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La cardiologie fut une des premières disciplines à sortir du tronc commun de la médecine. Successivement considéré comme le siège de la chaleur humaine, réceptacle de l’âme, le cœur apparaît rapidement comme le symbole de la vie.
Nous différencierons ainsi deux grandes catégories d’affections cardiaques :
Un bilan de biologie fonctionnelle (BNS) permettra de réguler ces phénomènes sous-jacents au troubles de rythme. S’il existe une hyperlipémie (cholestérol haut), on aura intérêt à conseiller la prise d’acide gras Oméga 3 (et arrêter l’hypolipémiant, qui ne sert à rien et génère beaucoup d’effets secondaires désagréables !).
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Les anticoagulants pourront être utilisés selon les circonstances, car les troubles du rythme facilitent les embolies (AIT). Ils appartiennent à 3 classes = l‘aspirine et les Anti-vitamines K (AVK = Sintron) sont déjà anciens, les anticoagulants oraux (AOD = Xarelto … bloque certains métabolismes du foie, comme les statines !) sont entrés dans la pratique : l’effet s’installe rapidement et la dose fixe permet de se passer du contrôle biologique. Le risque de saignement intracrânien est moindre qu’avec les AVK, néanmoins ces médicaments présentent des limitations d’emploi, en particulier l’insuffisance rénale.
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tracé d’ECG
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Dans la pratique, on observe 3 types de troubles :
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L’électrocardiogramme sera l’examen d’orientation indispensable :
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A – Palpitations (appelées « extrasystoles » par le monde médical)
Contractions prématurées et fortes du cœur, provoquée par une excitation anormale du SN autonome du myocarde. Souvent phénomène isolé et passager (émotionnel ou digestif), elles peuvent durer des heures et frappent le moral du malade.
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Origine NERVEUSE
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Origine DIGESTIVE : Nux vomica (abus de tabac, d’alcool), Carbo vegetabilis … flatulences
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Origine TOXIQUE
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Dans un contexte d’H.T.A.
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En cas de fibrillation auriculaire non valvulaire, la prévention du risque d’accident vasculaire cérébral est essentielle. L’aspirine et les antiagrégants plaquettaires n’ont pas d’indication dans ce contexte. Le choix s’impose entre les antivitamines K (ex.: Sintrom – qui réduit le risque d’AVC de 64%, mais nécessite une surveillance biologique par INR) et les anticoagulants oraux directs, dont l’incidence des hémorragies cérébrales est plus faible et qui ne nécessite pas de surveillance par l’INR. Cependant, leur dose devra être adaptée en fonction de l’âge, d’un faible poids ou d’une insuffisance rénale éventuelle.
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Origine CARDIOPATHIES
L’ablation de la fibrillation auriculaire par radiofréquence
La fibrillation auriculaire est une anomalie du rythme cardiaque, provoquée par des signaux électriques désorganisés provenant des oreillettes. Cette perturbation du rythme cardiaque porte atteinte à l’orchestration des contractions normales, coordonnées entre les oreillettes et les ventricules, compromettant la capacité du cœur à envoyer efficacement le sang dans le corps. Chez les personnes atteintes de fibrillation auriculaire, l’activité électrique du nœud sinusal est désorganisée, ce qui provoque une contraction anarchique des oreillettes. Ces contractions irrégulières ne permettent pas de remplir correctement les ventricules avec le sang, ce qui entraîne aussi une irrégularité des contractions ventriculaires. La fréquence cardiaque peut atteindre jusqu’à 100 à 175 battements par minute ou plus.
La fibrillation auriculaire peut provoquer un évanouissement, une sensation de faiblesse, et conduire à la formation de caillots de sang ou à d’autres complications.
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Cette intervention utilisée pour traiter la fibrillation auriculaire (FA) vise à éviter le battement rapide des cavités supérieures du cœur, par petites brûlures des tissus, isolant et bloquant ainsi les déclencheurs de la FA dans les veines pulmonaires qui conduisent le sang au cœur. Cette technique introduite en cardiologie depuis la fin des années 1980 consiste à utiliser les effets des courants de radiofréquence pour supprimer certaines tachycardies. Les courants de radiofréquence sont transmis vers l’intérieur des cavités cardiaques par l’intermédiaire d’un cathéter (câble électrique recouvert d’une gaine en plastique).
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Ils provoquent à son extrémité une brûlure de très petite taille (0,5 cm2) dans une zone préalablement repérée comme étant déterminante dans le déclenchement des troubles du rythme. Outre le cathéter destiné à transmettre le courant de radiofréquence, d’autres cathéters sont généralement utilisés afin de localiser très précisément la région cible. Ces cathéters sont introduits sous anesthésie locale par ponction d’une artère ou d’une veine au niveau de l’aine et (ou) du cou. Ils sont placés à l’intérieur des cavités cardiaques sous contrôle télévisé.
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B – Tachycardie (coeur rapide) :
Le flutter auriculaire est un trouble du rythme supra-ventriculaire responsable d’une tachycardie régulière, perturbant la fonction de la pompe cardiaque. Le risque qu’il entraine est celui de la formation de micro-caillots au sein du flux vasculaire perturbé, ceux-ci se manifestant par des embolies périphériques (dont de petits ictus répétés : absences ou paralysies segmentaires) et nécessitant la prise d’un traitement anti-coagulant.
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C – Bradycardie (cœur lent – risque de syncopes) :
Mais pensez aussi à : Abies nigra, Baryta carb., Berberis (al), Cannabis ind., Dulcamara, Hydrastis, Oleander (pb), Opium, Physostigma (mn), Staphysagria, Veratrum viride …
A partir d’un certain âge, il faudra envisager la pose d’un « pace-maker »!
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A noter, pour les praticiens homéopathes, les sensations « comme si … »
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Remède complexe de O.A. Julian pour le bloc auriculo-ventriculaire : Iberis amara (na) + Rauwolfia + Moschus aa 3 DH
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Formules complexes du lab. Reckeweg (Allemagne) :
—> Dr. Reckeweg® R 2 Aurin … toujours ! 20 gouttes, 1 à 3 fois par jour … Affections fonctionnelles du cœur : arythmie, tachycardie, extrasystoles (Aconit D6, Arnica D3, Aurum mur. D6, Cactus D4, Crataegus D1, Digitalis D3, Ignatia D6, Kalium phos. D4, Laurocerasus D3, Spigelia D3, Valeriana D2).
—> Dr. Reckeweg® « R 31 » Contraemin 10 gouttes, 1 à 3 fois par jour … Troubles du rythme cardiaque sur anémie (vide de sang du foie) (Aranea diadema D30, Arsenicum iodat. D6, China D6, Ceanothus americ. D6, Ferrum mur. D6, Lycopodium D12, Sulfur D30).
—> Dr. Reckeweg® « R 44 » Hypotonol 10 gouttes, 1 à 3 fois par jour … Troubles du rythme cardiaque sur Hypo TA et fatigue, après accouchement ou maladies infectieuses (Crataegus D1, Laurocerasus D3, Oleander D3, Sarothamnus D2)
—> Dr. Reckeweg® « R 66 » Arrhythmin 10 gouttes, 1 à 3 fois par jour … Troubles du rythme cardiaque, suite d’endocardite ou d’infarctus (Amni visnaga D2, Iberis amara D3, Leonorus cardiaca D2, Oleander D3, Spartium scoparium D2, Sumbulus moschatus D2).
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Anthroposophie : « Cardiodoron » =
Avec, si :
Maladie de Bouveret (tachycardie paroxystique du sujet jeune) : = Arsenicum album D15 + Levico D6 + Nicotiana tabacum D20
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MTC = 5 Coeur et 6 MC (au niveau du poignet) règlent le rythme du coeur
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Phytothérapie :
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Organothérapie / Sérothérapie : Intestin grêle +++ si trouble du rythme (cf. MTC : entraille du coeur), avec :
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Oligo-éléments : Manganèse-Cobalt et Soufre (si auto – intoxiqué)
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Micronutrition :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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