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Que disent les sentinelles ?

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La première à s’exprimer est Hélène Banoun. Elle s’est intéressée aux chiffres de malades du Covid 19 qui se sont présentés chez leur médecin généraliste. En effet, les médecins généralistes, considérés comme la première ligne de soin et donc la plus vitale – ce sont eux qui repèrent les problèmes graves – sont tenus de notifier toutes les pathologies qu’ils diagnostiquent. Cela permet aux autorités de santé d’avoir un œil permanent sur les populations malades. Ce travail est effectué en France par le réseau Sentinelles ;  en Allemagne, par l’Institut Robert Koch et en Belgique par Sciensano.

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À partir de ces données, Hélène Banoun tire les conclusions suivantes : en France, l’incidence des infections respiratoires aiguës, dont le Covid 19, soignées par les généralistes, est stable depuis fin 2020. Il y a environ 100 malades d’infections respiratoires aiguës par jour pour 100 000 habitants. Lors du pic de l’épidémie en avril 2020, ce chiffre était de 400 malades pour 100 000 habitants.

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Les 3 variants successifs observés à Marseille : en jaune, le « chinois », en bleu le »variant « visons » et en rouge, le variant « anglais » !

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D’après Sentinelles, il y aurait 22 000 cas de Covid chez les généralistes par semaine contre 200 000 au niveau du gouvernement. Toujours d’après Sentinelles, le Covid ne représenterait plus que 3% des infections respiratoires aiguës chez les généralistes. Cela veut dire que 97% des gens qui vont chez leur médecin généraliste en avril 2021 pour une pathologie respiratoire ont un rhume, une grippe ou une autre pathologie. Ils n’ont pas le Covid 19.

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Il faut avouer que les tests PCR positifs effectués chez des personnes asymptomatiques, avec de grands coefficients de multiplication donnent un nombre effrayant de faux positifs (> à 40%, compte tenu de la trop grande amplification effectuée par les laboratoires !)

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Le dr. Hélène Banoun arrive à cette conclusion très surprenante : “Nous ne sommes pas en période épidémique !”. Evidemment, ces chiffres suscitent de nombreuses questions. Pourquoi sont-ils si différents de ceux mis en avant par les médias ou les gouvernements ? Pourquoi, s’ils sont avérés, les mesures de restrictions sociales sont-elles maintenues ? Que se passe t’il en ce moment ?

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Et les hôpitaux ?

Ils ont bien été saturés en mars/avril 2020 en France mais pas autant que ce que l’Italie ou l’Espagne ont pu connaître. Puis, ils semblent être restés sous tension depuis mais cela n’a pas grand chose à voir avec le Covid 19. C’est la situation chronique des hôpitaux.

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Elle existait avant la crise du Covid 19 qui n’a fait que mettre en lumière les dysfonctionnements de l’hôpital et le manque de lits pour les patients. La vraie problématique des hôpitaux aujourd’hui n’est peut-être pas le Covid 19 mais l’absence des patients atteints de cancer ou d’autres pathologies graves qui ne viennent pas se faire soigner ou diagnostiquer parce qu’ils craignent d’attraper le virus.

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La science est-elle toujours la science ?

Une fois de plus, comment expliquer la différence d’analyse entre les scientifiques officiels et les scientifiques indépendants ?

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L’une des explications que propose Jean-Michel Dominique, anthropologue de la santé, est qu’il existe une corruption systémique. Cela veut dire que ce ne sont pas les personnes qui composent le système qui sont corrompues mais le système lui-même. Jean-Michel Dominique explique ce phénomène par le fait que les grandes firmes pharmaceutiques possèdent les revues scientifiques internationales. Les chercheurs, en conséquence, ne sont plus libres.

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Dans le cadre de la crise du Covid 19, ce problème a été oublié, mais il est toujours présent. Il y aurait une proportionnalité entre la position anxiogène d’un expert sur le Covid 19 et ses conflits d’intérêts. Plus il sert Big Pharma, plus l’expert aura tendance à estimer que la situation est grave et que vous devez vous faire vacciner contre le coronavirus.

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À l’inverse, moins un expert est proche de l’industrie, plus il regarde les vrais chiffres et rassure les populations.

La compétence n’a rien à voir là-dedans. C’est ainsi que de grandes figures scientifiques telles que Didier Raoult ou Christian Perronne ont pu être vertement critiquées par les médias alors qu’ils sont absolument reconnus par leurs pairs !

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La corruption du système mondial de santé

Jean-Michel Dominique s’appuie sur les mots des experts eux-mêmes, de ceux qui viennent de l’intérieur. Ainsi en 2013, une étude de l’Université de Harvard, menée par Marc A Rodwin, intitulée Corruption institutionnelle et politique pharmaceutique, fait état de :“Pratiques répandues ou systémiques généralement légales qui sapent les objectifs ou l’intégrité d’une institution”. 

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Le texte précise encore :“Ces pratiques corrompent la recherche médicale, la production de connaissances médicales, la pratique de la médecine, la sécurité des médicaments et la surveillance du marketing pharmaceutique par les autorités de santé.

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Jean-Michel Dominique cite ensuite un rapport de la Commission européenne qui évoque “le secteur de la santé dans lequel la vulnérabilité à la corruption est généralisée”. Cette analyse serait également partagée par certaines agences des Nations Unies.   

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Mais ceux, dont les mots sont les plus durs, restent les principaux concernés : les responsables des grandes revues internationales. Ainsi en 2002, déjà, le rédacteur en chef du New England Journal of Medicine, Arnold Relman affirmait : “La profession médicale est achetée par l’industrie pharmaceutique, non seulement en termes de pratique de la médecine, mais aussi en termes d’enseignement et de recherche. Les institutions académiques de ce pays se permettent d’être les agents rémunérés de l’industrie pharmaceutique.

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Quelques années plus tard, en 2009, la rédactrice en chef Marcia Angell du même journal confirmait :

Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des recherches cliniques qui sont publiées, ni de se fier au jugement de médecins de confiance ou à des directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à cette conclusion à laquelle je suis parvenue lentement et à contrecœur au cours de mes deux décennies de travail de rédactrice en chef. »

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Ces deux personnalités sont des médecins en charge d’une des revues les plus influentes dans le monde médical. Leurs avis, les études qu’ils valident, leur travail, conditionnent la vie de millions de personnes sur terre !

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En 2015, c’est le patron d’une autre revue prestigieuse qui s’y met : Richard Horton, rédacteur en chef du Lancet, là encore une revue décisive en matière médicale. Il affirme sans hésiter :

La science a pris un virage vers l’obscurité (…) l’endémicité évidente des mauvais comportements en matière de recherche est alarmante.”.

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Aux Etats-Unis, Big Pharma paye des milliards de dollars en dommages-intérêts aux victimes des médicaments ou de vaccins. Les thérapies géniques fabriquées à la va-vite dans le cadre du Covid 19 ne feront sans doute pas exception à la règle. Mais l’industrie a déjà intégré ces coûts dans son business plan. Cela fait partie du modèle.

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En Europe, les fabricants de vaccins anti-covid ont même réussi à négocier de se faire rembourser les éventuels frais juridiques liés à d’éventuelles plaintes liées à leurs produits. Et cela ne choque aucun média officiel !

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Que pouvons nous faire ?

Il viendra un temps où il faudra nettoyer les écuries d’Augias. Cela viendra forcément à la fois d’une volonté populaire, politique et scientifique. Il y a de l’espoir : le système est vrillé, mais les gens qui y travaillent sont le plus souvent honnêtes.

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Sortir de la peur ? Les chiffres cités plus haut montrent que le pire de l’épidémie est passé. Les risques sont désormais limités … ce qui ne vous empêche pas d’être prudents comme pour tous les virus. Sortez ! Allez au soleil faire le plein de vitamine D ! Prenez soin de vous et de votre famille. Respirez !

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Le problème des co-morbidités :

— 34% des personnes décédées du Covid souffraient d’une maladie cardiaque.
— 38% étaient obèses.

— 40% faisaient un diabète de type 1 ou 2.

— 65% avaient de l’hypertension.

En tout : 9 victimes sur 10 présentaient déjà les signes d’une inflammation chronique.[1][2]

[1] Chiappetta, S., Sharma, A.M., Bottino, V. et al. COVID-19 and the role of chronic inflammation in patients with obesity. Int J Obes 44, 1790–1792 (2020). https://doi.org/10.1038/s41366-020-0597-4

[2] https://www.upi.com/Health_News/2021/07/15/diabetes-high-risk-condition-death/2781626314320/

Il est temps que nos responsables politiques et scientifiques changent de voie : il faut appliquer précocement les traitements qui marchent, sortir des confinements et des couvre-feux et retrouver une vie normale !

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