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Les troubles de l’apprentissage sont évoqués quand les performances de l’enfant à des tests standardisés, passés de façon individuelle, portant sur la lecture, le calcul ou l’expression écrite sont nettement au-dessous du niveau escompté, compte tenu de son âge, de son niveau scolaire et de son niveau intellectuel. Il faut les distinguer des variations normales des acquisitions culturelles et des difficultés scolaires qui naissent de facteurs socioculturels ou de difficultés sensorielles (visuelles ou auditives).
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Les difficultés scolaires interfèrent de manière significative avec le passage de classe ou les activités de la vie courante qui nécessitent de savoir lire, compter et écrire (DSM V). La prévalence de ces troubles chez les enfants d’âge scolaire est de 2 à 10 %.
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Définition : Déficit sévère et durable de l’acquisition de la lecture, chez un enfant d’intelligence normale, normalement scolarisé.
Diagnostic : Niveau de lecture inférieur aux capacités intellectuelles
Le trouble apparaît vers l’âge de 7-8 ans. La lecture est lente et composée d’erreurs nombreuses : omission, distorsion de mots. La compréhension est limitée. Il existe des difficultés de rappel, d’évocation et de séquentialité des lettres et des mots. Seuls, sont reconnus et mémorisés quelques mots simples.
Des troubles émotionnelles sont souvent associées : anxiété, sentiment de honte. Des perturbations plus graves peuvent survenir : perte de l’estime de soi, dépression.
Complications : difficultés, puis échec scolaire.
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Evaluation :
Hypothèses étio-pathogéniques : cause probablement multifactorielle
Diagnostics différentiels :
Conduite à tenir :
L’enfant dyslexique doit être (dans la mesure du possible) scolarisé en classe normale. Attention au risque de créer de la maladie là où il n’y a qu’une difficulté passagère ou un rythme de maturation différent.
Les troubles de l’apprentissage du calcul sont rarement isolés et le concept de dyscalculie est discuté.
Diagnostic : Trouble présent dès 8 ans (CE2), mais variations possibles entre 6 ans (CP) et 10 ans (CM2). Difficultés dans le maniement des concepts arithmétiques. Difficultés dans le choix de stratégies pour la résolution de problèmes abstraits, chez un enfant aux compétences intellectuelles par ailleurs normales.
Complications : difficultés, puis échec scolaire.
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Evaluation : Bilan psychologique avec tests d’intelligence, éventuellement consultation de Pédopsychiatrie.
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Diagnostics différentiels :
Conduite à tenir : Soutien scolaire – Adaptation du système scolaire. Si besoin, rééducation spécifique.
Trouble de l’expression écrite, la dysorthographie fait généralement suite à une dyslexie. Diagnostic : Le niveau d’expression écrite est inférieur au niveau attendu :
Des troubles émotionnels sont souvent associés : anxiété, sentiment de honte.
Des perturbations plus graves peuvent survenir : perte de l’estime de soi, dépression.
Complications : difficultés, puis échec scolaire.
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Evaluation :
Diagnostics différentiels :
Conduite à tenir : Soutien scolaire – Adaptation du système scolaire. Rééducation spécifique. Si besoin, prise en charge des troubles associés, psychologiques.
Certains enfants présentent une écriture particulièrement maladroite voire illisible. Parfois, l’écriture est très lente. Cela entraîne des difficultés scolaires.
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L’examen doit rechercher particulièrement :
Le bilan psychomoteur et le bilan psychologique permettent d’éclairer les raisons de la dysgraphie. En fonction de chaque cas particulier, la conduite à tenir s’oriente vers :
Complication : difficultés, puis échec scolaire.
Evaluation :
Diagnostics différentiels :
Conduite à tenir : Soutien scolaire – Adaptation du système scolaire
Rééducation spécifique. Si besoin, prise en charge des troubles associés, psychologiques.
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Les agités impatients : « Mon enfant est infernal, à l’école il n’écoute pas, ne tient pas en place et n’arrive pas à jouer avec ses camarades. A la maison, ce n’est pas mieux : nous n’en pouvons plus !« .
L’évocation d’un tel tableau par les parents renvoie à ce que le DSM5 appelle THADA, c’est à dire « Trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention« . Lors de ces affections, on observe souvent des troubles de LA FIXATION (mémoire récente), quelques remèdes typiques (mais n’hésitez pas à consulter un professionnel) :
* Avec agitation constante : perte de mémoire complète, dit un mot pour un autre, cauchemars, nombreux petits oublis. Coléreux et très dispersé. Il tend à détruire, frappe, griffe, horreur d’être touché. Oublieux, il répète les questions qu’on lui pose avant d’y répondre.
* Avec déficit : passif, timidité, bougon, arriération mentale, lent d’esprit habituel, faibles acquisitions, faibles fixations, difficulté à fixer son attention, « s’embrouille », long à réfléchir.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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