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La maladie de Charcot, ou sclérose latérale amyotrophique (SLA), fait partie des maladies neurodégénératives. Le diagnostic est posé en moyenne entre 50 et 70 ans et l’espérance de vie est de 3 à 5 ans après ce diagnostic.
Dans environ 30% des cas, la maladie débute au niveau du tronc cérébral. Les premières manifestations sont des difficultés à articuler ou à déglutir. Dans d’autres cas, ce sont d’abord les motoneurones périphériques qui sont touchés. On constate alors une faiblesse et une gêne au niveau d’un bras, d’une jambe ou d’une main. Les signes de la maladie s’intensifient progressivement avec des contractures et des raideurs des muscles et des articulations. Une fonte musculaire et des troubles de la coordination finissent par gêner la marche et la manipulation des objets ; les difficultés à déglutir ou à articuler augmentent. Les muscles respiratoires sont les derniers à être touchés, ce qui entraîne le décès du patient.
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Tout ceci sans que les fonctions intellectuelles soient affectées. On peut aussi observer des douleurs, des manifestations de type parkinsoniennes ou des troubles du comportement. Rare (6 pour 100 000 habitants), mais souvent fatale en moins de cinq ans (10% de survivants à 10 ans), le diagnostic est surtout clinique, souvent posé par élimination. On compte environ 1 800 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France.
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La maladie reste mal connue et les traitements hypothétiques … Les causes de cette terrible maladie seraient multifactorielles, essentiellement génétiques et environnementales (tabac, pesticides, métaux lourds, cyanotoxine BMAA présente dans l’eau…) ? Jusqu’à présent de nombreux médicaments ont fait chou blanc. Cependant, tout espoir n’est pas perdu : des études encourageantes ont été récemment publiées.
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A – Si certains cas sont héréditaires, d’autres ont été observés secondairement à la syphilis ou à une hyperthyroïdie. Les formes familiales de sclérose latérale amyotrophique (10% des cas) semblent liées à la mutation du gène codant la superoxyde dismutase (SOD) à zinc-cuivre. Cette enzyme intervient dans la neutralisation des radicaux libres toxiques pour les neurones moteurs. Onze mutations différentes du gène codant pour cette enzyme ont été identifiées dans treize familles victimes de cette affection, comme C9ORF72, TARDBP, FUS/TLS … (Pr. D. Rosen, Massachusetts).
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B – En Aout 2021, le Journal of Neurological Sciences évoquait 14 cas de SLA apparus dans un village de Savoie, suite à l’ingestion de « fausse morille » (Gyromitra gigas). Des cas similaires ont été relevés sur l’île de Guam, suite à l’absorption de graines de Cycas, qui contenait une génotoxine fungique !
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C – Les laboratoires ont mis au point du RILUZOLE (Rilutek), un anti-glutamate (acide aminé impliqué par sa neurotoxicité)
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D – Des recherches prometteuses sur un dérivé porphyrique à base de Manganèse (cf. la pathogénésie de Manganum) qui s’est montré capable de restaurer l’activité de la SOD.
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E – la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine des médicaments, a approuvé, non sans une certaine réserve, la commercialisation du Relyvrio, un nouveau traitement expérimental contre la SLA qui permettrait d’en ralentir sa progression et d’étendre la survie des malades. Développé par la biotech Amylyx, ce traitement, qui combine deux molécules déjà connues, le taurursodiol et le phénylbutyrate de sodium.
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F – Des essais thérapeutiques sont actuellement effectués avec le LITHIUM (pr. F. Fornai – Pise/Italie) qui a des propriétés neuro-protectrices (en particulier sur la SOD). Les résultats semblent probants, avec une nette réduction de l’évolutivité de la maladie.
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G – Les champignons chinois … Il s’agit de prendre en même temps de la niacine (celle avec effet « flush ») et deux champignons, un qui active tout le système nerveux (psilocybine) et un qui le reconstruit et le stabilise (Crinière de Lion), potentialité par le B3 et son effet vasodilatateur / libération de prostaglandines.
https://microdosinginstitute.com/microdosing-101/substances/lions-mane-stacking/
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H – « Les aliments et les nutriments qui peuvent aider à réduire la gravité de la SLA sont très similaires aux recommandations visant à prévenir de nombreuses autres maladies chroniques. » Il s’agit des fruits et légumes riches en antioxydants (plus particulièrement en caroténoïdes) et des graisses polyinsaturées comme les oméga-3, ce que vient de confirmer il y a peu une nouvelle étude. L’acide alpha-linolénique (ALA) serait le plus intéressant.
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L’homéopathie utilise un certain nombre de remèdes de névrites, communs à la SEP et à la SLA :
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Plumbum metal. … Paralysie avec atrophie. Atrophie musculaire due à la sclérose du système spinal. Émaciation excessive et rapide. Paralysie générale ou partielle avec grande faiblesse et anémie. Spasme clonique et paralysie des membres supérieurs plus marquée. Ptose. Langue lourde. Tremblement des muscles nasogéniens. Secousses du côté du visage. Incapacité à avaler. Paralysie des membres inférieurs, parfois paralysie d’un seul muscle.
Manganum oxydatum … Voix basse et monotone. Faciès figé. Crampes dans les mollets sur raideur des muscles des jambes. Rires incontrôlables occasionnels. Paralysie et agitation.
Phosphorus … Paralysie vertébrale progressive. Paralysie sensorielle et motrice ascendante du bout des doigts et des orteils. Les bras et les mains deviennent engourdis. Démarche chancelante Contractions périodiques des doigts comme à la suite de crampes.
Causticum (am) … Paralysie de certaines parties – organes vocaux, langue, paupières, visage, vessie, extrémités, généralement du côté droit. Aggravée à l’exposition au vent froid ou aux courants d’air. Les paupières sont tombantes Les muscles laryngés refusent leurs services, ne peuvent pas prononcer un mot fort. Aphonie. Paralysie du visage ou de la langue ou hémiplégie avec étourdissements, faiblesse de la vue, pleurs, désespoir et peur de la mort.
Conium mac. (au) … Paralysie évoluant de la périphérie vers le haut, chez les femmes âgées. Discours difficile à cause d’une paralysie de la langue. La nourriture descend dans le mauvais sens et s’arrête lors de la déglutition. Paralysie des membres inférieurs plutôt que des membres supérieurs. Vertiges ++
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Des remèdes à la pathogénésie récente sont aussi évocateurs de la SLA ou de la poliomyélite, comme : Karwinskia humboldtiana.
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Certains naturopathes ont proposé une détoxication des métaux lourds avec chlorella, huile essentielle et ail des ours … qui ne ne sert à rien !
Les BNS avant et après sont quasiment pareils et cliniquement, c’est souvent pire !
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BNS hypofloculant (chronique), typique des affections neuro-dégénératives. On observe dans ce cas un paramètre Carbo bas, qui caractérise les tendances dépressives.
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Nous avons eu l’occasion, ces trente dernières années, d’en suivre un certain nombre, avec l’aide des bilans BNS. Les résultats ont été significatifs sur nombre de variables cliniques (digestion, sommeil, fatigue, humeur …), mais pas objectivement efficace au long terme sur l’évolution de cette terrible affection !
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La MTC utilise des formules de points et des plantes spécifiques (dont Aconit !)
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Affections proches … les amyotrophies-spinales-proximales
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NB. Ne pas confondre avec la « maladie de Charcot-Marie-Tooth » (CMT), aussi appelée « neuropathie sensitivomotrice héréditaire (NSMH) ». Ce sont deux maladies très différentes, d’autant que Charcot-Marie-Tooth n’impacte pas la longévité.
► Charcot-Marie-Tooth type 1 : concerne la détérioration de la gaine de myéline, l’enveloppe protectrice du nerf. Cela équivaut à l’endommagement de l’isolant autour d’un câble électrique, perturbant le flux d’électricité.
► Charcot-Marie-Tooth type 2 : affectedirectement l’axone, ou le ‘conducteur’ interne du nerf. Quand on parle de la maladie de Charcot de type 2, cela fait référence à ce sous-type de la maladie de Charcot-Marie-Tooth. Cette maladie touche les nerfs moteurs (ceux qui contrôlent les mouvements musculaires) et les nerfs sensitifs (ceux qui envoient les informations sensorielles au cerveau). Il existe environ 120 formes de maladie de Charcot-Marie-Tooth. Bien que maladie génétique rare, c’est la maladie rare la plus fréquente, elle touche environ 1 personne sur 2 500 !
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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