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blank  Les toux chroniques

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La toux permet d’éliminer les sécrétions des bronches et facilite ainsi la respiration. Les médicaments contre la toux doivent être utilisés avec précaution.

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Causes de la toux :

Infections – telles que laryngite, bronchite, bronchectiasies.

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Irritation mécanique –

  • Inhalation de poussière
  • Gaz irritants
  • Fumées chimiques
  • Odeur piquante
  • Tabagisme
  • Corps étranger dans le larynx ou les bronches
  • Carcinome bronches ou plèvre : n’hésitez pas à demander une radiographie !
  • Œdème pulmonaire : ausculter aussi le coeur !

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Il existe de nombreuses formes de toux qui peuvent être regroupées en deux familles : les toux sèches (sans production de glaires) et les toux grasses (avec production de glaires). Ces dernières sont des toux utiles, car elles dégagent les voies respiratoires et contribuent à la guérison. Cependant, toux sèches et toux grasses peuvent devenir épuisantes, en particulier lorsque des quintes se déclenchent la nuit et perturbent le sommeil.

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Quand la toux est importante, elle peut provoquer une irritation de la gorge et une insomnie lorsqu’elle est nocturne. Une toux qui se manifeste dans le cadre d’une infection courante n’entraîne généralement pas d’autres complications. Celles qui peuvent survenir sont liées non pas à la toux elle-même mais à sa cause et varient selon les cas. La toux n’est pas une maladie, mais un symptôme provoqué par une irritation de la gorge, de la trachée, des bronches ou, parfois, des oreilles. De nombreuses affections peuvent déclencher une toux :

  • — Une grippe  : la toux s’accompagne alors souvent de fièvre, de maux de tête ou de courbatures.
  • — Une infection respiratoire : rhume, bronchite, pneumonie, coqueluche, etc… rhino-sinusite : Sticta pulmonaria (s)
  • — L’asthme, pour lequel la toux, généralement sifflante, peut être le premier signe d’une crise qui se traduit alors par des difficultés respiratoires potentiellement graves.
  • — Une pneumopathie d’hypersensibilité (à la capsaicine des piments par exemple)
  • — Les bronchites chroniques : la toux est très grasse et persistante. La production de glaires persiste plusieurs mois dans l’année jusqu’à devenir quasi-permanente.
  • — Des problèmes cardiaques (en particulier chez les personnes âgées) : Arnica (hg)
  • — Lorsqu’un corps étranger est inhalé, il provoque également des accès répétés de toux.
  • — Le froid ou des substances irritantes pour les voies respiratoires (fumée, poussière, par exemple) sont aussi à l’origine de toux.
  • — La nervosité, une timidité excessive ou un tic nerveux.
  • — Certains médicaments (par exemple contre l’hypertension artérielle : IEC par exemple) peuvent être à l’origine de toux chronique
  • — Un reflux gastro-oesophagien, avec comme traitement homéopathique : Asa foetida (au)

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La prévention de la toux passe par la prévention de sa cause. On peut néanmoins insister sur le fait que certaines affections des voies respiratoires associées à une toux sont dues à l’usage du tabac. Prenez les mesures nécessaires pour arrêter de fumer ou, mieux encore, ne commencez jamais la cigarette !

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Traitement classique

La toux, en particulier lorsqu’elle est grasse et bien supportée, est utile. Pour faciliter l’élimination des glaires, le médecin peut prescrire des fluidifiants bronchiques. La prescription de médicaments destinés à diminuer ou supprimer la toux (médicaments antitussifs) ne se fait que lorsque celle-ci est sèche. Leur usage n’est pas conseillé en cas de toux grasse. Les antitussifs se divisent en plusieurs catégories : antitussifs opiacés, antitussifs antihistaminiques et antitussifs non opiacés et non antihistaminiques. Parmi ces médicaments, on en trouve certains qui associent la substance antitussive à un fluidifiant bronchique. Cette association n’est pourtant pas logique.

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Homéopathie selon l’horaire d’aggravation d’une toux 

Surtout « Nocturne » :

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* Première partie de la nuit =

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  • Belladonna … le premier sommeil, à 21h (une heure après s’être endormi)
  • Aralia racemosa (mg) … asthmatiforme, avec éternuements

* à 22h (sans se réveiller) = Chamomilla, Lachesis (ge), Verbascum (am)

* à 23h = Arnica (hg), Carbo vegetabilis

* de minuit à 1 heure = Aconit (s), Spongia (io) … toux sèche qui peut être aboyante, creuse. Respiration haletante. Peur de l’étouffement. Pire dans une pièce chaude, pire en position couchée.  Drosera (30CH 1 dose)

* de 2 à 5 heures = Antimonium tartar., Causticum, Kalium iodat., Kalium carb.

* à 5 heures = Ammonium carbonicum (avec nez bouché)

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* au réveil = Coccus cacti (ca)

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* toute la nuit = Cuprum ars., Hyosciamus (ca), Mephitis put. (cu), Phosphorus (pensez y pour une toux sèche ou rauque, avec oppression thoracique) …

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Surtout « Diurne » :

  • Bryonia alba (ph) …toux dure et sèche qui fait mal à la poitrine et à la tête. Le moindre mouvement aggrave sa toux.
  • Corralium rubrum (s) … quinteuse, avec céphalée
  • Euphrasia (s) … avec conjonctivite
  • Ipeca (ph) … aggravé à la chaleur, extectoration avec vomissements ou nausées, mais langue propre (ce n’est pas digestif),
  • Medorrhinum … amélioré la nuit et couché sur le ventre.

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Toux « aggravée en mangeant » = Spongia (io)

Toux « aggravée après le repas » (Kent) = Antimonium tartar. (langue sale), Carbo vegetabilis, Kalium bichr. et Nux vomica

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Jour et nuit :

  • Silicea … toux sèche la nuit, grasse au réveil
  • Calcarea phos. … toux rebelle au moment de la dentition
  • Rumex (am) … toux sèche, incessante, violente, chatouillement dans la gorge. Pire en se découvrant. La toux empêche de dormir. Pire encore, s’il inhale de l’air froid.

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Pensez à l’étiologie barométrique :

  • Le brouillard = Hypericum (asthme ++)
  • Changement de temps vers froid = Calcarea carbonica
  • Changement de temps vers l’humidité = Natrum sulfuricum, Dulcamara (na) ou Thuya occ.

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Toux grasse, sans expectoration, pensez à : Causticum / Kalium sulf. / Phosphorus / Sepia

Toux grasse, avec expectoration : Pulsatilla (si), le nez est bouché, crachats épais, jaunes ou verts.

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Toux après vaccin, pensez à : Thuya occ., Silicea, Sulfur, TK ou Pertussinum (par accès).

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Arbre décisionnel proposé pour la toux (école d’homéopathie indienne) :

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Répertorisation :

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Cas pratique :

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L’approche allopathique est moins spécifique :

blank                                                                                            Formule du 19ème siècle !

Homéopathie complexiste :

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Phytothérapie : 

— Les pétales du coquelicot, qui est un cousin sauvage du pavot, sont souvent utilisés dans le traitement de la toux spasmodique de l’enfant. Riche en mucilages, le coquelicot facilite l’expectoration des glaires pulmonaires et possède des propriétés adoucissantes qui permettent de calmer les toux sèches. Elle possède également des propriétés légèrement sédatives grâce à sa richesse en alcaloïdes, utiles contre les irritations de la gorge, et d’une aide précieuse pour lutter contre la coqueluche. Les pétales de coquelicot sont adaptés aux enfants et aux personnes sensibles.

— Expectorante, émolliente, la pulmonaire est connue pour soulager les toux grasses et les affections bronchiques grâce à sa forte teneur en mucilages. Elle contient également de l’allantoïne aux vertus cicatrisantes et de l’acide silicique. Selon la théorie des signatures, elle était autrefois préconisée pour lutter contre la tuberculose à cause de ses grandes feuilles tâchées.

Bon à savoir : Grâce à la synergie des composants qu’elle contient naturellement (mucilages, acides chlorogénique et rosmarinique), la pulmonaire facilite le transit intestinal. En application externe, elle favorise la cicatrisation des plaies et apaise les peaux sèches.

— Intéressante dans les cas de pharingyte et d’angine rouge non compliquée, la bugle rampante est riche en iridoïdes aux propriétés anti-inflammatoires et en tanins. Ceux-ci ont une double action, à la fois en protégeant les muqueuses et en asséchant les sécrétions excessives.

Bon à savoir : La bugle rampante était réputée au Moyen Age pour ses vertus cicatrisantes et vulnéraires (c’est-à-dire capable de guérir une plaie). Elle est aujourd’hui utilisée comme décontractant musculaire, en association avec d’autres plantes.

— La primevère possède naturellement des composés qui provoquent et fluidifient les sécrétions bronchiques, elle est donc indiquée dans le traitement des toux grasses ou pour faciliter l’expectoration et l’élimination de mucus. Elle est également connue pour son action antibactérienne et antivirale. Enfin, légèrement sédative, elle apaise les maux de têtes et névralgies.

Précautions d’emploi : Ne pas utiliser en cas de gastrite ou d’ulcère gastrique. Ne pas utiliser en cas d’allergie aux primulacées. Respecter les doses recommandées.

— La racine de guimauve contient près de 20 % de mucilages, ce qui en fait une plante de prédilection dans le traitement des toux sèches irritantes, de l’asthme et de l’hypersécrétion bronchique, avec sa cousine la mauve (Malva sylvestris). Elle est émolliente, antitussive et légèrement laxative. La guimauve est également un anti-inflammatoire que l’on qualifie de cortisone-like.

Précautions d’emploi : Ne pas consommer en même temps que d’autres médicaments car la guimauve pourrait diminuer l’efficacité de ceux-ci. Ne pas consommer d’alcool lors des prises. Faire preuve de précaution en cas de diabète car la guimauve contient naturellement beaucoup de sucres. Respecter les doses recommandées.

Bon à savoir : Pour apaiser les gencives douloureuses des nourrissons, il est très efficace de leur donner un bâton de racine sèche de guimauve qu’ils pourront mâchouiller à loisir ! Au contact de la salive, les mucilages formeront un gel aux vertus adoucissantes.

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