.
L’anatomie est l’étude des structures / la physiologie l’étude des fonctions du corps humain / la pathologie, l’étude des dérèglements de ces structures et fonctions. L’embryologie est une branche de l’anatomie qui s’intéresse à la mise en place progressive de ces structures organiques.
Ainsi, le corps humain se constitue, dans le ventre de la mère, à partir de l’oeuf fécondé, sur le schéma du développement de trois feuillets tissulaires superposés :
.
.
La physiologie étudie le fonctionnement et les régulations de grands systèmes, qui impliquent parfois des tissus très divers, comme par exemple la physiologie cardio-vasculaire. Ces études évaluent aussi bien le niveau moléculaire (par exemple les effet de la quantité de potassium dans le sang sur la contraction cardiaque) que les niveau cellulaire et tissulaires et les aspects dynamiques de l’organisme.
« Structures et fonctions sont indissociables » disaient déjà les médecins chinois il y a 5000 ans !
.
Le corps humain possède plusieurs niveaux de complexité :
.
Notre corps contient 37 200 milliards de cellules de 200 types différents.
– système tégumentaire : 2 m2 de peau, les poils, les ongles et les cheveux (phanères).
– système musculaire : plus de 600, 40% du poids du corps, qui mobilisent celui-ci (aspect fonction), sous commande du système nerveux.
– système nerveux : central (encéphale et moëlle épinière), périphérique (nerfs sensitifs et moteurs), et système autonome para et ortho-sympathique (gère les organes internes et les viscères de façon automatique et inconsciente)
– système respiratoire : plus de 20 000 cycles respirations par jour, assure l’approvisionnement en oxygène du sang, et le rejet de CO2 et de déchets gazeux.
– système cardio-vasculaire : 5 litres de sang, et pas loin de 100 000 km de réseau de vaisseaux artériels et veineux. Il véhicule l’oxygène et les nutriments vers les cellules, et le CO2 et les déchets vers les organes d’élimination (émonctoires). Un deuxième réseau draine les déchets et la lymphe, le système lymphatique, qui a aussi un rôle immunitaire.
– système endocrinien : ensemble des glandes, en inter-relation ou non, sécrétant les hormones, s’occupant de l’homéostasie, et des processus évoluant sur de longues périodes (croissance, reproduction, adaptation au stress …). Les hormones sont véhiculées par le sang.
.
.
L’homéostasie est le maintien des fonctions vitales dans certaines limites compatibles avec le fonctionnement normal de l’organisme (cf. les travaux de Claude Bernard, au 19ème siècle), un peu à la façon d’un thermostat qui règle la température de votre habitation. C’est le dérèglement progressif (ou brutal) de ces fonctions de régulations qui est la cause de la plupart des maladies.
On distingue en médecine différents « systèmes » (ensembles de tissus travaillant en synergie, avec les mêmes régulations) :
.
L’homéostasie, qui va assurer l’ensemble des fonctions de nutrition, d’excrétion, de reproduction, de croissance et cicatrisation, etc …, est régulée par un ensemble de « contrôle en retour » (« feed-back » en anglais) où chaque déséquilibre est perçu par un récepteur qui va alerter un centre de régulation qui corrigera ce déséquilibre en agissant sur un (ou des) effecteur(s) par : « rétro-inhibition » ou « rétro-activation ».
Un parfait exemple de ces régulations nous est fourni par la température corporelle, stable à 37°. Divers mécanismes seront impliqués dans la thermorégulation, comme le frisson (en cas de froid) ou la transpiration (en cas de chaleur excessive).
La communication entre les différentes parties de l’organisme est essentielle à l’homéostasie. Les systèmes nerveux et endocrinien captent et transmettent les informations nécessaires à cet équilibre.
.
On peut considérer que l’ensemble de l’organisme est auto-régulé par des « thermostats » hiérarchisés. C’est en agissant assez spécifiquement sur ces différentes régulations que l’homéopathie (en occident) et la Médecine traditionnelle chinoise (en orient) prétendent agir et restituer la stabilité du milieu intérieur.
.
Contractilité = capacité des cellules musculaires de se raccourcir
Excitabilité = faculté de percevoir les changements (stimulus) de l’environnement et d’y réagir de manière adéquate. Exemple : Si trop de CO2 dans le sang, chimiorécepteurs interviennent et envoie des messages aux centres de l’encéphale qui régissent la respiration et le rythme respiratoire s’accélère.
.
Le terme « métabolisme » englobe toutes les réactions chimiques qui se déroulent à l’intérieur des tissus. Il se définit comme le rapport entre l’anabolisme (ensemble de réactions de construction tissulaire à partir des nutriments) et le catabolisme (ensemble des réactions de destruction et d’élimination des déchets).
Ces réactions sont dépendantes de la fourniture d’énergie (oxygène + sucres = ATP – dans les mitochondries) et régulées par les hormones sécrétées par le système endocrinien. Ces réactions implique l’existence de besoins vitaux (nutriments, oxygène, eau, ainsi que température et pression atmosphérique adéquates).
.
Les émonctoires sont les organes d’élimination des déchets organiques. Il existe quatre émonctoires principaux :
La peau et les muqueuses constituent des émonctoires accessoires, qui vont se manifester dans certaines conditions pathologiques.
.
Position et orientation anatomique :
.
Pour décrire les parties du corps, nous utiliserons une position standard appelée « position anatomique » qui est celle du « garde à vous », avec les paumes tournées vers l’avant. Nous préciserons ensuite différents axes et plans :
.
Le corps est également constitué d’un ensemble de cavités et de membranes, exemple : boite crânienne et dure-mère, cavités nasales et sinus, thorax et plèvre + péricarde, abdomen et péritoine, synoviales articulaires, qui vont délimiter les secteurs et bien sûr auront un rôle de barrière anatomique dans de nombreuses affections.
.
A noter en plus, la division de la cavité abdominale et pelvienne en 9 régions délimitées par 4 plans (très utile cliniquement)
.
.
L’imagerie médicale (échographie, radio, scanner, IRM) et les endoscopies permettent à présent de mieux connaître et comprendre la complexité de l’intérieur du corps humain, comme ses variations anatomiques (parfois importantes).
.
Cette fiche vous a plu ? N’hésitez pas à en regarder d’autres sur notre site didactique : www.medecine-integree.com
Vous souhaitez approfondir vos connaissances en « Formation académique » avant de vous lancer plus avant dans une formation pratique en médecines douces ? Inscrivez-vous à nos deux modules de télé-enseignement de ces connaissances médicales de base, renseignements personnalisés : henry.jeanyves @ gmail.com
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils