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Arrêtez les hypolipémiants immédiatement !
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Deux livres étonnants ont révélé le pot aux roses : « Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent, il vous soignera sans médicament » puis « Cholestérol, mensonges et propagande »… d’un cardiologue et chercheur du CNRS : Michel De LORGERIL (édition Th. Souccar) ! Ces travaux ont été repris par les professeurs Ph. EVEN et B. DEBRE dans : « Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles et dangereux » (2012), puis « La vérité sur le cholestérol » (ed. Cherche midi, 2013). Ces livres sont remarquables, car ils mettent en lumière la constante manipulation, depuis plus de 30 ans – par les grands laboratoires – des experts, des médecins, des médias et des patients, dans le seul but d’augmenter les ventes de « médicaments » inutiles et potentiellement dangereux. Ceci n’étant qu’un exemple abouti de l’actuelle « société spectaculaire et marchande » (Guy Debord).
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Nous avions déjà abordé à plusieurs reprises la problématique du cholestérol et des traitements hypolipémiants dans les précédentes « Actualités des BNS ». Evidemment, là comme dans beaucoup d’autres domaines, nous avions l’impression de ramer à contre-courant, tant le consensus sur les hypolipémiants était largement partagé (actuellement, 10% de la population est sous Fibrates, Statines et/ou « levure de riz rouge ») ! De quoi s’agit-il exactement : Il est communément admis que taux de mauvais cholestérol (LDL) doit être le plus bas possible, afin de protéger vos patients des maladies cardio-vasculaires …
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Or, lorsqu’on se donne la peine de lire attentivement les différentes études effectuées, on se rend compte que :
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1 – si la relation statistique entre l’augmentation du cholestérol et celui des maladies cardiovasculaires est établie depuis près de cent ans, ce n’est qu’une relation statistique et non un phénomène de cause à effet. Il existe des « facteurs de risque » (stress, surpoids, sédentarité, diabète, etc …) qui font conjointement monter ces deux paramètres, qui n’ont pas de relation directe entre eux. D’ailleurs, dans les plaques d’athérome, on trouve 70% de fibrose et 30% de lipides, dont seulement 10% de cholestérol. La partie lipidique occupe en général le centre et confère une certaine souplesse à la lésion, donc contribue à ce que celle-ci soit moins sténosante : le cholestérol ne bouche pas les artères !
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2 – la réduction du cholestérol par divers moyens médicamenteux (phytostérols, fibrates, statines et inhibiteurs d’absorption) et ce jusqu’à – 40%, n’a aucun effet sur la mortalité observée, en prévention primaire ou secondaire des pathologies vasculaires ! Les essais de modification du rapport HDL/LDL ont également tous échoués à prouver une quelconque efficacité : il n’y a donc pas de mauvais et de bon cholestérol !
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3 – ces médicaments ont de nombreux effets secondaires :
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4 – les traitements du stress oxydatif (théorie du cholestérol oxydé) n’ont pas eu d’effets cliniquement observables (inutilité de la vitamine E), que le traitement de l’inflammation (théorie inflammatoire, cf. les COXIBs, dont le Vioxx® fait partie) et de l’agrégation plaquettaire (Aspirine) ont démontré leur nocivité.
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Mais, par la puissance de ses moyens, l’industrie pharmaceutique a minimisé ces complications, magnifié quelques résultats (oubliant au passage les études contradictoires) et fait baisser les normes admises du cholestérol au niveau de celui des orangs-outangs végétariens de Sumatra (?!), ce qui permettait d’inclure dans les recommandations officielles une large partie de la population. La décision est importante, car les pathologies vasculaires représentent 35% des décès tous âges et sexes confondus et au sein de ceux-ci 70% sont le fait d’une fibrillation ventriculaire (mort subite ou dans l’heure qui suit les premiers symptômes).
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Le paradoxe est que ce processus sclérosant chronique de l’athérosclérose, qui est lentement obstructif de l’artère, est protecteur contre le risque de thrombose aiguë et d’ulcération de celle-ci. Cette dualité de l’inflammation (aiguë et chronique) constitue un problème majeur pour toutes les formes de prévention des complications cardio-vasculaires : le BNS est à ce niveau un examen capital, car il identifie précisément l’état actuel de cet équilibre et il propose un traitement physiologique adapté. Cette fibrose de mécanisme immunitaire s’associe à l’occasion à des thromboses localisées, déclenchant les accidents observés dans les maladies vasculaires. Ces deux mécanismes dépendent des quantités d’acides gras disponibles, qui sont les précurseurs des Thromboxanes (COX1) pro-inflammatoires.
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Les acides gras Oméga 3 ont à ce niveau un rôle essentiel :
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Si nous rejetons les multiples études biaisées des laboratoires fabriquant les hypolipémiants, nous observons par contre que les études épidémiologiques sont tout à fait parlantes en ce qui concerne la conduite à tenir pour protéger efficacement vos patients d’un accident vasculaire. Pour ce faire, il faut et il suffit :
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1/ D’arrêter le traitement hypolipémiant (fibrate/statine) ou/et antithrombotique (aspirine) en cours et de le(s) remplacer par un apport régulier en acides gras Oméga 3. Les études DART, de Lyon (sur 2 ans, en 1999) et GISSI ont démontré une réduction de 50% du nombre des décès !
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2/ Remettre en cause ses conditions d’existence :
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A ce niveau, il faut noter l’importance d’une alimentation « bio », pauvre en pesticides et herbicides, mais aussi respectant la chaine alimentaire traditionnelle, ex.: les œufs de poule élevées au maïs sont pauvres en Oméga 3, contrairement aux œufs de poules élevées en liberté. Méfiez-vous des margarines enrichis en phytostérols (hypolipémiantes), car elles réduisent l’absorption digestive de certaines vitamines, notamment les caroténoïdes (impliqués dans le risque de cancer du sein) !
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Le Cholestérol, molécule indispensable à la digestion (acides biliaires), aux structures tissulaires (constituant des parois cellulaires) et à l’équilibre hormonal (précurseur des hormones stéroïdiennes), est au niveau du sang un simple transporteur d’Acides gras, est le marqueur des habitudes alimentaires (sucres, gras, alcool) et du mode de vie (tabac, sédentarité et stress), comme de désordres inflammatoires, génétiques ou hormonaux. L’identification et le traitement des causes est la seule voie intelligente …
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[1] https://www.anses.fr/fr/
[2] https://www.vidal.fr/
[3] https://www.anses.fr/fr/
[4] https://nutrixeal-info.fr/
[5] https://www.planetesante.
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La levure de riz rouge est un grand classique de la santé naturelle pour faire baisser le niveau de cholestérol sanguin.
Seul problème : si la levure de riz rouge fonctionne “aussi bien”, c’est tout simplement parce qu’il s’agit d’une statine naturelle.
Cette levure est en fait un champignon microscopique, Monascus purpureus, qui se développe sur le riz, lui donnant sa couleur rouge caractéristique, et qui présente comme particularité d’être riche en monacolines. Or les monacolines font justement partie de la famille des statines.
Ainsi, bien que “naturelle”, la levure de riz rouge fonctionne exactement comme les statines que pourraient vous prescrire votre médecin… effets secondaires compris ! On rapporte ainsi des cas de :
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Comme la levure de riz rouge est vendue sous forme de complément alimentaire et non de médicament, elle a pu passer, pendant des années, sous le radar des autorités. Ce n’est qu’en juin 2022 qu’une nouvelle réglementation européenne a choisi de prendre le problème à bras le corps en commençant par diminuer la dose journalière autorisée dans les compléments contenant des monacolines4.
Les Autorités européennes se donnent désormais 4 ans pour statuer définitivement sur leur cas. Mais en attendant, ce sont des milliers de personnes qui se tournent vers cette “solution naturelle” sans en connaître les risques. Car bien souvent, “les emballages et les notices présentes dans ces compléments alimentaires sont très variables et lacunaires ; les interactions médicamenteuses ou les contre-indications sont souvent absentes5.”
Il est donc crucial de bien faire attention en cas d’usage de levure rouge. Le plus simple reste encore de modifier votre alimentation et votre hygiène de vie en adoptant des routines plus saines.
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Voici une fable invraisemblable qui nous vient du Japon. Nos protagonistes sont :
Beni-Koji (du riz rouge délicieux) + Penicillium expansum (une levure bleue tueuse) + Kobayashi Pharmaceutical (une pharma japonaise peu scrupuleuse). Et comme toute fable, il y a une morale : si vous voulez réduire votre cholestérol, faites plutôt confiance à Dame Nature … et traitez-en les causes !
Kobayashi Pharmaceutical est une grosse entreprise pharmaceutique japonaise connue pour un produit en particulier : le beni-koji.
Le beni-koji, c’est une levure obtenue à partir de la fermentation du riz rouge. Pour les Japonais, c’est l’équivalent de notre malt.
Les centenaires d’Okinawa l’utilisent notamment dans une préparation typique appelée tofuyo, du tofu fermenté si vous voulez.
Et ce n’est pas un hasard si ces célèbres seniors aiment en manger : le beni-koji contient une molécule anti-cholestérol (la Lovastatine) à l’état naturel.[1]
Naturellement, Kobayashi Pharmaceutical a voulu synthétiser cette molécule pour en faire des compléments alimentaires contre le cholestérol. Le problème, c’est que leur dernier lot contient un intrus : Penicillium expansum, une levure qui excrète un produit très dangereux, l’acide pubérulique. Cet acide attaque les reins. À l’heure où je vous écris, les compléments de Kobayashi ont causé 5 décès et 114 hospitalisations à cause d’insuffisance rénale.[2]
Kobayashi exporte ses produits à travers le monde entier. Ils vendent leur beni-koji à 52 grossistes, qui le revendent à 173 autres entreprises. En Asie bien sûr, mais aussi en Occident : en Amérique, en Europe…et donc en France. Vous pouvez trouver leurs produits sur Amazon !
Ce scandale pharmaceutique n’est pourtant pas le premier du genre… En 2001, un médicament contre le cholestérol causait plus de 100 décès, et a été la source d’une légendaire plainte en justice. Les géants pharmaceutiques allemands Bayer AG mettaient sur le marché le Baycol (ou Lipobay), une statine par voie orale, censée réduire le cholestérol.
Mais parmi les 7 millions de patients qui en prenaient, les cas de rhabdomyolyse ont explosé.[3] Il s’agit d’un phénomène par lequel le squelette se désagrège petit à petit… Au final, Bayer AG a dû débourser 1,133 milliards de dollars pour éponger sa dette envers les 2995 plaignants. La réputation de l’entreprise a pris un coup. Mais les statines, elles, continuent d’être prescrites par les médecins à travers le monde. Et ce, malgré leur danger manifeste – comme le montre le scandale Kobayashi.
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Sources :
[4] Jacobs D, et al., « Report of the Conference on low blood cholesterol :Mortality association. Circulation », 1992 Sept., 86(3) :1046-60.
[5] Mollace V, et al. Hypolipemic and hypoglycaemic activity of bergamot polyphenols: from animal models to human studies. Fitoterapia. 2011
[6] Huang Y, et al. Defining the Cholesterol Lowering Mechanism of Bergamot (Citrus bergamia) Extract in HepG2 and Caco-2 Cells. Nutrients. 2021
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Les résultats stupéfiants des statines liés à votre risque de décès révélés par un cardiologue choqueront la plupart des patients cardiovasculaires, par : Sara Middleton, rédactrice | 11 mai 2023 ( NaturalHealth365 )
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Les statines (alias inhibiteurs de la HMG-CoA réductase) sont un groupe de médicaments utilisés pour réduire le cholestérol, et mon garçon, sont-ils populaires dans le modèle de soins de santé occidental ! Constamment classé parmi les dix médicaments les plus prescrits aux États-Unis – avec 9 autres médicaments très rentables utilisés pour contrôler les conditions liées au mode de vie comme l’hypertension artérielle, le
diabète et les brûlures d’estomac – le marché mondial des statines a atteint 14,9 milliards de dollars l’année dernière et devrait dépasser 18,1 milliards de dollars d’ici 2028.
Comme vous le savez peut-être, les statines suscitent de nombreuses controverses. Au cours des dernières décennies, de nombreux articles d’opinion et articles évalués par des pairs ont été publiés concernant des préoccupations telles que la surprescription, les effets secondaires graves et le fait que les avantages par rapport aux risques des statines varient considérablement selon l’âge, le sexe et type de statine, selon une étude de janvier 2019 publiée dans Annals of Internal Medicine . (C’est frustrant alors, n’est-ce pas – que malgré l’influence de facteurs individuels sur la nécessité d’un médicament, Big Pharma et les médias grand public poussent le discours selon lequel les médicaments sont « sûrs et efficaces » pour tout le monde.)
Et dans une récente interview [1] sur le podcast populaire « The Joe Rogan Experience « , un cardiologue partage des informations choquantes sur les véritables dangers de ce médicament. « Scandale de la santé publique « ; un cardiologue britannique renommé dénonce la surprescription de médicaments hypocholestérolémiants et la sous-déclaration des effets secondaires
Qualifié de « controversé » par les moteurs de recherche les plus utilisés, le Dr Aseem Malhotra est un cardiologue britannique bien connu pour avoir défendu la lutte contre la consommation excessive de sucre [2] et la surprescription de médicaments, dont la surprescription de statines n’est pas la moindre.
Partageant un extrait de sa récente interview avec Joe Rogan, où il a discuté en détail de ses idées professionnelles, le Dr Malhotra a récemment écrit sur Twitter : « Le manque de transparence dans la prescription des statines [anti-cholestérol] en ce qui concerne les effets
secondaires est un scandale de santé publique. Cela sonne particulièrement vrai lorsque l’on considère que la recherche partagée par le cardiologue lors de l’entretien révèle que les statines ne semblent PAS avoir un effet protecteur significatif contre les taux de mortalité par maladie cardiaque … en partie parce que le médicament rend les gens si moche que jusqu’à 50 pour cent des patients qui les prescrivaient arrêtent de les prendre !
Le Dr Malhotra explique également pourquoi les effets secondaires des statines ont été historiquement sous-déclarés dans la littérature. Se référant à un processus appelé « période de pré-randomisation », le Dr Malhotra note que les participants étaient souvent inscrits avant le début officiel des essais – et que tous les participants qui avaient des effets secondaires étaient exclus du reste de l’essai . « Le résultat final de ces essais », déclare le Dr
Malhotra à un Joe Rogan choqué, « est donc biaisé en faveur des personnes qui n’ont pas eu d’effets secondaires.
Pour plus d’informations, regardez un extrait de l’interview ci-dessous :
Ce sont les effets secondaires des statines dont les prestataires de soins de santé conventionnels n’aiment pas parler
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Le consentement médical éclairé exige que les médecins prescripteurs s’assurent que
leurs patients comprennent les avantages et les risques potentiels des médicaments ou des traitements qu’ils acceptent de prendre – sinon, comment quelqu’un pourrait-il consentir à une intervention s’il ne la comprend pas entièrement ?
Dans cet esprit, voici quelques-uns des effets secondaires les plus connus des statines dont tout le monde devrait être conscient :
Douleurs musculaires, spasmes et courbatures
Lésions musculaires graves connues sous le nom de rhabdomyolyse
Dommages au foie
Diarrhée
Nausée
Fatigue [3]
Insomnie
Augmentation de la glycémie – qui, pour de nombreuses personnes, entraîne l’apparition du diabète de type 2
Perte de mémoire et confusion
Demandez-vous : prendriez-vous un médicament si vous saviez que les risques
l’emportent probablement sur les avantages ? Des millions de personnes dans le monde
prenant actuellement des statines se sont-elles vu offrir la même possibilité de prendre cette décision éclairée par elles-mêmes ? De toute évidence, la réponse aux deux questions serait « non ».
Pour découvrir les meilleures stratégies de santé cardiaque possédez le Cardiovascular Docu-Class [4], présenté par Jonathan Landsman et mettant en vedette plusieurs des meilleurs fournisseurs de soins de santé intégratifs au monde.
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Les sources de cet article incluent :
Statins: MedlinePlus
Atorvastatin: Package Insert – Drugs.com
Comprehension of Top 200 Prescribed Drugs in the US as a Resource for Pharmacy
Teaching, Training and Practice – PMC (nih.gov)
10 most common medications in the United States (medicalnewstoday.com)
Statin Market: Global Industry Trends, Share, Size, Growth, Opportunity and Forecast 2023-
2028 (researchandmarkets.com)
Finding the Balance Between Benefits and Harms When Using Statins for Primary
Prevention of Cardiovascular Disease: A Modeling Study: Annals of Internal Medicine: Vol
170, No 1 (acpjournals.org)
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Sources :
Statin side effects: Weigh the benefits and risks – Mayo Clinic
[1] https://www.youtube.com/supported_browsers?next_url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.
com%2Fwatch%3Fv%3Dx3BzgZqFuZc
[2] Breast Cancer Survival Drops With Sugar Intake | NaturalHealth365
[3] Manage Doom Fatigue With These Strategies | NaturalHealth365
[4] Own the Cardiovascular Docu-Class – Stop Cardiovascular Disease
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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