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« Réflexion sur le tableau des corps simples : il est curieux de constater qu’en dehors du carbone, l’action des trois grands métalloïdes de la chimie organique n’a pas donné lieu à des pathogénésies. En effet, ni l’oxygène, ni l’azote, ni l’hydrogène ne sont employés, bien que cependant ce soit par rapport à leur action chimique que l’action chimique de tous les autres corps simples puisse être jugée … Une autre donnée nous est offerte par l’abondance avec lequel un corps se rencontre dans l’organisme : à de rares exceptions près, on peut dire que plus un corps est répandu dans l’organisme, plus les phénomènes pathologiques qu’il provoque soient fréquents et moins graves. Exemples : le Soufre, le Phosphore et l’Arsenic sont en abondance décroissante et en gravité croissante, de même le Sodium, le Potassium et l’Or ». Extrait de « Matière médicale thérapeutique » de P. Kollitsch.
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En effet, si les homéopathes sont passés maîtres dans l’art d’utiliser à des fins thérapeutiques les corps simples sous forme solide et liquide, ils ont, jusqu’à ces dernières années semble-t-il, oublié d’importants remèdes gazeux. Pourtant, l’ensemble du métabolisme de base de la vie est gazeux, comme l’avait déjà parfaitement compris R. Steiner au début du siècle (cf. son « Cours aux agriculteurs ») :
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Premier niveau : La vie, c’est C.O.N.H ! C’est à dire Carbone + Oxygène + Azote + Hydrogène, symphonie jouée à quatre instruments. Le Carbone et les trois éléments gazeux constituent les clefs du métabolisme cellulaire (oxydo-réduction) :
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Second niveau : comme l’ontogenèse répète la phylogenèse, la biosynthèse répète la biogénèse :
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Ces trois éléments constituent les clefs du métabolisme intermédiaire (biosynthèse immédiate).
— Tryptophane (a.a.) + décarboxilation = Sérotonine
— Tyrosine (a.a.) + hydroxylation = Dopamine
— Dopamine + hydroxylation = Nor-adrénaline
— Nor-adrénaline + méthylation = Adrénaline.
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Troisième niveau : le métabolisme énergétique
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La matière médicale homéopathique possède déjà plusieurs gaz dynamisés : Arsenicum hydrogenisatum (AsH3), Carboneum oxygenisatum (CO), Chlorum (HCl), Fluoricum acidum (HF), Ozonum (O3), Phosphorus hydrogenatus (PH3), Sulfurosum acidum (SO2), Sulfur hydrogenisatum (SH2)…
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Part relative des 4 éléments fondamentaux
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Mais la première application empirique de ces gaz fut sans conteste les cures thermales :
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La carbothérapie thermale (CO2) est un complément utile du traitement médical classique, de la chirurgie vasculaire et des angioplasties. Les eaux thermales de Royat (massif central – France) sont fortement gazeuses à leur émergence, le CO2 dissous (pur à 99,5%) ayant une puissante action vasodilatatrice, sous forme de bains carbo-gazeux ou de bains de gaz sec, associés dans certains cas à des insufflations sous-cutanées de ce gaz.
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Nous avons été les premiers à proposer ces remèdes gazeux en granules dilués et dynamisés (en 12 ch). Avec la « formule choc » : « Une cure thermale à domicile« , nous avons développé successivement deux coffrets d’isothérapie gazeuse séquentielle, associations de dix gaz, dont la posologie est simple :
Le tube n°10 ne sert que lors des épisodes aigus (on suspend alors le cycle).
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A – Coffret « All.Stop » pour le terrain allergique (action polydiathésique de type Yang – fonction) : O2 + H2 + CO2 + N2 + SO2 + CH4 + C2N2 + NH3 + CH2O et AsH3
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B – « Rhuma.Stop » pour arthrose et ostéoporose (action polydiathésique de type Yin – structure) : O2 + H2 + C2N2 + N2 + CH3SH + IH + C2H4 + SiH4 + SF6 et Sb (CH3)3
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Un problème d’adaptation posologique est parfois rencontré : le phénomène de relance métabolique peut entraîner une brève réactivation (heureusement de courte durée <12h) des symptômes du malade ou quelques nausées, céphalées, vertiges … Ce phénomène impose de suspendre les prises jusqu’à disparition de ces troubles. La reprise du cycle ne pose alors généralement plus de problème. Jeune ou personne sensible : possibilité 2 prises seulement par semaine (on change alors de tube toutes les trois semaines).
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Si l’amélioration survient en cours du protocole, on aura intérêt à aller jusqu’au bout, afin de consolider ce résultat. En cas de réponse incomplète, nous vous conseillons de reprendre le protocole initial (il reste assez de granules dans les tubes pour deux autres séquences, c’est à dire un an de traitement !). Il est à noter que l’homéopathie gazeuse permet également d’améliorer de nombreux cas d’asthénie, de nervosisme, d’insomnie, de boulimie ou d’anorexie, de tétanie et de convulsions…
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Attention néanmoins, l’effet objectif de « rajeunissement tissulaire » qui en fait les bons résultats et l’excellente acceptation, a sa contre-partie : une contre-indication dans les cas de cancer, par risque de stimuler une croissance tumorale anarchique !
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A la suite de l’arrêt de la vente de certains nosodes, suite à l’affaire de « la vache folle », puis des contrôles drastiques de divers organismes d’état sur les souches (stérilisées à haute température ?!), qui confondent nosodes et biothérapiques, nous avons été amené à concevoir des trousses « Nosodes-like » de quatre remèdes gazeux, destinés à remplacer les Nosodes pour l’avenir :
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Sous forme de 4 doses en 12 CH, à prendre une dose chaque dimanche, ce qui en optimise l’efficacité.
NB. La faculté de médecine a d’ailleurs découvert, il y a une dizaine d’années, les propriétés de vasodilatation et anti-agrégants plaquettaire du Monoxyde d’azoteou Oxyde nitrique (NO), gaz élaboré au sein des cellules endothéliales, qui est un puissant vasodilatateur des vaisseaux cérébraux qui, contrairement aux neurotransmetteurs classiques, diffuse sous forme de gaz dissous et agit à distance sans récepteur membranaire. Les neurotransmetteurs classiques, comme l’Acétylcholine, la Sérotonine, l’ADP agissent sur la microcirculation cérébrale par le biais de la formation de NO.
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Les coffrets et les doses des remèdes homéopathiques gazeux peuvent être commandés à la pharmacie des Bergues (Genève) pour les patients suisses, à nous-même directement pour le reste du monde.
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Homéopathie gazeuse, bibliographie :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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