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Maladie infectieuse des mammifères carnivores, elle se caractérise par une irritation progressive du système nerveux, suivie de paralysies et par la mort inéluctable du sujet en 3 à 5 jours ! L’animal infecté transmet le virus par sa salive en léchant une plaie ou en mordant l’homme (dite « rage furieuse »). Le virus se multiplie lentement dans le cerveau et les glandes salivaires (en moyenne 30 à 50 jours).
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Ce délai peut être mis à profit pour réaliser une vaccination « après-coup » (cas unique dans la stratégie vaccinale). Les anticorps sécrétés (5 injections, au 1er, 3, 7, 14 et 28ème jour) arrivant avant que le virus ne soit devenu quantitativement dangereux, cas à part dans l’arsenal vaccinal !
Ce fut la première grande réussite de Pasteur. Actuellement, on utilise un vaccin tué phéniqué, dont les complications sont essentiellement de type polyradiculonévritiques (5% des sujets). Les vétérinaires, les commerçants d’animaux, les égoutiers et le personnel des laboratoires spécialisés sont intéressés.
La vaccination contre la Rage est fortement développée au niveau animal dans une optique de santé publique humaine : les personnes vivant autour de l’animal sont « protégées » par la vaccination de celui-ci. Il existe plusieurs types de vaccins contre la rage :
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On utilise aussi des immunoglobulines antirabiques, qui seront administrée si les blessures sont étendues ou si elles touchent la tête. Il existe une règle absolue : quand un patient est mordu par un animal (rat, renard, chien, hyène …) et qu’il (ou son entourage) a pu capturer celui-ci : ne pas l’abattre, mais au contraire le mettre en quarantaine pour surveiller l’éventuelle apparition des autres symptômes de la maladie.
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Les laboratoires Pasteur-Mérieux-Connaught travaillent actuellement au Vietnam sur la faisabilité d’une association Tétracoq-Rage chez l’enfant, car dans ce pays, la maladie fait encore 500 morts par an.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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