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Le « régime des groupes sanguins«

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Ce fut gros succès de librairie, mais … rien de très sérieux !
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Le « régime macrobiotique » de G. Ossawa


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Le régime paléo : l’histoire de l’humanité ?
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Celui-ci se fonde sur la consommation d’aliments que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs vivant à cette époque « auraient consommé » : viandes maigres, poissons, fruits de mer, oeufs, légumes, baies et noix. Il exclue les céréales, réduit les légumineuses, les produits laitiers, les graisses transformées, les sucres raffinées et le sel.
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Malgré le confort moderne et les progrès récents en matière de soins de santé, force est de constater que le bilan n’est pas glorieux : fatigue, stress, explosion des maladies chroniques… L’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, la goutte ou le cancer ne cessent d’augmenter. Ces constats ont amené différents chercheurs comme Loren Cordain, Staffan Lindeberg, Linda Frassetto, Boyd Eaton et Anthony Sebastian, à chercher et trouver la solution dans le mode de vie de nos ancêtres. Les découvertes archéologiques ont ainsi confirmé que l’homme des cavernes ou l’homme préhistorique vivait dans la plupart des cas sans ou avec peu de maladies chroniques (ce qui ne signifie pas, bien entendu, sans autres problèmes de santé, comme des infections etc.). Ces mêmes constats sont faits chez les rares peuples indigènes qui vivent encore de la même façon que leurs ancêtres, à l’instar des Kitavans de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou la tribu Hadza du centre de la Tanzanie, qui semblent vivre à l’abri des maladies chroniques ou des accidents cardiovasculaires.
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Même si l’alimentation n’est pas 100 % identique entre ces peuples indigènes, les grandes lignes sont les mêmes : légumes, fruits, protéines animales et graisses de qualité, combinés avec du mouvement physique au quotidien et une vie qui suit les rythmes circadiens : c’est ce qui semblerait les protéger contre les maladies chroniques les plus courantes. On constate également que lorsque ces peuples adoptent nos habitudes « de civilisation », ils développent rapidement des maladies chroniques.
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Le régime paléo vise ainsi à mimer la façon de manger de nos ancêtres. La période paléolithique, ou l’âge de la pierre taillée, qui a débuté il y a quelque 2,5 millions d’années, a été marquée par des changements physiologiques qui ont coïncidé avec la découverte du feu, et la possibilité de faire cuire la viande, l’utilisation de certains outils de base et une adaptation aux changements climatiques. Tous ces changements ont fortement impacté le développement de l’homme moderne avec un cerveau plus volumineux et une diminution de la longueur du tractus digestif. Le régime alimentaire et le mode de vie de nos ancêtres ont eu un impact majeur sur notre évolution génétique sur le temps très long. En comparaison, nos gênes n’ont tout simplement pas eu le temps de s’adapter à notre alimentation et notre mode de vie modernes.
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Ce régime est d’abord et surtout une façon de manger très brute, sans produits ultra transformés et très riches en nutriments. Ensuite, tous les produits qui nous ont été apportés avec les révolutions agricoles, industrielles et chimiques sont donc exclus de ce régime tels que les céréales, les légumineuses, les produits laitiers, le sucre raffiné, les édulcorants et les conservateurs. Qu’est-ce qu’il reste alors à manger, vous demandez-vous peut-être ?! Eh bien quantité de légumes, de tubercules et racines (pour leurs apports en fibres), des protéines de qualité comme le poisson gras, les fruits de mer, la viande ou les œufs, des graines oléagineuses (noix, amandes…) ainsi que des bonnes graisses sous forme d’huile d’olive, d’huile de coco et de graisses animales. Enfin on peut consommer des fruits en modération.
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Cette façon de manger rééquilibre de façon naturelle les macronutriments et l’équilibre dans l’assiette. De nos jours, de nombreuses personnes obtiennent plus de 50 % de leurs calories journalières par le biais des glucides, ceci en accord avec certaines recommandations de santé comme le PNNS (Plan national nutritionnel de santé). Ceci, sur le long terme, peut poser problème notamment pour les personnes avec une prédisposition génétique aux maladies métaboliques. L’être humain a la chance de pouvoir utiliser les trois grandes catégories de macronutriments (glucides, lipides, protéines) en tant que source d’énergie, or les problèmes lorsqu’on consomme trop de glucides sont nombreux, en particulier celui de la dépendance, très forte avec les glucides. On perd alors la flexibilité métabolique et notre capacité d’utiliser des acides gras (graisses) et des protéines comme source d’énergie s’amenuise. En outre, la surconsommation de glucides, en particulier raffinés, est un apport de calories vides qui augmente les fluctuations de glycémie, fatiguant ainsi notre pancréas et réduisant notre sensibilité à l’insuline.
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Les études ont suggéré que ce type de régime pourrait avoir des effets métaboliques bénéfiques chez les sujets obèses (perte de poids de 7 kg. en 12 semaines) et les diabètes de type 2, ainsi que d’améliorer la stéatose hépatique.
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Bibliographie :
« Paleolithic Diet », StatPearls Publishing, 2021
« Westernization and non-insulin-dependent diabetes in Australian Aborigines ». Ethn Dis. 1991 PMID: 1668799.
« Favourable effects of consuming a Palaeolithic-type diet on characteristics of the metabolic syndrome: a randomized controlled pilot-study ». Lipids Health Dis. 2014
« Metabolic and physiologic improvements from consuming a paleolithic, hunter-gatherer type diet ». Eur J Clin Nutr. 2009 .
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