.
La musicothérapie est aujourd’hui utilisée dans de nombreuses institutions soignantes et éducatives spécialisées. L’apport de la musique y est important car elle permet de créer ou recréer des liens communicationnels que seul « l’art » autorise. A ce titre, elle fait partie des « art-thérapies », et s’oriente essentiellement vers des personnes « en panne » de possibilités de communication.
.
Son abord par les patients est simple car « faire de la musique » est à la portée de tous, puisque « chaque silence, chaque son est le début ou la fin de quelque chose, d’une relation ou d’une histoire ». C’est souvent à partir d’un grognement, d’un borborygme, d’un cri ou d’un soupir, ou encore d’un début de mélodie, mais encore plus dans la simple prosodie de notre langage que la musique s’immisce, organisant une temporalité, une rythmicité qui permettent au sujet de s’inscrire dans une boucle de relation qui l’aide à se construire.
.
Il est maintenant convenu qu’il existe de multiples approches relationnelles grâce à « la musique » : traditionnellement, il existe des protocoles de musicothérapies dite « réceptive » (écoute de musiques enregistrées selon un agencement particulier) et de musicothérapie dite « active » qui fait appel à la participation instrumentale ou vocale du « patient ».
.
Nous pourrions dire que dans les deux cas, la musique en elle-même ne « dit rien » mais ELLE FAIT DIRE ! S’adressant subtilement au corps physique, émotionnel et intellectuel, elle convoque ces différents registres de façon naturelle et souvent spontanée.
De l’enfant né prématurément (mais déjà dans le ventre de la maman) jusqu’aux personnes âgées ou en fin de vie, en passant par toutes formes de pathologies ou de handicap, la musique « met en mouvement ».
.
Ce mouvement est physique
Ce mouvement est psychique
Il ouvre à une forme de créativité inscrite dans les potentialités de chacun, et ne demande qu’à s’épanouir dans les multiples « jeux » que la musicothérapie propose, et auxquels il « participe ». Nous sommes donc dans un cadre spécifique qui « parle » à chacun, parce que le monde est « son », y compris dans ses formes d’expression les plus archaïques.
.
Si le terme de musicothérapie est à la fois très ancien et très novateur, il induit l’idée de soin par la musique, lieu où le sujet ne peut pas ne pas communiquer, sachant que tout comportement en présence d’autrui a valeur de communication.
A ce titre, la musicothérapie est l’utilisation judicieuse de la musique comme outil thérapeutique pour maintenir, rétablir ou améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle.
.
.
LES TECHNIQUES PSYCHO-MUSICALES et CORPORELLES
Pendant ces deux jours de formations nous expérimenterons au travers de techniques psychomusicales et corporelles, différentes pratiques faisant appel à :
.
Un enrichissement de la relation interpersonnelle dans le respect et le non-jugement, de soi et des autres.
.
Formatrice : Sophie GUGLIANDOLO
Psychanalyste, Musicothérapeute, Thérapeute Psychocorporelle. Fondatrice de l’association RENCONTRER SA VOIX®
Accompagne depuis une vingtaine d’année des personnes et des groupes en Séances individuelles thérapeutiques
Ateliers, Stages et Séminaires. Cours de piano (pédagogie du touché)
Formatrice auprès d’associations d’aide à la personne, en proposant différentes pratiques : Qi Gong, Méditation, Marche en conscience, Jeûne, Sons énergétiques et thérapeutique, Improvisation vocale.
2, rue du Monument 69670 VAUGNERAY
Tel. 06 72 80 05 18 / rencontrer.savoix@orange.fr
www.rencontrer-sa-voix.fr
.
Sensibilisation à la musicothérapie, exemples de questions d’examen :
Questions 1. Depuis quand existe la musicothérapie ?
2. Est-ce que toutes les musiques peuvent elle être thérapeutiques ?
3. Il existe deux axes de musicothérapies, Lesquels ?
4. Quand débute l’histoire sonore de l’individu ?
5. Comment s’appelle cette écoute pour le fœtus dans ses premiers mois de gestation.
6. Depuis quand intervient la musicothérapie dans les institutions ?
7. La musicothérapie intervient aussi dans quelles autres techniques ?
8. Quel autre support fait partie de la musicothérapie ?
9. Quelle différence il y a entre la musicothérapie active et réceptive.
10. Qu’est ce qui vous a le plus interpellé et touché dans la musicothérapie ?
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils