Print Friendly, PDF & Email

Le traitement métabolique des cancers

.

À la différence des traitements ciblés qui ont la cote en matière de lutte contre le cancer, cette approche est à large spectre. Otto Warburg est le premier à avoir proposé l’idée que la façon dont le cancer utilise sa nourriture et obtient son énergie est en fait la base de cette maladie. Si le diabète est la maladie du manque de sucre au niveau cellulaire, le cancer est la maladie de la mauvaise utilisation du sucre au niveau des mitochondries : il y a fermentation (et donc croissance) au lieu de combustion !

.

Si la médecine conventionnelle a peu à offrir en dehors de l’approche standard « couper, empoisonner, brûler » (la chimiothérapie est un dérivé des gaz de combat !), de nouvelles données suggèrent que la cétose nutritionnelle pourrait à la fois prévenir et traiter la plupart des cancers. Contrairement aux enseignements conventionnels, ce ne sont pas des anomalies génétiques nucléaires qui provoquent le cancer. Il y a d’abord une altération des mitochondries, qui déclenche des mutations génétiques nucléaires. Les dysfonctions mitochondriales sont au cœur de pratiquement toutes les maladies, et l’une des raisons pour lesquelles la cétose nutritionnelle fonctionne bien, c’est qu’elle stimule la fonction mitochondriale et réduit efficacement l’inflammation

.

blank

.

Aujourd’hui ce n’est que de liberté, de révolutions et de nouvelles technologies que l’on parle. En réalité nous sommes enlisés. Nous avons perdu la liberté de penser. Les réunions de consensus et les protocoles guident nos pas. Certains, devant la contrainte, courbent l’échine. Ils ont fait le choix de survivre aux interminables réunions de motivation, de séduire leurs supérieurs et de gravir la hiérarchie. Les vacances au Club Méditerranée récompenseront leurs efforts. Certains peuvent, d’autres pas. Je n’ai pas pu. Et comme l’hérétique était insupportable au dogmatique, il n’a pas été simple de voir ce que d’autres s’efforçaient de nier. ..

.

« Quant à moi, je crois à la rupture, à la vraie rupture, pas celle galvaudée de nos politiciens. Nous n’avons compris ni le cancer ni l’Alzheimer parce que nous ne comprenons pas ce qu’est la vie. Ce n’est qu’au prix d’une relecture des mécanismes simples de la vie que nous sauverons les malades. Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai tant hésité à écrire puis à publier ce texte. Il choquera tous les partisans des évangiles de la recherche, les zélotes de la science. Et ils achèveront de bâtir mon bûcher, avec les fagots qui devaient servir à celui de Galilée, de Darwin et de tant d’autres … »

.

blank

.

C’est l’intendance qui fait la force des armées, et son défaut qui explique les déroutes. Il faut donc couper les vivres au cancer. La tumeur ne peut digérer le sucre et donc consomme des lipides et des protéines. Sans un afflux de nourriture, bien supérieur à celui des tissus normaux, elle ne peut survivre. Encore faut-il couper toutes les voies métaboliques : rien ne sert d’empêcher l’arrivée de bétail aux assiégés s’ils peuvent pêcher tout le poisson nécessaire dans la rivière. Couper une seule voie métabolique n’a pas de sens, car la cellule cancéreuse privilégiera d’autres aliments. Mais détourner la rivière et bloquer l’arrivée du bétail peut suffire.

.

Le diabète s’explique par le déficit en insuline. Parions que le cancer est lui aussi simple. C’est un pari pascalien. Car s’il faut bloquer des dizaines de voies métaboliques au prix de dizaines d’inhibiteurs, nous n’y arriverons pas. Notre seule chance est que le nombre de portes à ouvrir ou à fermer soit limité. Nos cellules peuvent soit oxyder et donc brûler, soit réduire et donc synthétiser. Warburg pensait que la cellule tumorale réduisait et donc grossissait. Pour lui, la mitochondrie, sorte de centrale électrique qui brûle le fioul cellulaire, était inactivée, voire détruite. Ce n’est pas vrai. Aujourd’hui nous savons que le cancer synthétise, mais brûle également. Un cancer agressif est chaud à la palpation.

.

Une cellule normale synthétise, ou brûle et donc dégrade. Le cancer est un mélange des deux. Une partie des enzymes pousse à la synthèse, d’autres à la dégradation. Il y a des erreurs d’aiguillage. Et tout cheminot sait qu’il ne faut pas beaucoup d’erreurs d’aiguillage pour entraîner une pagaille monstre, et que, devant ce fatras, retrouver les aiguillages déréglés est tout sauf simple.

.

blank

.

Pour dépister l’activité anticancéreuse, nous avons fui ces boîtes de Pétri où poussent des cellules cancéreuses bien nourries par du sérum de veau fœtal et chauffées dans un incubateur à 37° avec une atmosphère contenant 5% de gaz carbonique. Ce n’est pas le vrai cancer qui dévore son hôte. Nous avons injecté à des souris des cellules cancéreuses et ce cancer-là se nourrit du rongeur qui le porte, comme le cancer humain. Quand la tumeur devint palpable, nous avons testé nos associations. L’immense majorité a été inefficace.

.

Mais une parmi les centaines testées ralentissait la croissance de ces cancers murins. Ce travail de Romain a été fastidieux, il a duré plusieurs années et a nécessité le sacrifice de milliers de rongeurs. Quelques milliers de souris plus tard, payées par les bénéfices de Biorébus, nous avions trouvé un traitement efficace. Au terme de cette première phase, deux molécules simples, l’acide lipoïque et l’hydroxycitrate, étaient, chez la souris, plus efficaces que la chimiothérapie anticancéreuse. Toutes les souches (cancer de vessie, de poumon ou mélanome) répondent de la même façon au traitement métabolique. Cette apparente universalité est de bon augure et suggère que nous avions touché un mécanisme important. L’espoir et l’angoisse de l’erreur guident nos pas. Et comme l’Iran est lointain et que nous sommes anxieux, les résultats furent confirmés par d’autres mains, cette fois-ci en Allemagne.

.

L’acide lipoïque est une vieille molécule, prescrite dans plusieurs pays européens pour traiter, avec succès, des troubles neurologiques conséquences du diabète ou de la chimiothérapie anticancéreuse. Son efficacité est largement démontrée et les effets secondaires sont limités. L’acide lipoïque n’est pas présent dans l’arsenal pharmaceutique français, probablement car son faible prix ne justifie pas, aux yeux des fabricants, l’investissement …

L’hydroxycitrate est un complément alimentaire qui est vendu dans les parapharmacies et qui est censé aider à maigrir. Cet hydroxycitrate est un cousin de l’acide citrique qui rend le citron amer et donne son goût au Coca-Cola.

.

Toujours chez la souris, l’addition d’une troisième drogue, l’octéotide, arrête la croissance, celle d’une quatrième, un extrait de poivre, poison de la mitochondrie, la capsaicine, faisait régresser le cancer. Tout ceci est sans toxicité évidente. Voilà une piste nouvelle. Est-elle la bonne ? Le fait que chez la souris, trois ou quatre molécules (et non une centaine) suffisent à arrêter la croissance tumorale suggère que le cancer résulte d’un faible nombre d’anomalies enzymatiques.

.

blank

.

Tout fut publié dans des revues internationales. Je choisis le silence médiatique, car j’avais peur de réveiller les attaques potentiellement mortelles dont j’avais fait l’objet avant d’avoir fini ce travail. Le hasard nous pousse souvent dans nos retranchements. J’avais peur de l’essai clinique, nous n’étions pas prêts. le dr. Antonello, avec qui je partageais mes rêves, développa comme je l’ai raconté, un cancer du côlon métastatique incurable. Il se savait condamné, et demandait de l’espoir. Même si les molécules étaient connues et que les souris supportaient le traitement sans apparente toxicité, je n’osais les conseiller. À l’image des médecins du début du siècle passé, je testai moi- même l’acide lipoïque et l’hydroxycitrate. Le goût était acre, mais la semaine passa sans problème.

.

Je conseillais donc à cet ami de prendre de l’acide lipoique et de l’hydroxycitrate avec sa chimiothérapie. Trois ans plus tard, Antonello est retourné au travail. Son cancer est au repos, peut-être est-il guéri ? Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais c’est un signe. Parallèlement Gian Franco Baronzio débuta les traitements prudemment en Italie, près de Milan. Il vit lui aussi une autre hirondelle. Le temps des explorateurs tire peut-être à sa fin. Il est maintenant temps de tester rigoureusement cette approche.

.

En résumé :

Il est constitué principalement de deux compléments alimentaires de base, l’acide lipoïque qui va permettre à la cellule de brûler à nouveau le sucre et d’empêcher par le fait la fabrication d’ADN et d’ARN. L’hydroxicitrate va empêcher de son côté les cellules tumorales de fabriquer leurs membranes.

A ce protocole il est indispensable d’y adjoindre un régime cétogène afin de limiter au maximum l’apport en sucre. Celui-ci sera à contrôler avec :

1/ le taux d’acétone dans les urines, qui permet de mesurer la quantité de sucres absorbée, 

2/ avec la balance si obésité

3/ l’évolution des marqueurs tumoraux, qui permet d’en apprécier l’efficacité

.

A l’heure actuelle de nombreux patients ont testé avec succès les conseils du Docteur Schwartz et on constate actuellement que ces traitements arrivent à prolonger leur vie alors que les prévisions étaient pour certaines à très court teme. Vous pouvez si vous souhaitez en savoir plus, regarder sur le net les nombreuses vidéos sur les recherches du Docteur Schwartz ainsi que sur le site https://guerir-du-cancer.fr ou encore lire son livre « cancer, un traitement simple et non toxique » aux éditions Thierry Souccar.

.

blank

.

Les trois adjuvants métaboliques suggérés sont :

•… L’Acide alpha lipoïque qui limite l’accès au glucose de la cellule tumorale et donc diminue la synthèse de leur ADN et d’ARN.

Posologie = sous forme orale sont de 800 mg matin et 800 mg soir. Le « sodium R – lipoate » peut remplacer l’acide alpha lipoïque. Les doses sont les mêmes. 

Au début de son histoire, l’acide alpha-lipoïque était considéré comme une vitamine. Découvert initialement en 1930, il a fallu attendre 1957 pour qu’il prenne son appellation définitive. Les scientifiques ont décidé de lui retirer son statut de vitamine, lorsqu’ils se sont aperçus que le corps humain pouvait le synthétiser. L’acide alpha-lipoïque est un composé soufré présent dans l’intégralité des cellules du corps humain. Il comporte un rôle majeur dans la production énergétique de l’organisme. Cependant, son rôle va plus loin. La molécule comporte également des qualités antioxydantes. À la fois hydrosoluble et liposoluble, ce composé soufré neutralise les radicaux libres dans tous les milieux du corps humain. Qualifié d’« antioxydant universel », il a la propriété de recycler partiellement certains autres antioxydants. Ceux-ci comprennent notamment la vitamine E, la vitamine C et le glutathion. Certaines études révèlent aussi que l’acide alpha-lipoïque a le pouvoir de piéger certains métaux toxiques comme l’arsenic, le cadmium ou le mercure.

.

•… L’Hydroxycitrate qui limite la synthèse des membranes cellulaires.

Posologie = 500 mg matin, midi et soir.Les gélules d’extrait de Garcinia cambogia ne contenant le plus souvent que 60 % d’ hydroxycitrate (bien lire la composition) , il est donc nécessaire de prendre dans ces cas 800 mg de gélules, trois fois par jour .

Sans soutien de l’industrie ou du gouvernement, une clinique propose ce traitement de dernier recours. Près de 800 patients sont traités. Les médecins concernés ne publient pas dans les revues scientifiques à comité de lecture, mais affichent tout ou partie de leurs résultats préliminaires sur le web. À la base du traitement il y a les deux molécules dont nous avons parlé : l’Acide lipoïque et l’Hydroxycitrate 

Il s’agit de compléments alimentaires qui ont plusieurs dizaines d’années d’utilisation et qui sont dans la pharmacopée européenne. En France = https://www.nutrixeal.fr/protocole-metabolique?gclid=EAIaIQobChMI7Murg47O7gIVTflRCh3P4g9NEAAYASAAEgJKefD_BwE

.

… Le Bleu de Méthylène (ubichinone) qui module l’activité mitochondriale. Doses utilisables de 75 mg./jour (K prostate) à 1 gr./jour (K métastatique).

.

.

Certains praticiens nous ont suggéré d’autres molécules pour compléter cette approche. Nous sommes en train de valider leur efficacité sur les cellules tumorales. Il s’agit en particulier de :

— La Curcumine, la Berbérine et quelques autres plantes …

La curcumine, présente dans le Curcuma (épice indienne traditionnellement utilisée contre le K de la prostate) a plusieurs effets nutritionnels importants: elle stimule le pouvoir détoxifiant et antioxydant. 

Autre complément alimentaire d’avenir : la berbérine qui est une plante qui module :

— les facteurs inflammatoires (NF-kB),

— le contrôle glycémique, avec des effets similaires à la metformine,

— l’activation des PPARG qui contrôlent le métabolisme des graisses.

Elle a aussi des effets rénaux et cardioprotecteurs.

— Le NADH : La conversion du NAD en formule non oxydée (le NADH) est nécessaire aux cellules cancéreuses pour assimiler le glucose et produire des acides gras et acides aminés essentiels à la croissance cellulaire. Sans synthèse des acides gras et acides aminés, la division cellulaire est impossible.  

— La Medformine est un médicament antidiabétique, produit à partir du Galega officinal, capable de se lier au Cuivre, elément important de l’inflammation cellulaire. Mais celui-ci a des effets secondaires digestifs bien connus.

— La Naltrexone (Revia), qui à faible dose diminue l’apport en glucose au niveau cellulaire.

— Le co-enzyme Q10 qui fait partie des substances nécessaires à la production d’énergie dans les cellules de presque tous les êtres vivants. Elle possède de fortes propriétés antioxydantes. Son taux sanguin diminue avec l’âge.

— Le dioxyde de chlore ou MMS … que L. SCHWARTZ avoue ne pas avoir encore testé et que nous déconseillons !

.

blank

.

Sources :

— Le livre de Laurent SCHWARTZ & Jean-Paul BRIGHELLI. Editeur : Hugo & Compagnie, 2013 : « Cancer, guérir tous les malades ?« 

— Laurent SCHWARTZ « Les clefs du cancer » Une nouvelle compréhension de la maladie. Les principes du traitement métabolique. Ed. Thierry Souccar. 2022.

— Travis Christofferson est l’auteur d’un livre sur le sujet, « Tripping Over the Truth : The Return of the Metabolic Theory of Cancer Illuminates a New and Hopeful Path to a Cure » (« La vérité dévoilée : le retour de la théorie métabolique du cancer éclaire une voie nouvelle et prometteuse vers un traitement »).

INSERM + https://presse.inserm.fr/inflammation-et-cancer-lidentification-du-role-du-cuivre-ouvre-la-voie-a-de-nouvelles-applications-therapeutiques/66923/19

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils