèdes de situations chroniques » (ex.: Kalium carb.). Si la répertorisation représentait ce qui se faisait de mieux en homéopathie au 19ème siècle, la méthode doit évoluer, si elle veut être encore performante au 21ème !
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Il existe une autre méthode : les symptômes de chaque remède peuvent être compris comme l’expression à différents niveaux du même type de dysfonction. C’est la pensée de Boenninghausen, confrère botaniste, contemporain et ami d’Hahnemann, qui met ainsi en valeur le « génie des remèdes« . Cette philosophie de la pratique de l’homéopathie est originale, car il considère qu’il est possible qu’un remède ayant 6000 symptômes pathogénétiques par exemple, puisse se réduire à cinq ou six mots-clefs traduisant son génie thérapeutique propre (exemple : Sulfur = stagnation / chaleur localisée).
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Ce point de vue synthétique, fut repris et développée par C.M. Boger. Son répertoire, publié en 1931 aux USA, comprend 224 remèdes caractérisés par environ 2 700 mots-clefs cliniques et une classification de l’action organique de chaque remède. Cette approche originale va conduire à modifier considérablement le premier temps de la consultation. Inutile de remonter loin dans le temps, le praticien peut résumer son interrogatoire en cinq questions :
– Depuis quand ? … Circonstances d’apparition : après un bain froid, une chute, un stress …
– Comment ? … Sensations (brûlures, enflures, sécrétions, etc ..), ce que la personne ressent
– Où ? … Localisation objective (point d’impact du trouble, faire préciser le lieu et la profondeur) et subjective (irradiations des douleurs)
– Quand ? … Modalités : toutes les conditions modifiant, augmentant ou diminuant les sensations ressenties par le sujet (exp.: influences météorologiques, le mouvement, la chaleur, positions, le rythme sur les 24 heures, etc ..)
– Avec quoi ? … Signes concomitants : alternances (irritabilité, peur, tristesse, etc..), symptômes curieux, bizarres, que la physiologie ne permet pas d’expliquer, ils sont à rechercher avec soins car ils caractérisent le malade. Exemple : sciatique améliorée en urinant, crampe abdominale après vexation …
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Cette technique, encore utilisée par P. Schmidt (pourtant grand kentiste !), s’avère rapide (pas de symptômes compliqués à retenir), simple (l’étude d’un cas sur dossier est même parfois possible) et néanmoins performante, dès qu’il s’agit d’un état aigu ou d’une lésion organique. Cette approche, peu connue dans les pays francophones, car seul R. Séror en fait la promotion via le logiciel « Vortex ».
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* Niveau de l’analyse systémique : notre répertoire diathésique
Dès le début, le praticien qui utilise un répertoire enrage du temps perdu et des errances de la méthode. Choisir parmi les 64 000 symptômes du Kent est désespérant pour le débutant. L’expérience prouve que, livrés à eux-mêmes, la majorité des confrères baisse les bras. Une rencontre fut pour moi déterminante : un confrère travaillant pour la sécurité sociale mettait au point un logiciel auto-questionnaire destiné au dépistage de certaines affections (tabagisme, alcoolisme, diabète …). Le patient, placé devant un ordinateur, voyait défiler les questions. Il avait devant lui trois boutons pour « oui – non – je ne sais pas ». Par le biais d’une arborescence logique, la machine éliminait toutes les rubriques ne convenant pas et développait au contraire celles qui concernait ce patient. Le médecin récupérait alors les conclusions et n’avait plus qu’à faire la synthèse du cas : c’était génial !
J’adaptais aussitôt cette méthode à un auto-questionnaire papier des 500 symptômes qui me paraissaient les plus intéressants (une douzaine de pages). En effet, j’avais appris, en m’informant sur la pratique des anciens dans ce domaine, qu’ils n’utilisaient couramment, pour débrouiller un cas, que 500 questions environ (sur les 64 000 symptômes du répertoire de Kent). Pour qu’un symptôme soit utile dans cette optique, il faut :
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1/ qu’il ne soit pas trop rare : « insiste pour se mettre à genoux derrière la queue de son cheval pour prier » est un symptôme que Kent à relevé et classé au chapitre « insanity » (maladies mentales). Je doute qu’un quelconque confrère de ce siècle puisse l’observer à nouveau,
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2/ qu’il soit suffisamment précis : le chapitre « douleurs » contient des pages entières de descriptions qui font irrésistiblement penser au personnage du docteur Knock : « Est ce que ça vous chatouille ou ça vous gratouille ? ? ». De telles subtilités symptomatiques ont été développées par les confrères des siècles passés, car ils n’avaient que ça comme élément objectif (le tensiomètre et le stéthoscope ont été inventé bien après).
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3/ qu’il soit suffisamment discriminant : certains symptômes (par exemple « rhumatismes aggravés par l’humidité » comportent tellement de remèdes qu’ils ne font pas avancer le choix.
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Après quelques mois de rodage, et devant le gain de temps considérable que procurait la méthode (le médecin n’avait plus qu’à contrôler avec le patient les symptômes retenus lors du travail effectué en salle d’attente), un de mes amis et élève fit de ce travail sa thèse de doctorat. La façon dont le patient rempli seul l’auto-questionnaire est déjà un symptôme en soit : angoissé et perfectionniste, brouillon, hésitant ou confus …
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De plus, dès les années 1950, les concepts de la MTC firent largement leur apparition en occident. Nous avons donc organisé ces symptômes logiquement autour des cinq grandes fonctions organiques, des notions « d’insuffisance, de vide et de plénitude », de l’interpénétration des structures et des fonctions. Toutes ces notions ont permis d’optimiser le questionnaire et de codifier la hiérarchie des remèdes (cf. les 25 familles thérapeutiques de P. Kollitsch). C’est donc avec un œil nouveau que le processus de la répertorisation fut remis en question, de la valorisation des symptômes au choix des remèdes lors de la prescription, en insistant sur les points particuliers à l’approche diathésique :
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A/ un axe organique … quel est le pôle organique en cause ? (cf. les cinq éléments et leurs régulations),
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B/ un axe évolutif … stade de la dysfonction (phase de Reckeweg) ?
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C/ un axe diathésique … symptôme aigu ou chronique (lié au niveau de l’atteinte : structure – fonction, sang – énergie ?), expression d’une plénitude, d’une insuffisance ou d’un vide du pôle organique en cause.
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D/ une logique thérapeutique … le choix des remèdes :
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Les 500 symptômes utilisés par SYNERGIE sont donc regroupées autour d’une soixantaine de « mots-clefs cliniques » à polarité organique, ce qui suffit la plupart du temps à préciser le type et le niveau du problème, donc les remèdes utilisables, hiérarchisés selon leur type d’action et leur complémentarité. L’informatique vous propose une triple répertorisation ainsi que des orientations complémentaires (synergie de remèdes et questions clefs de matière médicale) pour préciser votre recherche.
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Le logiciel SYNERGIE (pour le moment non encore redevenu disponible !) est destiné aux praticiens qui veulent utiliser une méthode moderne de répertorisation homéopathique. Cependant, cette approche logique peut être utilisée avec n’importe quel répertoire :
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A/ L’autoquestionnaire arborisé :
Les 500 symptômes utilisés sont regroupées autour d’une soixantaine de « mots-clefs cliniques » ce qui permet d’être systématique avec un gain de temps considérable : le praticien n’a plus qu’à contrôler avec son patient les symptômes retenus. La façon dont le patient rempli seul l’autoquestionnaire est déjà un symptôme en soi : angoissé et perfectionniste, brouillon, hésitant ou confus …
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B/ L’approche diathésique
Les concepts de la MTC permettent l’organisation logique des symptômes autour des cinq grandes fonctions organiques, des notions « d’insuffisance, de vide et de plénitude », de la complémentarité des structures et des fonctions.
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C/ Hiérarchie et synergie des remèdes
Les remèdes utilisables sont hiérarchisés selon leur type d’action et leur complémentarité (cf. les 25 familles thérapeutiques de P. Kollitsch). L’informatique vous propose alors une quadruple répertorisation, ainsi que des orientations complémentaires (synergie de remèdes et questions clefs de matière médicale) pour préciser votre recherche.
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Les données du monde médical ont changé. Les patients réclament des investigations cliniques et para-cliniques précises, au meilleur coût. Les pressions sociologique, économique et fiscale ont par ailleurs considérablement réduit le temps dont dispose le praticien. La mise en œuvre d’un outil informatique puissant, simple et rapide à utiliser pour un prix raisonnable, permettra aux homéopathes de ce début de 21eme siècle de s’adapter parfaitement aux demandes de la société et de ses malades.
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Autre logiciel moderne :
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L’utilisation de ce questionnaire est simple, mais ATTENTION : recherchez uniquement les réactions qui vous caractérisent profondément, or celles-ci sont les phrases qui, lorsque vous les lirez, lui feront dire : « Çà, c’est tout moi !« . Autant dire que si une phrase vous fait hésiter, réfléchir, qu’elle vous pose des problèmes pour répondre, vous devez l’éliminer sans hésiter. Vous n’avez donc pas besoin de vous creuser la tête devant chaque phrase pour savoir si vous allez la retenir : s’il hésite, vous éliminez.
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Sexe
001 Un homme
002 Une femme
003 … en cours de grossesse
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004 Vous êtes trop gros
005 Votre poids a diminué (malgré un appétit normal)
006 Un enfant, un bébé
007 Un teen-ager (puberté, jeunesse)
008 Vieillesse, sénilité
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Frilosité / fatigue
009 Frileux (et aggravé par le froid)
010 … et aggravé tête nue (= préfère porter un chapeau)
011 Asthénie (fatigue non améliorée par le repos)
219 Aversion pour le travail, l’effort physique aggrave
220 … pour le travail intellectuel, l’effort mental aggrave
012 Les faiblesses surviennent sans raison apparente (lipothymies ?)
013 … surviennent le jour (hypo TA ?)
014 … après exercice mental
015 … surviennent la nuit
016 … dans une chambre chaude
017 Le grand air améliore ces faiblesses
018 Anémié, pâle
019 … après hémorragies
020 Congestif (congestion veineuse chronique = tempérament sanguin)
021 Cyanose (symptôme intéressant surtout les lèvres et extrémités)
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Stagnation
022 Varices (ou stripping récent ?)
023 Œdèmes
024 Cellulite
391 Acrocyanose (syndrome de Raynaud / engelures)
397 Phlébite et périphlébite
398 Ulcères variqueux
399 Paresthésies (fourmillements)
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Chaleur : il a de la fièvre
025 Le malade a soif et il est agité
026 … et il a des courbatures
027 … et il est abattu, sa peau est moite (vide à l’externe)
028 … et il est abattu, sa peau est sèche (plénitude à l’externe)
029 Le malade n’a pas soif
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Il a mal : où se situent les douleurs ?
030 Douleurs localisées en de petites places, à des endroits précis
031 Douleurs qui passent d’un endroit à l’autre, elles ne sont pas fixes
032 Douleurs brûlantes améliorées par la chaleur
033 … améliorées par les applications froides
034 Absence de douleurs (dans des maux habituellement douloureux)
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Dynamique de ces douleurs ?
035 Elles arrivent petit à petit et disparaissent de même
036 Elles arrivent petit à petit et disparaissent brusquement
037 C’est l’inverse : elles arrivent brusquement et disparaissent petit à petit
038 Elles arrivent d’un coup et disparaissent aussi brusquement.
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Mouvements, positions et latéralités
039 Le fait de bouger la partie malade aggrave
040 C’est au début des mouvements (problème de dérouillage) … après mieux
041 … au contraire, après le mouvement, cela va plus mal
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Quand vous avez mal quelque part :
042 Appuyer sur l’endroit douloureux, aggrave
043 … cela soulage
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D’ordinaire, les troubles siègent plutôt de quel coté ?
044 Du côté droit
045 Du côté gauche
046 Ils passent d’un côté à l’autre
047 Céphalée occipitale
048 … au sommet du crâne (vertex)
049 … au-dessus de l’œil droit
050 … au-dessus de l’œil gauche
051 avec battements, pulsations
052 Névralgie faciale, douleur au visage
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Réflexes
510 Hyper-réflectif
512 Hypotonie musculaire (faiblesse parétique)
513 Maladresse des mains
506 Paralysie faciale
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Symptômes rattachés au « pôle métabolique » :
Emotions
053 Hypersensible aux émotions
054 Malade suite d’une émotion, une MAUVAISE NOUVELLE
055 … d’une déception, quelque ou quelqu’un vous a déçu
056 … d’un deuil, d’un chagrin
331 … suite d’un chagrin d’amour ?
057 Malade suite d’une CONTRARIETE, on vous a fait des reproches (vexation)
058 Vos troubles sont apparus à la suite d’une COLERE
059 … que vous n’avez pas pu exprimer, une colère rentrée
060 Timide (a facilement le trac)
061 Emotif, sursaute facilement, pour des riens
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Coléreux ?
062 Vous êtes facilement en colère si on vous contredit
063 Quand vous êtes en colère, vous devenez violent, grossier
064 Si l’on cherche à vous calmer, cela vous irrite encore plus
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Hémorroïdes
065 Vous souffrez d’hémorroïdes externes
066 Vous avez une fissure anale
388 Fistule anale (chronique)
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Tendino-musculaire
067 Crampes musculaires
068 Entorses fréquentes, foulures
382 Périarthrite scapulo-humérale (PSH)
383 Tennis elbow
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Ongles (sang du foie):
250 Ongles cassants
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Œil / vision
069 Conjonctivite (= œil rouge)
070 Orgelets fréquents (= chalazions)
071 Larmoiement constant
072 Œil sec
073 Photophobie (aversion pour la lumière)
074 Paupières collées (agglutinées, suppuration)
075 Paupières tombantes, ne peut ouvrir ou fermer l’œil
076 Paupières supérieures enflées
077 Paupières inférieures enflées, poches fréquentes sous les yeux
078 Glaucome (hypertension oculaire, même traitée)
079 Myosis
080 Mydriase
081 Nystagmus
504 Anisocorie (inégalité pupillaire)
500 Vue faible
501 Hémianopsie
502 Strabisme
503 Diplopie (nerfs oculomoteurs)
505 Fatigue oculaire
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Symptômes rattachés au « pôle vasculaire » :
Angoisses
082 Sans cesse tracassé par des pensées désagréables
083 … des pensées de maladies (hypochondrie)
084 … des pensées de mort (pense au suicide)
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Mauvais moral
085 Vous êtes mécontent de vous
086 Vous vous êtes fixé sur les événements désagréables du passé
087 Vous vous plaignez par avance (mécontent de tout)
088 Vous êtes soupçonneux, méfiant
089 Vous manquer d’audace, vous craignez les épreuves
090 Très critique, vous aimer critiquer (esprit de contradiction ?)
091 Vous êtes tatillon, maniaque de l’ordre
092 … au contraire plutôt désordonné
440 Egoïsme (pense d’abord à lui)
442 Avarice (près de ses sous)
093 Pressé pour tout ce que vous faites
094 … au contraire lent à comprendre, réfléchir, agir
095 Ferveur religieuse, foi importante
096 Vous êtes anxieux pour le salut de votre âme
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Au contraire excellent moral ?
097 Vous êtes vif, enjoué, facilement enthousiaste
098 … joyeux, gai, hilare (sans raison objective)
099 Vous êtes actif, laborieux, vous restez rarement sans rien faire
444 Orgueil (avec raison objective ?)
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Insomnie
100 Vous avez un sommeil agité, troublé
101 Insomnie avant minuit
102 … après minuit
103 … après trois heures du matin
104 Vous êtes somnambule
105 Vous faites souvent des cauchemars
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Cœur
106 Hypertension artérielle (traitée ou non)
107 Pouls irrégulier (arythmie, palpitations)
393 Pouls rapide (tachycardie)
394 Pouls lent (bradycardie)
395 Péricardite (actuelle ou récente)
396 Insuffisance cardiaque
108 Angine de poitrine
109 Artériosclérose (artérite distale, ictus, apoplexie)
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Problème thyroïdien ?
110 Goitre thyroïdien
111 Exophtalmie (Basedow)
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Sueurs
112 Bouffées de chaleur (avec transpiration)
113 Transpire très facilement
114 … au cours du sommeil
384 Transpiration excessive des mains
385 Transpiration excessive des pieds
446 Sueurs froides
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Symptômes rattachés au « pôle digestif »
Boulimie / anorexie
115 Appétit augmenté : boulimie (ex. : après le repas a encore faim)
116 Mange vite
117 Fringales (exp.: estomac vide à 11 heures le matin)
118 Malaises quand il a faim (accès hypoglycémique ?)
119 Se lève la nuit pour manger
120 Vous êtes rassasié dès les premières bouchées (petit appétit)
121 Vous n’avez pas faim du tout (anorexie ?)
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Troubles digestifs
122 A des nausées
123 … quand vous êtes en voiture, en bateau … (mal des transports)
124 Hoquets fréquents
125 Pyrosis (brûlure derrière le sternum, remontée acide)
126 A des douleurs d’estomac
127 … améliorées après manger
128 Aggravé par tous les aliments gras
129 Ulcère d’estomac (confirmé par la fibroscopie)
130 A des ballonnements digestifs hauts (dilatation, tympanisme, rots ?)
131 … des flatulences (gargouillis, fermentations, pets ?)
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Langue, bouche et dents
132 Mauvaise haleine
133 Bruxisme (grince des dents)
134 Douleurs dentaires
135 Caries précoces et/ou nombreuses
136 Gingivite (importante ou chronique)
137 Parodontopathie horizontale (importante rétraction des gencives)
138 Parodontopathie verticale (poches, pyorrhée)
139 Saignement gingival
140 Lèvres enflées
141 … crevassées, coins fissurés
142 … avec éruptions (vésicules …)
143 Aphtes (fréquents/nombreux)
144 Bouche sèche (peu ou pas de salive)
145 hyper-salivation
146 Langue chargée blanche (enduit blanc)
147 … chargée jaune (enduit jaune)
148 … avec crevasses, fissures
149 … en carte de géographie
150 … enflée
151 Bout de la langue rouge
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152 Ecchymoses faciles, pétéchies, purpura
153 Verrues nombreuses
154 Lipomes
449 Adénopathies (palpables/multiples)
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Neurologie
155 Troubles de mémoire en général
156 Oublie facilement ce qu’il allait dire, ce qu’il venait de faire (mémoire récente)
157 Mémoire faible pour les événements anciens
158 Vous remuez constamment vos mains
159 … vos pieds
160 Tics, myoclonies (secousses musculaires)
161 Bégaiement
162 Epilepsie / convulsions
163 Tremblements / maladie de Parkinson
448 Hallucinations
509 Fausses routes alimentaires (par trouble neurologique = hydrophobie)
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Symptômes rattachés au « pôle cutanéo-muqueux »
Tristesse
164 Vous êtes morose, mélancolique
165 Triste quand vous êtes seul
441 Au contraire : aversion pour le compagnie, désir de solitude
166 Pleurer améliore votre état, cela vous fait du bien
167 … au contraire, cela vous aggrave
168 Vos pleurs alternent avec vos rires, vous passez souvent du rire aux larmes
169 Vous pleurez sans raison, la moindre émotion vous fait pleurer
170 Vous pleurez dès que l’on vous fait des critiques, des observations
443 Aggravé(e) par la consolation
445 Nostalgie, mal du pays
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Sensibilité
171 Vous êtes curieux de tout
172 Désir de voyages, envie de vous échapper
173 Loquacité, tendance au bavardage
174 Susceptible (s’offense facilement)
175 Vous ne supportez pas que les vêtements vous serrent
176 N’aime pas qu’on le touche
000 Hystérie (somatisée)
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ORL et problèmes respiratoires
177 Nez bouché
178 … sec
179 … qui coule
180 Coryza fréquents, rhumes de cerveau
181 Végétations adénoïdes (enfant)
182 Perte de l’odorat (= anosmie)
183 Saignements de nez fréquents (= épistaxis)
379 Sinusite purulente
184 Hypertrophie des amygdales
185 Inflammation de la gorge, angine
186 Vous êtes souvent enroué, voix voilée
187 Toux le jour
188 … plutôt la nuit
189 Toux sèche
190 … spasmodique, coquelucheuse
191 … grasse, avec expectoration
192 … douloureuse
193 Bronchite, pneumonie
194 Pleurésie
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Dermatologie
195 Prurit
196 … sans éruption
197 … amélioré par le grattage (n.b. chaleur par stagnation)
198 Acné vulgaire (pas rosacée)
199 Fissures, crevasses, gerçures
200 Furoncles, anthrax
201 Herpès
202 Impétigo (croûtes)
203 Intertrigo (n.b. chaleur sur le méridien du foie)
204 Psoriasis (n.b. chaleur sur vide de sang du foie)
205 Ulcérations, escarres
206 Zona / éruptions bulleuses
249 Vous avez beaucoup de pellicules
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Intestins
207 Constipation, sans envie (inactivité rectale ?)
208 … avec efforts inefficaces
209 … en voyage, loin de chez soi
210 … avec selles sèches (en « crottes de mouton »)
211 … alternant avec des épisodes de diarrhée
212 Diarrhée (fréquente / chronique)
213 Réveil matinal avec besoin pressant
392 Selles sanglantes (ex.: Rectocolite ulcéro-hémorragique)
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Symptômes rattachés au « pôle conjonctif »
Dépression
447 Dépression nerveuse / aboulie
214 Vous manquez de confiance en vous
215 Vous manquez de volonté, peu persévérant
216 Vous êtes inconstant, vous manquez de suite dans vos idées
217 Vous ne savez pas prendre une décision rapide (indécis, irrésolu)
218 Vous avez très souvent des échecs
439 Entêtement, obstination
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Peurs incontrôlables, paniques ?
221 Peur lorsque vous êtes seul
222 Peur des hommes (pour une femme)
223 Peur des chiens
224 Peur de l’obscurité
225 Peur des orages, du tonnerre, de la foudre
226 Peur des endroits fermés (= claustrophobie)
227 Peur des grands espaces, des grandes étendues (= agoraphobie)
228 Peur du vide (vertige de hauteur, peur de tomber)
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Oreilles
229 Crevasses (eczéma) derrière l’oreille, otite externe
230 Otite moyenne suppurée (récidivante)
231 Sensation d’oreille bouchée (en dehors de la présence de cérumen)
232 Vertiges (vrais, rotatoires), syndrome de Ménière
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233 Bourdonnements (sifflements) d’oreilles
234 Hypoacousies, mauvaise ouïe
507 Sensibilité au moindre bruit
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Arthrite / arthrose
514 Maladie suite de traumatisme physique
235 Cervicalgies, torticolis fréquent
236 Lumbago
237 Sciatique (L5 – S1)
238 Hydarthrose (eau dans les articulations)
239 Exostoses (becs de perroquet) / maladie de Paget
240 Ostéomyélite (suppuration des os)
380 Rhumatismes des petites articulations
381 Maladie de Dupuytren
390 Ostéoporose
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Pathologie reins et urines
241 Albuminurie
242 Cystites (mictions douloureuses)
243 Coliques néphrétiques (lithiase en cours ou récente)
244 Incontinence urinaire (urine parfois involontairement)
245 Hypertrophie prostatique (jet faible, polakyurie nocturne)
246 Soif fréquente, amélioration en buvant (= vide d’eau)
247 … au contraire, n’a jamais soif (= vide de feu du cœur)
248 Vous perdez rapidement vos cheveux (-> calvitie)
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Antécédents personnels :
Saveurs recherchées
251 acide (citron, vinaigre, pickles …)
252 amer (café …)
253 de sucreries, de douceurs, friandises
254 piquant, très assaisonnés (condiments, épices)
255 de sel, d’aliments salés
508 Absence de saveur des aliments
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Allergies
256 Rhume des foins (pollinose)
257 Migraine (céphalée unilatérale périodique)
258 Urticaire (ou œdème de Quincke)
259 Asthme
260 Eczéma
… Intolérances alimentaires
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Intoxications
261 Abuse du tabac
262 … d’alcool (vin, bière …)
263 … de médicaments allopathiques (somnifères, tranquillisants… )
264 Corticoïdes récents
265 Immunosuppresseurs / chimiothérapie récente
266 Radiothérapie récente
267 Vaccinations récentes (BCG / TAB / hépatite A ou B / fièvre jaune …)
268 Parasitose (taenia, amibes, oxyures …), verminose
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Antécédents familiaux :
269 Diabète (avec ou sans glycosurie)
270 Goutte (hyperuricémie)
271 Hyperlipémie (triglycérides / cholestérol)
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Interventions chirurgicales
272 Lithiase biliaire (ou cholescystectomie)
273 Polype nasal
274 … des cordes vocales
275 … rectal
276 … de la vessie
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Cancer
277 Cancer (en général, si pas ci-dessous)
278 Cancer de la peau, épithélioma
279 …. mélanome (tumeur noire)
280 Cancer du sein
281 Cancer de l’utérus
282 Leucémie
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Symptômes enfantins (mais valables aussi pour un adulte)
283 Capricieux
284 Désobéissant
285 Insolent
286 Boudeur
287 Imprudent, touche à tout
288 Poltron, peureux
289 Pleurnicheur, geignard
290 Pousse des cris perçants, stridents, hurle
291 Frappe du pied, trépigne, donne des coups de pieds
292 Fugueur (inclinaison à fuir)
293 Menteur (tromperie, mauvaise foi …)
294 Querelleur, vindicatif, rancunier
295 Paresseux, nonchalant
296 Retard scolaire, apprend avec difficulté
297 Enurésie (fait pipi au lit)
298 Spasmophilie, tétanie
.
Génital féminin (n.b. pour les femmes en période d’activité génitale, sans contraception orale ou implant) :
En général, au cours du cycle, vous vous sentez moins bien ?
299 Avant les règles
300 Pendant les règles
301 Après les règles
302 Vous vous sentez soulagée par l’arrivée de l’écoulement
.
Les règles sont anormales ?
303 Règles sont peu abondantes
304 … sont brèves (écoulement inférieur à 2 jours)
305 … sont trop abondantes
306 Règles espacées (= cycles longs)
307 … sont rapprochées (= cycles courts)
308 Les cycles sont irréguliers
309 Les règles durent longtemps (= ménorragies – hors d’un stérilet)
310 Hémorragies au cours du cycle (= métrorragies )
311 Elles sont douloureuses (= dysménorrhée)
.
N’a pas ses règles
312 Premières règles retardées (= aménorrhée primaire)
313 Aménorrhée (secondaire = les règles se sont arrêtées)
314 Tendance aux avortements (répétés)
315 Ménopause en cours
.
Seins
316 Nodule du sein (mastodynie)
317 Rétraction des mamelons
318 Montée de lait, en dehors de la grossesse (= galactorrhée)
.
Pertes blanches (= leucorrhées) ?
319 leucorrhées des jeunes filles
320 … abondantes
321 … douces (= non irritantes)
322 … irritantes (avec brûlures vaginales)
323 Démangeaisons des organes génitaux
324 Sécheresse vaginale
385 Bartholinite / vulvite
Sensation d’une pesanteur pelvienne ?
« Bearing-down » = impression de sentir ses organes génitaux peser sur le périnée
325 Bearing-down avant les règles
326 … pendant les règles
.
Pathologie génitale ?
327 Douleurs de l’ovaire droit
328 … de l’ovaire gauche
329 Kystes ovariens
330 Fibromes utérins
351 gonorrhées (gonocoques, chlamydiae …)
352 Condylomes vénériens
353 Syphilis
.
Le comportement sexuel
332 Jalousie
333 Abstinence sexuelle mal supportée
Féminin
334 Votre désir sexuel a baissé
335 Les rapports sexuels sont douloureux
336 Frigidité
337 Désir présent, mais aversion pour le coït
338 Votre désir sexuel a augmenté
339 … vous pousse à la masturbation
340 … est violent (accès de nymphomanie ?)
341 Homosexualité féminine
.
342 Votre désir sexuel a baissé
343 … a augmenté
344 … vous pousse à la masturbation
345 Votre érection est trop brève
346 … douloureuse
347 … faible, incomplète
348 … absente (= impuissance)
349 Ejaculation précoce
350 Homosexualité masculine
.
Modalités particulières
(ne la retenir que si elle est se vérifie sur l’ensemble des symptômes du patient)
.
Moment de la journée où vous sentez-vous le moins bien ?
354 La nuit
355 … après minuit
356 … vers trois heures du matin
357 Le jour
358 … le matin
359 … en fin de matinée
360 … à midi
361 … l’après-midi
362 … au crépuscule, lorsque le soleil se couche
363 … dans la soirée
.
.
Saison où vous vous sentez toujours beaucoup moins bien ?
364 Printemps
365 Eté
366 Automne
367 Hiver
368 Le temps sec
369 Le temps humide (en se mouillant)
.
.
… ou au contraire, amélioré par le temps humide
.
… ou au contraire, amélioré par les bains
.
370 Aggravé par le temps lourd, chaud et humide (ex: climat tropical)
371 L’orage (avant)
372 Le vent, les courants d’air
373 Le soleil
374 Le brouillard
375 La neige
376 Les changements de temps
377 Un séjour en montagne vous améliore
378 … au bord de la mer vous améliore
.
.
Suite de :
400 stomato : émotion
401 stomato : colère, vexation
402 stomato : courant d’air
403 stomato : refroidissement, coup de froid
404 stomato : séjour dans endroits humides
405 suite de trauma (extraction, obstruction …)
.
Comportement :
406 stomato : nervosité, anxiété (extrême)
.
.
Modalités :
407 aggravé par le froid en bouche (aliments, boissons)
408 amélioré par le froid (eau de boisson)
409 aggravé par le chaud en bouche (aliments, boissons)
410 amélioré par le chaud (eau de boisson)
411 aggravé par la mastication
412 aggravé en serrant les dents
413 aggravé par la pression (large)
414 amélioré par la pression (large)
415 amélioré par la friction de la joue
416 aggravé en aspirant de l’air
417 amélioré en aspirant de l’air
418 aggravé en se brossant les dents
419 aggravé par le toucher (local)
420 aggravé par le contact de la langue
421 aggravé par la succion
422 amélioré par la succion
423 aggravé par la chaleur externe
424 amélioré par la chaleur externe
425 amélioré par un enveloppement chaud de la tête
426 aggravé allongé, couché
427 amélioré couché sur le côté douloureux
428 aggravé par la chaleur du lit
429 amélioré par la chaleur du lit
430 aggravé dans une pièce chaude
431 amélioré dans une pièce chaude
432 stomato : aggravé par l’humidité, le temps humide
.
Horaires :
433 stomato : le matin
434 stomato : le soir
435 stomato : la nuit
.
Symptômes associés :
436 fluxion de la joue ou de la face
437 stomato : adénopathie
438 trismus
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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