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La vitamine B3 st une vitamine hydrosoluble, encore appelée niacine (acide nicotinique). Elle est aussi appelée vitamine PP pour « pellagra preventive » car une carence en cette vitamine est responsable de la pellagre.
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La pellagre se manifeste par ce qu’on appelle la maladie des « 3 D » : « dermatite, démence et diarrhée« , et en l’absence de traitement, la mort peut s’en suivre. Les symptômes de la pellagre se traduisent par des irritations de la peau avec des rougeurs du visage, du cou et des membres (rougeurs qui ressemblent à un coup de soleil), une faiblesse musculaire, des étourdissements ou vertiges, des maux de tête, des nausées, des vomissements, des diarrhées, une perte d’appétit, une inflammation des muqueuses de la bouche et une langue rouge et enflée, ainsi que des troubles psychiques (mauvaise humeur, irritabilité, anxiété, dépression). Elle agit également dans le secteur vasculaire (réduction de l’HTA et du taux de cholestérol), la transmission de l’influx nerveux et la production d’énergie (cycle de Krebs).
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La vitamine B3 se retrouve principalement dans le lait, les légumes feuillus et les œufs.
Prise en trop grande quantité, elle entraine des désagréments (bouffées de chaleur, pigmentation cutanée, allergies …).
Teneur moyenne de certains aliments en vitamine B3 (mg. pour 100 grammes) :
Apports Journaliers recommandés selon la directive 90/496/CEE (AJR) = 18 mg.
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Simple, efficace, peu coûteux sans effet secondaire… Difficile de rêver prévention de cancer plus facile. C’est pourtant bien ce que propose une étude australienne présentée à Chicago à l’occasion du congrès annuel de la Société américaine d’oncologie clinique (Asco 2015) avec une prise quotidienne de vitamine B3 (ou vitamine PP), la nicotinamide.
Résultat : une réduction de 23 % du risque de cancer de la peau le plus fréquent, le carcinome, chez des personnes à haut risque. L’étude financée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale australien (NHMRC) a recruté près de 400 patients ayant eu au moins deux cancers de la peau (non mélanome) au cours des cinq dernières années. La moitié d’entre eux ont pris 500 mg par jour pendant un an, l’autre un simple placebo. Le résultat est sans appel : une baisse avérée de 23 % du nombre de cancers de la peau dans le groupe sous nicotinamide. Celle ci doperait en effet la capacité des cellules à réparer les dommages subis par l’ADN et protégerait le système immunitaire, selon des recherches menées sur des souris et de précédentes études cliniques.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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