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La seconde édition du Congrès international de médecine naturopathique (ICNM) s’est tenue en juin 2022 à Paris. Elle a réuni des naturopathes et étudiants venant de 46 pays différents pendant trois jours de conférences passionnantes autour des médecines naturelles. Y étaient représentées 14 écoles, fédérations nationales ou associations professionnelles de naturopathie. Ce nouveau rendez-vous annuel devrait se concrétiser par la création prochaine d’une « »fédération mondiale de naturopathie ». Sa raison d’être : constituer un espace d’échanges entre les différents pays, devenir un interlocuteur privilégié pour des instances comme l’OMS et participer à la reconnaissance de la profession par l’harmonisation des législations nationales.
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En France, personne ne s’occupe réellement de prévention. Il existe bien une stratégie nationale de la prévention, mais personne n’est là pour la mettre en œuvre sur le terrain. Les médecins pratiquent la vaccination, mais n’ont pas le temps de suivre les habitudes alimentaires et le mode de vie des patients. Qui aurait pu tirer la sonnette d’alarme pour la vitamine D lors du Covid19 ? Qui aurait pu assurer un suivi des recommandations de l’Académie de médecine liées à la vitamine D ? Les naturopathes, si leur métier avait été reconnu !
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De manière plus générale, la présence de naturopathes aurait permis aux Français d’être mieux préparés contre l’épidémie. Non pas pour soigner. Seuls les médecins peuvent soigner les malades, quand ils y sont autorisés.
Les naturopathes, en revanche, aident leurs clients à rester en bonne santé. Leur rôle est de nous maintenir en forme. Malheureusement, ce métier n’existe pas officiellement. Il existe des formations diplômantes de qualité. Mais elles ne sont pas reconnues officiellement.
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Les naturopathes aident leurs clients à améliorer leur hygiène de vie. Ils utilisent les forces de la nature pour renforcer le terrain des personnes qu’ils aident. Ainsi, ils cherchent à éliminer les quatre plus grandes causes de maladies qui sont :
1/ la mauvaise alimentation : ils aident à choisir les produits, à faire les menus, à garder de bonnes habitudes alimentaires. Ils peuvent rappeler par exemple que le risque de développer un cancer diminue de 25% chez les personnes qui mangent bio !
2/ le manque d’activité physique qui joue sur la santé cardiaque, le diabète et même les capacités cognitives !
4/ la pollution, ennemi invisible, qui réduit les capacités respiratoires, perturbe les hormones et favorise la toxicité du corps.
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Le naturopathe fait un bilan de vitalité. Il ne s’occupe pas des maladies. C’est le rôle du médecin. Il observe son client, lui pose des questions, fait le point sur son hygiène de vie, l’aide à faire les bons choix pour éviter d’affaiblir son corps. Il prend en compte son histoire, son tempérament naturopathique. Il lui propose des recommandations adaptées. C’est un accompagnement simple et bienveillant. Le dialogue entre le naturopathe et son client permet d’établir un programme d’hygiène vitale.
En France, la profession est déjà en partie structurée. 1600 naturopathes sont réunis au sein du syndicat OMNES. Il existe également une Fédération des Écoles de Naturopathie qui recense 6000 naturopathes en exercice. D’autres professions liées à la prévention pourraient être reconnues, comme celle des nutritionnistes ou des herboristes.
Les ostéopathes, quant à eux, sont à présent reconnus par l’état, mais non remboursés par la sécurité sociale.
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En France, la vaccination fait office de prévention. Mais elle ne fait pas sortir les gens de chez eux. Elle ne les incite pas à manger mieux. Elle ne les aide pas contre la pollution. Pour cela, il faut de l’humain. Il faut des compétences.
Il faut des métiers de la prévention : naturopathes, nutritionnistes ou encore herboristes. Les 6000 naturopathes français formés au sein de collèges privés n’ont que des « certificats d’études » (et pas de « diplômes » !). Ils n’ont cependant pas attendu pour se mobiliser :
–> La FENA (Fédération Française des Ecoles de Naturopathie), ex Fénahman, crée en 1985, certifie chaque année, à travers un examen fédéral, de nombreux étudiants et stagiaires, formés au sein de 8 écoles agrées et de 1000 heures d’études en présentiel. Un code de déontologie encadre ensuite leur pratique. C’est peu quand on sait que 73 écoles privées se sont lancées dans cette discipline !
–> L’OMNES (Organisation de la Médecine Naturelle et de l’Education Sanitaire) certifie les praticiens et le SEN (Syndicat des écoles de Naturopathie) certifie les écoles.
–> Une structure a été crée pour la certification française des praticiens et des écoles auprès des assurances complémentaires : https://galieno.com/
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Le Portugal, l’Allemagne et la Suisse ont déjà reconnu et organisé l’enseignement de la naturopathie. Une « Union Européenne de Naturopathie » (UEN) et la « World Naturopatic Federation » (WNF) fédèrent toutes ces formations.
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Le ministère de la santé et celui de l’éducation nationale française l’ayant refusé, un diplôme national de « Conseiller en naturopathie » validé par le ministère de l’agriculture, a été créé, il y a quelques années, à Hyères (Var) dans le cadre de l’Agricampus. Nous soutenons ces professeurs et sommes partie prenante depuis plusieurs années, dans cet enseignement à plein temps, sur un an.
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Loin d’être concurrent, FFMI met les dossiers de son site à leur service et focalise ses efforts sur :
1/ le télé-enseignement : dossiers gratuits en ligne sur ce site (dossiers complémentaires transmis sur clef USB et webinaires à petit prix) pour les étudiants pouvant difficilement suivre l’enseignement d’une école locale (raisons multiples !)
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2/ la formation médicale continue, perfectionnement ou nouvelles branches d’études, pour les praticiens déjà installés ou les étudiants en fin d’études. En particulier sous forme de webinaires et de week-ends de formation intensive, qui vous proposent d’approcher – sous une forme pratique et intensive – quelques sujets ou disciplines centrales aux soins naturels.la
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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