SYZYGIUM JAMBOLANUM (ou Eugenia Syzygium)

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Arbre de l’Asie méridionale qui affectionne les climats chauds et humides. Il peut atteindre une quinzaine de mètres de hauteur. Les feuilles, opposées, sont allongées et pointues. Les fleurs, disposées en bouquets sommitaux, sont caractéristiques des Myrtacées, avec de nombreuses et spectaculaires étamines de couleur crème.

Le fruit est une baie de couleur jaune de 2 à 4 cm de diamètre, dont les tissus internes se distendent formant ainsi un fruit « creux » contenant souvent une graine unique devenue libre comme dans un grelot. Ce fruit est comestible, consommé à la façon des Goyaves, bien que moins recherché.

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NOM FRANÇAIS : jamrosat, Jamelongue ou jambrosade, jambosier, jam-rose ou pomme rose

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PRINCIPES ACTIFS : Tanins, Alcaloïde et un principe hypoglycémiant

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HOMEOPATHIE diathésique : remède du groupe du Phosphore (Kollitsch p. 312) :

1. Diabète sucré avec soif et polyurie
2. Eruptions prurigineuses et ulcères (diabétiques)

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Le laboratoire Heel le prépare sous forme de « Syzygium compositum »: Syzygium D8 avec Secale D6, Lycopodium D4 + Natrum sulf. D10 + Plumbum D 18 + Sulfuricum acid. D8 + Lacticum acid. D4, etc …

Remède préconisé dans les complications vasculaires du diabète (10 gouttes trois fois par jour).

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  Syzygium fruits

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Syzygium jambolanum a trouvé une place respectable à la fois dans la pratique clinique et la recherche en raison de la présence de divers composés phytochimiques actifs et de leur utilité dans une grande variété de conditions.

La présente étude a examiné le mécanisme moléculaire anti-glycation (responsable de nombreuses complications dans le diabète sucré) de la teinture mère Syzygium (MT), 30C et 200C sur l’albumine sérique humaine glyquée (HSA) par des approches multi-spectroscopiques et microscopiques.

Les résultats ont montré que Syzygium inhibait le processus de glycation, ce qui corrobore son utilisation dans la pratique clinique à la fois pour la prise en charge symptomatique et pour prévenir les complications. D’autres recherches sont nécessaires pour établir l’utilité clinique et les mécanismes moléculaires.

Réf. de l’étude originale :
Nilima S Bangar, Selvan Ravindran, Shamim A Shaikh, Nilesh Shah, Rashmi S Tupe. Homéopathie 2024 mai ; 113(2):98-111. DOI : 10.1055/S-0043-1771024. https://lnkd.in/gsR6bRap