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« Mange ! » … Chez l’enfant, la prévalence de l’obésité est en nette augmentation (10 à 12 % des enfants de 6 à 12 ans, soit le double des années quatre-vingt). On admet qu’il y a obésité quand le poids mesuré est supérieur de 20% au poids attendu pour la taille.
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La courbe de croissance (carnet de santé) permet de reconstituer la cinétique du dépassement de poids. On y juxtaposera les évènements familiaux : naissance d’un collatéral, décès, séparation, entrée à l’école, changement de mode de garde … et on précisera l’existence d’une obésité familiale (sur 3 générations), d’un diabète gras ou d’une hypothyroïdie (goitre).
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L’examen clinique devra être soigneux afin d’éliminer une cause organique (hyper-corticisme, insuffisance hypophysaire, syndrome de Prader-Willi …). Les habitudes alimentaires seront passées au crible (rythme, contenu, lieu et ambiance des repas) et l’on s’enquièrera de ses activités physiques présentes et passées.
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Aucun conseil restrictif ne sera donné (malgré une demande souvent pressante) avant l’étude du cahier alimentaire (on tiendra compte des vacances scolaires, source fréquente de changements d’habitudes).
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La seconde consultation, après la période convenue de transcription des habitudes alimentaires spontanées, est celle qui confronte l’enfant et ses parents à leur demande. Il est important de féliciter l’enfant pour la part active prise dans cet historique précieux qui va permettre l’établissement d’une diététique adaptée. Il faut aussi déculpabiliser tous les acteurs d’un programme à long terme, aux objectifs raisonnables :
1/ des apports caloriques normaux pour l’âge (besoins de la croissance), ce qui limitera de plus un comportement compensatoire pathologique. On évitera les édulcorants : il s’agit de déshabituer l’enfant du goût sucré.
2/ des apports répartis en quatre repas quotidiens, en insistant sur le complément protéiné qui sera pris au petit déjeuner. On insistera aussi sur la nécessité de supprimer le grignotage (souvent machinal, quand l’enfant est seul à la maison ou qu’il regarde la télévision).
3/ la prise de trois légumes verts par semaine (au moins) et sur la suppression de toute boisson sucrée (Soda et Coca-Cola ® demeureront interdits !).
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Si les premiers résultats sont encourageants, on pourra aller plus loin en passant à un régime hypocalorique (mais jamais moins de 75% des apports normaux pour l’âge) et en conseillant une activité physique pour améliorer son image corporelle.
Les remèdes homéopathiques ont un effet particulièrement net chez l’enfant. Dans certains cas, il faudra alterner ceux-ci (en fonction bien sûr des signes cliniques présentés). Ainsi, chez les enfants obèses présentant une Trisomie 21, on utilisera souvent Baryta carbonica, Pulsatilla et/ou Thuya occ.
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A noter que la prévalence de l’asthme est deux fois plus importante chez les enfants en surpoids. D’autre part, toutes les études démontrent que les enfants obèses qui ne corrigent pas leurs habitudes alimentaires, deviennent des adultes obèses et souvent diabétiques.
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Cas particulier de l’adolescent boulimique :
C’est un comportement pathologique fréquent à l’adolescence, qui apparaît dès 12 ans chez les filles (1,1% de la population), mais que l’on rencontre aussi chez les garçons (0,2%). Il se caractérise par des périodes d’absorption brève, mais compulsive de nourriture (au moins deux fois par semaine, avec sensation de perte de contrôle). S’y associe des comportements compensatoires récurrents : vomissements provoqués, abus de laxatifs, période de jeûne, exercice physique excessif. Ils présentent en outre des troubles fonctionnels à type de céphalées, gastralgies, dorsalgies, troubles du sommeil et symptômes anxio-dépressifs.
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Cette situation coïncide généralement avec une crise des relations intrafamiliales, notamment avec la fratrie, des séparations ou des pertes (décès ou divorce des parents), ou encore des ruptures sentimentales personnelles. Les études sur les conduites alimentaires montrent que le passage de la boulimie à l’anorexie mentale est assez fréquent. Dans les deux cas, il est souligné des failles précoces du développement, accentuées par l’expérience de l’adolescence. Un suivi psychothérapique long est indispensable.
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Les besoins nutritionnels des femmes varient en fonction des périodes de leur vie :
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A l’adolescence, on observe trois sujets principaux de préoccupation : l’obésité, l’anémie ferriprive (40% des jeunes des zones urbaines, favorisée par des troubles des règles) et des troubles du comportement alimentaire (boulimie et/ou anorexie). D’une façon générale, les adolescentes gagnent à être supplémentées en vit. B6, C, D et E, en folates, en Calcium (constitution du capital osseux) et en Fer.
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A l’âge adulte, l’état nutritionnel est susceptible d’influer sur la fonction ovarienne (sensibilité à l’augmentation et à la réduction de masse grasse). Pour procréer, les besoins en vitamines A et D, en folates (indispensable pour la fermeture du tube neural), en Calcium et en Fer, sont également plus élevés.
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Chez la femme âgée, on observe fréquemment (25% des plus de 65 ans, 45% des plus de 85) une malnutrition chronique avec pour conséquence une fonte musculaire, une ostéoporose et un déficit cognitif. L’apport de vitamines B6, D, et E, de Calcium, d’Iode et de Sélénium, ainsi que de protéines (intérêt d’une supplémentation régulière) s’avère alors indispensable.
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A partir de 300 Kg, la mobilité devient problématique ! Pour en arriver là, il faut ingurgiter en moyenne 300 x 30 = 9 000 K.Calories par jour … Dès lors, il faut identifier les personnes qui ravitaillent la patiente, pourquoi et comment ?
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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