SYMPHYTUM OFFICINALE
Borraginacée européenne (comme la Vipérine), plante de terroir humide, velue, aux feuilles engainantes et aux inflorescences retombantes. Corole en tube allongé, boudé par les abeilles et les bourdons, aux trompes trop courtes pour atteindre le nectar. C’est le rhizome charnu et ramifié qui est médicinal, récolté de septembre à mars.
NOM FRANÇAIS : Grande consoude, Herbe à la coupure (Ang.: Comfrey / Esp.: Consuelda)
PRINCIPES ACTIFS : Alcaloïde pyrrolizidinique (attention car hépatotoxique en TM), mucilages 30%, tanins, gommes, amidon et acide silicique.
Il est courant de trouver des recettes culinaires à base de consoude. Cependant soyez vigilants, car la présence d’alcaloïdes pyrrolizidiniques, toxiques pour le foie et potentiellement cancérigènes du foie (hépatotoxique) en fait un aliment à consommer avec parcimonie et modération. Certains déconseillent fermement de la consommer par voie orale. Hildegarde de Bingen indiquait d’ailleurs déjà en son temps « la consoude prise sans raison renvoie la pourriture à l’intérieur », de quoi finir de vous dissuader…
Sa teneur en protéines et potassium, mais surtout en vitamine B12, particulièrement recherchée par les végétariens et végétaliens, en faisait pourtant un allié remarquable.
INDICATIONS traditionnelles (en grande partie tombée en désuétude) : hémostatique (saignements) et vulnéraire (abcès dentaires).
Reminéralisante (la plus efficace sur les pseudarthroses et les lésions cartilagineuses des hémophiles).
HOMEOPATHIE diathésique : remède du groupe du Calcium (Kollitsch p. 114). Douleurs des fractures et des contusions osseuses, douleurs par contusions du globe oculaire.
PSYCHE (B.Vial) : « Fait la sourde oreille aux ragots ? »