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« La Silice est appelée à jouer un rôle grandiose en thérapeutique » Louis Pasteur (en 1878).
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Pendant longtemps, la faculté a pensé que la Silice n’avait qu’un rôle de structure : on la trouvait surtout dans les phanères (ongles, cheveux et peau) et le tissu conjonctif (os et articulations, émail des dents). Le pr. Luithler considère à présent la Silice comme un élément plastique dont dépend l’élasticité des tissus (c’est un constituant important de la paroi artérielle) et confirme ses rapports fonctionnels avec le Calcium et le Phosphore.
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Puis, à la faveur des progrès de la chimie analytique, les biologistes ont repris l’étude des nombreux composés du silicium : on s’aperçut qu’ils étaient abondants dans les poumons et certains organes comme les surrénales, le pancréas, la rate et le thymus. Le Pr. Schiano étudie (dès 1979) les rapports entre le Silicium, le tissu osseux et l’immunité : l’action d’un sel soluble de silicium augmente le volume trabéculaire osseux (stimulation ostéoblastique), stabilise le réseau des protéoglycanes, augmente la synthèse du collagène (composants des tendons et ligaments), mais aussi le nombre des lymphocytes circulants et le taux des immunoglobulines (surtout les IgG).
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Le corps humain contient environ 7 grammes de Silice. La concentration de Silice dans le sang est d’environ 5 mg par litre. Les besoins normaux de l’organisme adulte en Silice sont assez élevés (de l’ordre de 20 à 30 milligrammes par jour). L’homme les trouve en général dans son alimentation : l’eau, les légumes et les fruits.
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Biophysique : le Silicium et le Carbone sont tous deux de structure quadrivalente. La Silice (prisme pyramidal – comme le diamant, cristal de Carbone) possède des propriétés optiques (diffraction et polarisation), comme des qualités isolantes (transistors) et piézo-électriques.
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L’acide ortho silicique (H4SiO4) est connu pour être la forme universelle de transport et d’échange à la fois chez les êtres vivants mais aussi dans l’équilibre géologique terrestre. L’absence de ce lien au carbone est d’ailleurs sans doute à l’origine d’un déficit de recherches sur son rôle essentiel. Aujourd’hui de nombreux travaux émergent pour à la fois décrire l’assimilation de ce minéral dans le monde vivant qu’il soit végétal ou minéral mais aussi pour démontrer son importance dans l’environnement nutritionnel tissulaire en particulier osseux chez l’animal.
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La pharmacopée allopathique n’utilise que quelques composés du Silicium : des silicates alcalins et le Kaolin (SiAl) qui entrent dans la composition de pansements gastro-intestinaux et de pâtes dentifrices.
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Les médecins homéopathes possèdent depuis longtemps la riche pathogénésie de SILICEA (le sable ou quartz, Si O2), minéral répandu (12 % de l’écorce terrestre, présent dans presque toutes les roches), remède clef des déminéralisations et suppurations chroniques, chez un malade au lourd passé de carence affective induisant une hypersensibilité et une timidité anxieuse par peur de l’échec.
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La matière médicale comporte aussi sept sels de silicium, moins connus :
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Le dr. Pol HENRY entreprit, en Belgique, dès 1960, de solubiliser la Silice par des acides faibles, cette forme acido-soluble s’étant avérée la meilleure pour participer aux échanges métaboliques. C’est lui qui eu l’idée de tester l’effet de ces remèdes sur le colloïde sérique. L’examen de quelques milliers de dossiers biologiques (BNS) de patients nous a permis de mettre en évidence les relations privilégiées entre ces différents sels et les polychrests homéopathiques suivants :
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Mais ce qui nous a frappé, ce fut de constater que ces différents sels étaient choisis en priorité par l’ordinateur dans les pathologies inflammatoires les plus variées. Ceux-ci avaient alors un effet clinique remarquable en quelques semaines. A la réflexion, ce n’est pas si étonnant que cela, car :
—> la toxicologie de la Silice est la Silicose. C’est une affection pulmonaire dégénérative grave de mécanisme auto-immun.
—> le taux de Silice dans les artères est inversement proportionnel à la gravité des lésions athéromateuses : la Silice s’oppose à la peroxydation lipidique et régule l’augmentation des anticorps anti-cholestérol oxydé.
—> ces remèdes sont des acides forts tamponnées par des bases faibles. Or les remèdes « acides » de la matière médicale correspondent tous à des états de désadaptation brutale, biologique et psychologique (passage d’une phase 3 en phase 4 ou 5 !), jusqu’à la dégénérescence organique.
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Si nous interrogeons la base de données des BNS, nous constatons que l’effet biologique de ces sels est assez proche, intéressant surtout la hyalinose (hyper Bêta + Gamma) et le stress oxydatif (hyper Euglobulines), corrigeant aussi la chute des Albumines et des Alpha 1. Nous utilisons donc avec succès dans toutes les affections auto-immunes évolutives, depuis plusieurs années, la spécialité « Silicea comp. » granules à laisser fondre sous la langue (2 à 3 par jour), pharmacie des Bergues, Genève.
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Les laboratoires d’homéopathie ont malheureusement supprimé l’accès à beaucoup de ces sels en basses dilutions … Heureusement nous pouvons prescrire la ZEOLITE, qui en possède la plupart des vertues.
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De nombreux végétaux sont riches en Silice organique, ainsi, la Prèle (Equisetum arvense, plante primitive) qui en contient, une forte concentration (80 % des cendres) avec du soufre, magnésium, fer, manganèse … Sont aussi riches en Silice des plantes telles que les graminées (Triticum, Zea mais…), les labiées (Glechoma, Mentha, Salvia ….), etc …
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Signalons pour mémoire le « G5 » (monométhyl silane triol) de Loïc Le Ribault (docteur ès sciences), remarquable composé aux effets anti-inflammatoires, antalgiques et immuno-modulants (voir le site : www.loicleribault.com). Ce complément alimentaire est à présent diffusé par de nombreux laboratoires sous des formes diverses.
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En homéopathie diathésique, le groupe de la Silice représente le « Yin » du pôle Poumon, au principe de la mise en place des structures, de l’immunité et « source supérieure de l’eau ». Nous ne sommes donc pas surpris de l’effet fondamental qu’ont ces remèdes sur nombre de pathologies organiques évolutives.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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