La Sclérose latérale amyotrophique (« maladie de Charcot » en France, de « Lou Gehrig » aux USA) est une affection dégénérative du système moteur, d’origine inconnue. L’atteinte primitive parétique et spastique est généralement distale, puis progresse vers les muscles respiratoires, la phonation et la déglutition, sans que les fonctions intellectuelles soient affectées. On peut aussi observer des douleurs, des manifestations de type parkinsoniennes ou des troubles du comportement. Elle apparait généralement entre 50 et 70 ans. le diagnostic est surtout clinique, souvent posé par élimination.
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Certains cas sont héréditaires, d’autres ont été observés secondairement à la syphilis ou à une hyperthyroïdie. Les formes familiales de sclérose latérale amyotrophique (10% des cas) semblent liées à la mutation du gène codant la superoxyde dismutase (SOD) à zinc-cuivre. Cette enzyme intervient dans la neutralisation des radicaux libres toxiques pour les neurones moteurs. Onze mutations différentes du gène codant pour cette enzyme ont été identifiées dans treize familles victimes de cette affection, comme C9ORF72, TARDBP, FUS/TLS … (Pr. D. Rosen, Massachusetts).
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Rare (6 pour 100 000 habitants), mais souvent fatale en moins de cinq ans (10% de survivants à 10 ans), la SLA ne bénéficiait que de traitements symptomatiques, jusqu’à la mise au point du RILUZOLE (Rilutek), un anti-glutamate (acide aminé impliqué par sa neurotoxicité) et des recherches prometteuses sur un dérivé porphyrique à base de Manganèse (cf. la pathogénésie de Manganum) qui s’est montré capable de restaurer l’activité de la SOD.
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L’homéopathie utilise un certain nombre de remèdes de névrites, communs à la SEP et à la SLA :
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Des remèdes à la pathogénésie récente sont aussi évocateurs de la SLA, comme : Karwinskia humboldtiana
Des essais thérapeutiques sont actuellement effectués avec le LITHIUM (pr. F. Fornai – Pise/Italie) qui a des propriétés neuro-protectrices (en particulier sur la SOD). Les résultats semblent probants, avec une nette réduction de l’évolutivité de la maladie.
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Nous avons eu l’occasion, ces trente dernières années, d’en suivre un certain nombre, avec l’aide des bilans BNS. Les résultats ont été significatifs sur nombre de variables cliniques (digestion, sommeil, fatigue, humeur …), mais pas objectivement efficace au long terme sur l’évolution de cette terrible affection !
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Affections proches … les amyotrophies-spinales-proximales
2 réponses
Bonjour Docteur
Je vous suis depuis des années sur le site et lors de vos venues à PARIS. Vous m’avez toujours paru Être un praticien de bon conseil et ce jour je me tourne vers vous pour un avis.
On va très certainement confirmer mon auto-Diagnostique de SLA forme bulbaire à la Pitié SALPETRIERE ( d’après résultat IRM( normal) et EMG ( Pas normal sur la partie nerveuse)
J’ai 54 ans en bonne forme physique ( oui ça peut paraître étrange) à part une forte dysarthrie qui a progressé depuis février pour se « stabiliser » à peu près sur un niveau de language pas tres comprehensible qui varie dans la journée voix modifiée pas de souffle. Pas de souci musculaire (pour le moment) Bref Impossible de tenir une conversation. Mon médecin a d’abord cru à une dépression m’a proposé le protocole anxiolytiques que je n’ai pas suivi.
Je me supplée en vitamine D magnésium ( je suis spasmophilie depuis l’enfance) et millepertuis
Je n’ai jamais pris de médicaments va part sur les antibiotiques mais très rares
Ma question est la suivante: pensez vous que l’homéopathie ( je ne me soigne presque qu ´avec elle depuis 30 ans) ait de l’intérêt A un niveau où un autre?
Merci de votre avis éclairé
C’est une affection grave et désespérante bien sûr !
Je vous conseille de faire un BNS pour corriger les problèmes au plus près : https://medecine-integree.com/le-bns-presentation-pour-les-patients/