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La thyroïde est une glande en forme de papillon située à la base du cou, sous la pomme d’Adam.
Elle récupère l’iode alimentaire qu’elle va fixer sur deux hormones: la T4 (thyroxine = 75%) et T3 (triiodothyronine = 25%, mais trois fois plus active). La conversion de T4 en T3 se fait à l’aide d’oligoéléments (Cuivre, Fer, Magnésium, Sélénium et Zinc). T3 et T4 vont être sécrétées dans le sang et augmenter l’activité cérébrale et le métabolisme de base. Ce qui explique que quasiment tous les tissus sont concernés par les hormones thyroïdiennes qui ont un ont un effet calorigène. Leur carence ralentit tous les métabolismes / la fabrication excessive va l’activer.
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La progestérone a un lien important avec les hormones thyroïdiennes T3 et T4. Voici les principaux points à retenir :
— Conversion de T4 en T3 : La progestérone est nécessaire à la conversion de l’hormone thyroïdienne T4 (inactive) en T3 (active). La T3 est l’hormone qui a un impact sur l’énergie, la chaleur corporelle, et le métabolisme. Si la progestérone est basse, la conversion de T4 en T3 peut être entravée, ce qui peut mener à des symptômes d’hypothyroïdie même si le taux de T4 est normal….
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— Hypothyroïdie et progestérone : Chez les femmes, la progestérone commence à chuter vers 35-40 ans, ce qui peut impacter la fonction thyroïdienne. Si une femme a des symptômes d’hypothyroïdie, il est important de considérer son niveau de progestérone et de s’assurer qu’il n’y ait pas de carence.
— Équilibre hormonal : Un déséquilibre entre les œstrogènes et la progestérone peut aussi bloquer la thyroïde. Il est donc important d’avoir un bon équilibre entre ces deux hormones pour une fonction thyroïdienne optimale. Un excès d’œstrogènes peut aussi bloquer la thyroïde1.
— THS et thyroïde : Il est important de savoir que lors d’un traitement hormonal substitutif (THS), la progestérone doit être toujours associée aux œstrogènes, car la progestérone va agir comme un modulateur pour éviter les effets négatifs des œstrogènes, et permettre une meilleure fonction thyroïdienne
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Biologie : la présence d’anticorps ATPO, ATG et ARTSH est retrouvée dans de nombreuses affections thyroïdiennes :
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Il convient – avant tout – d’arrêter d’utiliser les dentifrices au fluor, car cet allogène prend la place de l’Iode dans la thyroïde et induit des pathologies diverses … Il faut se rappeler qu’avant les années 50, on utilisait le fluor comme freinateur de la thyroïde ! Ceci explique sans doute l’actuelle explosion des pathologies thyroïdiennes, les extraits thyroïdiens étant passés à présent en première position des prescriptions en France, soit sur 1 ordonnance sur 20 !
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Il n’est pas rare qu’une petite protubérance se forme sur la glande thyroïde. On donne le nom de nodule thyroïdien (du latin nodulus, petit noeud) à cette masse. Environ 5 % de la population serait porteuse d’un nodule visible à l’œil nu ou détectable par la palpation du cou et ce, sans en être nécessairement incommodée. Pour des raisons qu’on ignore encore, les nodules sont quatre fois plus fréquents chez les femmes que chez les hommes.
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Le méridien (branche interne) du Foie traverse la glande thyroïde, ce qui explique les NODULES liées à des phénomènes émotionnels = « nœud du QI du foie » dit la MTC. C’est aussi la thyroïde (l’endocrine du pôle Cœur) qui commande l’ovulation (l’ovaire est l’endocrine du pôle Poumon), ce qui explique la fréquence des troubles des règles lors de la plupart des affections thyroïdiennes.
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Même si les nodules sont habituellement asymptomatiques, il est important de recevoir un diagnostic si l’on soupçonne leur présence, car environ 5 % des masses palpables sur la thyroïde sont cancéreuses. De plus, il arrive qu’un nodule, qu’on nomme alors « toxique », produise un excès d’hormones thyroïdiennes.
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échographie de la thyroïde
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L’exploration d’un nodule thyroïdien (de diamètre supérieur à 1 cm) repose sur l’examen clinique et sur quatre examens :
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Types de nodules à la thyroïde :
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Biopsie : à l’aide d’une fine aiguille, le médecin aspire l’intérieur du nodule. L’échantillon de tissu ou de liquide est alors examiné au microscope. Cela permet de connaître la nature, bénigne, douteuse ou cancéreuse, du nodule, ainsi que le type de traitement à proposer :
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Les nodules bénins de petite taille qui ne causent pas de symptôme ne sont pas traités. Ils sont simplement suivis régulièrement durant les visites chez le médecin (par exemple, tous les 6 à 12 mois) afin d’observer leur évolution.
L’ablation du nodule ou de la thyroïde (thyroïdectomie sub-totale) est indiquée pour traiter les nodules cancéreux ou suspects.
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Homéopathie complexiste : Reckeweg R14 Quieta (sédatif) et R20 Euglandin (R19 si homme)
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3/ Les hyperplasies simples (goitre) :
Personnes à risque :
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Goitre de compensation en volume d’une hypo-activité glandulaire (familiale le plus souvent) :
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Remède complexe de Heel : SPONGIA-Injeel (4/12/30/200 DH aa)
Goitres hypo ou eu-thyroïdiens : Badiaga complexe n° 47 (lab. Lehning)
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NB. pour la MTC, les nodules thyroïdiens sont souvent liée à :
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La « maladie de Basedow » est une hyperthyroïdie d’origine immune (présence d’AC anti récepteur à la TSH qui induit une stimulation intense de la glande entière + exophtalmie). Pour plus de détails, voir le chapitre correspondant.
NB. demandez un test IMUPRO, car les auto-immunités sont souvent induit / entretenues par des intolérances alimentaires !
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Remèdes homéopathiques les plus souvent utilisés (HYPER) :
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Plantes utilisables :
NB. un goitre peut se « Basedowifier » !
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Autres causes possibles d’hyper-thyroïdie :
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Conseils : Eliminez les dentifrices au fluor (qui prend la place de l’iode), proposez un régime Seignalet (si MAI) et évitez les aliments freinateur thyroïdiens = Soja, Arachides, Brassicacées (choux, radis, moutarde …), Millet, Maïs, Manioc …
Les 9 signes d’un manque d’iode sont :
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Par ailleurs, selon une Revue médicale Suisse, 45 % des patients souffrant d’hypothyroïdie seraient soit sur-traités, soit sous-traités. Bref, près de la moitié des malades suivraient un traitement inadapté. Dans le cas des hypothyroïdies dites « subcliniques » (déséquilibre de la TSH, mais pas de l’hormone T4), aucune étude n’a démontré le bénéfice du Levothyrox. Par ailleurs, des recherches ont démontré qu’en cas d’hypothyroïdie légère (85 % des cas), le médicament ne serait pas plus efficace qu’un placebo.
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Sources :
— Luc Portman, « Comment prescrire les hormones thyroïdiennes ? » Revue Médicale Suisse 2009, volume 5 p. 758-762
— Stott DJ, Rodondi N, Kearney PM et ali. « Thyroid Hormone Therapy for Older Adults with Subclinical Hypothyroidism ». N Engl J Med. 2017 Jun 29;376(26):2534-2544.
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Myxoedème (congénital, acquis ou post thérapeutique), précédée et accompagné ou non d’un goitre. Symptômes inverses de l’hyperthyroïdie : visage inexpressif, bouffi, cheveux clairsemés et secs, ralentissement intellectuel et affectif, prise de poids, hypercholestérolémie…
Les formes frustres sont fréquentes chez le sujet âgé : le diagnostic biologique se fait sur une augmentation de la TSH et une baisse de la T4.
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Homéopathie complexiste (lab. Heel) :
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Autres causes d’hypothyroïdies :
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Phytothérapie :
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Organothérapie / Sérothérapie : hypothyroïdie uniquement
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Oligo-éléments :
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Micro-éléments (cf. M. Dubray)=
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Anthroposophie = Chelidonium cupro culta
+ Colchicum (as) / Scrofularia nodosa (si) / Cyclamen (na)
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Aromathérapie = Ont été proposé l’HE de Myrrhe, Marjolaine, Verveine tropicale, Giroflier, Myrte … selon le cas (si possible BNS) mais en phase de décompensation aiguë seulement !
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Micronutrition : IODIUM… est un complément alimentaire (lab. Physionat) qui contribue :
Boite de 30 gélules : 1 gélule / jour au repas du soir. CI en cas d’hyperthyroïdie
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NB.2 La chirurgie de la thyroïde est délicate, du fait de la présence dans cette glande :
NB.2 Dans certains cas (actrices américaines !), on pourra réaliser la thyroïdectomie par voie transaxillaire (avec assistance robotique), méthode complexe, mais qui réduit à néant le préjudice esthétique d’une cicatrice du cou !
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Cas clinique d’un goitre (probablement Calcarea iodata) et sa répertorisation homéopathique, avec trois logiciels différents :
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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