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Le phénomène de transition et détransition ??

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Il s’agit de la clinique dite de la « transidentité« , un phénomène de plus en plus fréquent chez les adolescents qui s’autodiagnostiquent ou sont diagnostiqués très (trop?) rapidement en « dysphorie de genre » et demandent à faire une transition (changement de sexe), soutenus par certains psychiatres, psychologues et médecins qui les orientent vers des prises en charge hormonales ou chirurgicales irréversibles (mammectomies etc …). 

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Certains psychologues travaillent spécifiquement sur le cas des adolescents : le mal-être de certains est très rapidement catégorisé de ce côté, sans interrogation ou investigation suffisante au niveau psychothérapique. Alors que l’adolescence est par définition une période de remaniements en tous genres, et en particulier du côté de l’identité sexuée, sexuelle, narcissique, dans le rapport au corps, etc… Mais il y a des enjeux idéologiques très puissants derrière et notamment sur les réseaux sociaux (lobbies LGBT+ etc) qui parfois « attrapent » ces jeunes en mettant du sens sur leur mal-être et font valoir la solution miracle du « devenir trans », avec des pratiques reconnues comme sectaires. Et la « détransition », c’est justement ces jeunes qui regrettent quelques années plus tard et font valoir qu’ils ont été orientés trop rapidement, alors qu’ils n’avaient pas effectué de travail psychique au préalable.

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En général ceux qui veulent interroger, investiguer sur cette demande de l’ado et se montrer prudents avec ces solutions toutes faites (il y a souvent des psychopathologies associées à prendre en compte), sont rapidement taxés de « transphobes ». En lien avec les enjeux sur l’identité sexuée certains  praticiens travaillent depuis quelques mois en CMP à Paris, dans le cadre d’une consultation qui reçoit les jeunes aux prises avec ces problématiques, dans une perspective clinique et sans se positionner d’un côté ou d l’autre. Voici l’idée : 

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La « dysphorie de genre à l’adolescence » est un fait clinique contemporain particulièrement complexe, d’évolution exponentielle, qui pose des questions à la fois sur le plan psychopathologique et sur le plan des pratiques. Cette clinique fait écho à des questions socio-culturelles et anthropologiques, essentielles à approfondir aujourd’hui.

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.Elle est définie par le DSM5 comme « la souffrance accompagnant une inadéquation entre identité de genre et sexe assigné à la naissance ». Le débat actuel se situant entre ceux qui défendent la déconstruction de la différence sexuelle au profit de la diversité et de la « fluidité non binaire entre les sexes » et ceux qui s’attachent à dialectiser la différence entre les sexes, garante de l’altérité et s’inscrivant dans la continuité de la théorie freudienne de la bisexualité psychique.  

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Voici l’Observatoire qui soutient ces démarches, dont les membres m’ont proposé d’intervenir dans ce cadre :

https://www.observatoirepetitesirene.org/

Si cela vous parle, vous pouvez signer leur appel. Ils sont à la fois très soutenus par de nombreux scientifiques (médecins, psychanalystes, chercheurs), juristes et journalistes, et violemment attaqués notamment par les associations militantes qui les ont par exemple empêchés physiquement de tenir une conférence à l’université de Genève, il y a quelques mois !

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Pauline Arrighi : « Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique« 
Journaliste, spécialiste des questions de droits des femmes et de bioéthique, Pauline Arrighi vient de publier « Les ravages du genre » (Cerf), ouvrage dans lequel elle analyse la progression du phénomène transgenre et ses conséquences sur les adolescents, mais aussi pour l’ensemble de la société.

Une femme est un être humain, qui a le plus souvent, sauf exception, deux chromosomes X et un certain rôle dans la procréation. Elle peut, sauf anomalie médicale, porter un enfant. Cette définition n’est pas futile. La division de l’humanité en deux, sauf exceptions, est importante biologiquement comme socialement.

Une nouvelle définition de ce que sont un homme et une femme est arrivée récemment. Elle veut s’affranchir de la biologie. Normalement, on définit quelque chose par des critères observables. Les femmes et les hommes ont des caractéristiques observables dans l’ADN et dans le corps.

Aujourd’hui, on essaie d’ignorer des critères factuels, au profit de nouveaux critères très nébuleux : « Je suis une femme parce que je me sens femme. » C’est tautologique et cela n’explique rien. La définition repose donc sur un discours. Est une femme qui se considère comme telle et la société doit s’adapter à cela.

La définition du mot « genre » a aussi évolué. Au départ, cette notion permet de distinguer la réalité du corps des rôles sociaux ou des traits de personnalité, qui lui sont associés. Ce n’est pas parce que les femmes portent les enfants et accouchent qu’elles doivent se cantonner aux rôles domestiques. À l’inverse, les hommes ne sont pas naturellement dominants. Distinguer la biologie du corps et le rôle social est un vrai progrès.

Pourquoi y a-t-il plus de jeunes filles qui détestent leur corps que de jeunes garçons qui détestent leur corps ? La raison principale est qu’il est plus compliqué dans notre société d’être une jeune fille qu’un jeune garçon. Les adolescentes subissent plus de violences sexuelles et souffrent plus des impacts de la puberté.

« Le problème c’est que plusieurs études fiables montrent que cela n’aide pas les jeunes. » Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique avec des comorbidités. Il faut explorer les causes de la demande de transition. Puis il faut voir si le trouble persiste à l’âge adulte. Personne ne dit que les trans n’existent pas. Le problème est de confondre un trouble avec une identité, qui peut être réclamée par n’importe qui ou qui peut masquer d’autres problèmes.

Les autistes sont également surreprésentés chez les adolescents trans. Pourquoi ?

L’autisme fait partie des troubles qui peuvent être confondus avec la transidentité, notamment celui des jeunes filles qui est moins bien diagnostiqué que celui des garçons. Lorsqu’une jeune fille éprouve des difficultés avec les rôles sociaux liés à la féminité et qu’elle a du mal à interagir avec les autres filles, parfois cela peut être des symptômes de troubles autistiques. Malheureusement, les psys et le corps médical proposent souvent trop rapidement à ces enfants une transition médicale, voire chirurgicale, qui, souvent, est lourde de conséquences et ne résout rien.

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