Le diagnostic de laboratoire des maladies infectieuses fait appel à deux grands types de techniques :
.
La mise en évidence d’une réponse immunitaire dans un processus infectieux, si elle est facile à mettre en oeuvre, peut aussi parfois poser des problèmes d’interprétation. C’est le cas notamment :
.
Les méthodes de diagnostic direct et indirect sont complémentaires, mais pour une même maladie, l’une ou l’autre peut être plus intéressante selon les cas (âge, traitement, durée d’évolution).
.
Ensemble des méthodes de détection, quantification ou typage dont la cible est un acide nucléique (ADN ou ARN). La PCR (ou Polymerase Chain Reaction et méthodes dérivées) est la méthode de diagnostic moléculaire la plus utilisée.
.
.
Cet outil de biologie moléculaire est très spécifique et permet de détecter de façon reproductible de très faibles quantités d’agents pathogènes dans des prélèvements de nature variée.
.
Deux amorces (oligonucléotides d’environ 20 bases) spécifiques du fragment à rechercher et situées à chaque extrémité de la cible sont utilisées comme « têtes chercheuses ». Ces amorces sont incapables de s’hybrider de façon efficace ailleurs que sur le fragment ciblé, ce qui explique la spécificité de la PCR.
Une fois la cible trouvée, une enzyme thermostable (la Taq Polymérase) synthétise de façon très fidèle de nouveaux fragments d’ADN similaires à ceux de la séquence originale présente dans le prélèvement.
Ces cycles d’hybridation des amorces et de polymérisation d’ADN sont répétés au moins 30 à 50 fois aboutissant à une multiplication exponentielle de la séquence cible originale.
Cette amplification explique la sensibilité des techniques PCR (ou plutôt leurs seuils de détection très bas : la présence de quelques copies de génome viral donne naissance en deux heures à plusieurs milliards de fragments identiques).
.
Lorsque le génome à rechercher est un ARN (virus à ARN, comme pour le Covid-19 !), une étape préliminaire à la réaction de PCR permet de réaliser une copie du fragment cible d’ARN en ADN grâce à une enzyme isolée des rétrovirus : la transcriptase inverse (ou Reverse transcriptase). On parle alors de RT-PCR.
.
.
En ce qui concerne le diagnostic sérologique de la tuberculose :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils