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La « fièvre jaune »

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Maladie infectieuse grave due à un arbovirus infectant les grands singes des forêts équatoriales, transmis par piqûre de moustique (du genre Aedès aegypti) dans certaines régions tropicales.Historiquement, c’est cette maladie qui a été à la base de l’échec des travaux de percement du premier canal de Panama (1880) par Ferdinand de Lesseps.

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La fièvre jaune reste toujours une maladie fébrile hémorragique grave (15% de décès !) et relativement fréquente (200 000 cas/an) dans plusieurs pays africains et sud-américains, malgré l’existence d’un vaccin (95% de protection).

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Nous ne disposons d’aucun traitement allopathique efficace. L’extrême fragilité du malade demande une grande prudence dans l’application d’un traitement symptomatique.

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Pour le traitement homéopathique des patients atteints, voir dans la section « hôpital » de ce site, le chapitre « Fièvres infectieuses graves »

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La vaccination (virus vivant atténué) doit être effectuée dans un centre habilité par l’administration sanitaire (Institut Pasteur, CHU, compagnies aériennes), une seule injection suffit pour assurer une protection de dix années. Le service des vaccinations conseille : « dans la semaine qui suit celle-ci, d’éviter les excès d’alcool, les repas copieux et l’activité physique intense« .

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Un certificat de contre-indication doit être validé par le même centre. On ne vaccinera pas les personnes suivantes:

  • 1/ les femmes enceintes – sauf au cours d’une flambée de fièvre jaune, lorsque le risque d’infection est élevé
  • 2/ les personnes présentant des allergies graves aux protéines de l’œuf
  • 3/ les personnes présentant une immunodéficience grave due à une infection à VIH/sida symptomatique ou à d’autres causes, ou présentant des troubles thymiques.

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Les troubles fréquents de cette vaccination (5 % des vaccinés) lui sont rarement imputés, du fait que le voyageur s’est fait vacciner avant son départ et que les symptômes apparaissent après son retour en métropole : on aura plutôt tendance à penser à une parasitose, une intoxication alimentaire … Ceux-ci peuvent aller de la simple asthénie, maux de tête, courbatures, poussée de fièvre, aux manifestations allergiques (urticaire), arthralgies et même à la méningo-encéphalite. Nous avons eu un cas de décompensation diabétique, avec prise de trente kilogrammes en un trimestre ! 

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Les insecticides, les vêtements de protection et l’installation de moustiquaires aux fenêtres sont des mesures individuelles utiles, mais pas toujours suffisantes, contre cette maladie. Des campagnes de lutte contre les moustiques dans les zones touchées font également baisser le nombre de cas observés. Il faut remarquer que cette maladie n’existe pas en Asie.

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NB. Un vaccin inactivé, développé sur culture cellulaire, plus sûr, est actuellement à l’essai au USA (Monath et coll. « New England Journal of Medicine » 7 avril 2011.

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