RUTA GRAVEOLENS
La Rue des jardins est un arbrisseau méditerranéen de 70 – 100cm de haut environ, ramifié et ligneux à la base, de la famille des Rutacées, cultivé pour ses feuilles et ses fleurs utilisées pour leurs qualités aromatiques et médicinales.
Les feuilles d’un vert glauque, semi-persistantes, sont alternes et de consistance un peu charnue. Petites fleurs, de couleur jaune verdâtre, regroupées en corymbe. La plante dégage une odeur forte et pénétrante souvent perçu comme désagréable, et a un goût amer.
Sa sève a des propriétés photo sensibilisantes et peut provoquer des dermites de contact chez les personnes à la peau sensible.
NOM FRANÇAIS : Rue officinale, Rue fétide (Ang.: Rue / Esp.: Ruda)
PRINCIPES ACTIFS : HE (0,5 à 1%, surtout cétones), alcaloïdes quinoléïques, coumarine. Elle contient aussi une substance qui lui doit son nom, la rutine (ou rutoside), autrefois nommée « Vitamine P », aux propriétés anti-oxydantes.
INDICATIONS traditionnelles : Elle entrait au moyen âge, avec la sauge, la menthe, le romarin, l’absinthe, la lavande, le camphre, la cannelle et le clou de girofle, dans la composition du « vinaigre des quatre voleurs » censé protéger de la peste.
À petite dose, la rue a la réputation d’avoir des vertus toniques et stimulantes qui facilitent la digestion. A forte dose, elle peut se révéler abortive – neurotoxique et photo sensibilisante.
HOMEOPATHIE diathésique : remède du groupe de la Silice (Kollitsch p. 353). Douleurs rhumatismales ou courbatures – entorse après traumatisme et efforts répétés des tendons et des muscles. Fatigue avec sensation de meurtrissure, fatigue oculaire après avoir lu, prolapsus du rectum après l’accouchement, tendance à la ptose (Calcarea fluor.), kystes synoviaux.
PSYCHE (dr. B.Vial) : « Rue dans les brancards, rejette le rival » ?
RUTA GRAVEOLENS essence spagyrique : Déprogramme l’être des erreurs du passé et des situations difficiles gravées en lui. Elle apporte une neutralité, une pureté, une liberté permettant de gravir à nouveau les échelons, Réhabilite sur le chemin de la renaissance. Pour celui qui ne voit qu’une partie de la réalité. Laisser derrière soi ce qui n’a plus raison d’être.