De graves confusions sémantiques sont usuellement faites dans la littérature naturo et homéopathique, au sujet des mots « terrain », « diathèses » et « constitution », ainsi il faut par exemple se méfier des traductions anglo-saxonnes car le mot « diathesis » signifie en anglais « constitution » !
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— le sujet dans l’espace (structure) = sa constitution exemple : les 3 types tissulaires de Nebel,
— le sujet dans le temps (fonction) = sa diathèse (ou « fragilité ») ex.: 3 « miasmes hahnemaniens »
— le sujet dans le moment (information) = sa maladie : troubles de gravité croissante (réaction = tempérament pour certains auteurs)
— le sujet dans son équilibre cybernétique = son « terrain » : structure + fonction + information
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Max Tétau, dans un article sur l’allergie, écrit : « On entend par terrain d’un individu l’ensemble de ses caracté- ristiques physiologiques, métaboliques et psychologiques, dont une partie est déterminée héréditairement (le codage génétique) et l’autre modelée par des stimuli en provenance du monde extérieur depuis la fécondation jusqu’à la période actuelle où nous voyons le malade. Dans chaque individu il y a un donné et un acquis, un déterminé et un à-déterminer, lequel est déjà, dans une certaine mesure, prédéterminé. L’ensemble forme le terrain conditionnant en grande partie le futur du sujet« .
Les auteurs francophones a rapidement remplacé le concept hahnemannien de « maladie chronique » (ou miasmatique) par le terme de « diathèse ». En effet, si la maladie est « le résultat d’une réaction individuelle de l’organisme à une cause (connue ou non), qui peut être accidentelle, toxicologique ou contagieuse« , la diathèse, selon le Petit Robert, est « une disposition générale d’une personne à être atteinte simultanément ou successivement par des affections présumées de même origine, mais avec des manifestations différentes« .
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Ce concept s’est développé, en recouvrant (plus ou moins bien) les anciennes descriptions hippocratiques :
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En réaction, une tendance au rejet de la notion de « diathèses » apparaît chez certains homéopathes : »Le concept de maladies miasmatiques doit être considéré comme un monstre sacré homéopathique dont aucune étiologie précise ne se dégage et dont les tableaux cliniques flous peuvent correspondre à des états nosologiques diversifiés. Cet écroulement doit permettre une restructuration de la séméiologie homéopathique sous l’éclairage des connaissances scientifiques modernes » (Conan-Meriadec 1973).
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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