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Les Renouées appartiennent au genre Polygonum, de la famille des Polygonacées dans laquelle on trouve également le Sarrasin ou blé noir (genre Fagopyrum) et les Oseilles (genre Rumex). Polygonum veut dire à « plusieurs genoux », une allusion aux tiges marquées de nœuds prohéminents. Renouée veut dire « plusieurs fois nouée », ce qui signifie la même chose.
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NOM FRANÇAIS : Renouée des oiseaux, herbe de Saint Innocent (Ang.: Knotweed)
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PRINCIPES ACTIFS : Mucilages, flavones, tanins et silice.
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INDICATIONS : Astringente, hémostatique réputé jusqu’au 18 ème siècle et antidiarrhéique.
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HOMEOPATHIE Diathésique : Remède du groupe de la Silice (Kollitsch p. 354) : Rhumatisme de la deuxième phalange.
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ACTION BIOLOGIQUE (BNS):
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Proches :
NOM FRANÇAIS : le Sarrasin ou « blé noir » … (mais ce n’est pas une graminée !)
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PRINCIPES ACTIFS : Amidon, tanin, oxalate de chaux.
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HOMEOPATHIE Diathésique : Remède du groupe de la Soufre (Kollitsch p. 87). Prurit (du conduit auditif ou vulvaire en particulier), aggravé par le grattage. Blépharite et rougeur des orifices (Sulfur).
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ACTION BIOLOGIQUE (BNS):
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Polygonacée européenne, diurétique et purgative.
NOM FRANÇAIS : le poivre d’eau ou Persicaire âcre (Ang.: Smartweed)
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INDICATIONS : diurétique et purgatif, emmenagogue.
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HOMEOPATHIE Diathésique : Remède du groupe de la Silice (Kollitsch p. 359) :
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ACTION BIOLOGIQUE (BNS):
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Polygonacée herbacée annuelle, souvent envahissante, des rizières de Camargue (sol humide bien drainé). Plante grimpante qui peut atteindre jusqu’à 10 mètres de haut.
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NOM FRANÇAIS : Renoué persicaire, Pied-rouge ou « Fer-à-cheval » (Ang.: Redleg)
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PRINCIPES ACTIFS : Flavones, tanin, HE.
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INDICATIONS : purgative, elle fut autrefois utilisée pour ses propriétés astringeantes.
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HOMEOPATHIE Diathésique : Remède du groupe de la Plomb (Kollitsch p. 228). Leucorrhées et hémorragies utérines sur splénomégalie.
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ACTION BIOLOGIQUE (BNS):
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La bistorte (Polygonum bistorta, Polygonacée) est une plante poussant dans les climats humides d’Europe et d’Asie. Le terme bistorte signifie étymologiquement »deux fois tordues » ou »double torsion » en référence à la forme de sa tige. La fleur très particulière de la bistorte en fait une plante fréquemment utilisée à des fins ornementales. Les rhizomes sont comestibles et sont notamment consommés en Russie. L’usage médicinal de la bistorte est traditionnel en Europe central dans le traitement des inflammations locales, des troubles digestifs et des hémorroïdes. On retrouve des traces dans la littérature d’un usage médicinal de la bistorte dès l’époque de Charlemagne.
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NOM FRANÇAIS : Bistorte, serpentaire femelle ou bistordue, langue de bœuf… (Ang.: Bistort)
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Principaux composants (racine) : tanin (15 à 20%), amidon, acides gallique, oxalique…
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INDICATIONS : Astringente et tonique, « plante aux 1000 vertues !
Usage interne :
Usage externe :
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La racine (HÉ SHOU WU)… PHYTOTHERAPIE CHINOISE
Cette plante a été utilisé en médecine traditionnelle dans toute la Chine, Japon, Taiwan, Corée et au Vietnam pendant des siècles.
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NB. Un peu partout en France, le long des grands fleuves mais aussi le long des routes, dans les friches, à la campagne comme à la ville, en plaine comme en montagne, on rencontre de plus en plus souvent une herbe géante à larges feuilles, couverte de fleurs blanches à l’automne : la Renouée du Japon (Fallopia japonica).
En 1847, la société d’agriculture et d’horticulture de la ville d’Utrecht, aux Pays-Bas, décerne sa médaille d’or à cette Renouée, pour la beauté de son feuillage et ses inflorescences parfumées. Elle pousse surtout où il y a des métaux lourds qui nourrissent ses champignons symbiotiques : très utile pour chélater les métaux lourds.
Un siècle et demi plus tard, la belle plante est devenue une envahissante « odieuse et haïssable » que l’on regarde partout comme une peste végétale à éradiquer par tous les moyens ! Alors que c’est un fourrage précieux les années de sécheresse …
En dehors du Japon, la plante ne présente pas de reproduction sexuée. Elle s’est donc propagée exclusivement par multiplication végétative grâce à son rhizome et elle constitue très probablement le plus grand clone végétal de la planète !
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Ref. MULLER Serge (Coordinateur), Plantes invasives en France, Mus. Hist. Nat. Paris, 2004.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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