Le diabète « gras » (DNID), D. du sujet âgé ou D. de type 2.
Lisez d’abord le chapitre sur les diabètes insulino-dépendnts (des sujets jeunes), qui présente les diverses intervenant de la régulation glycémique …
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B/ LE DIABETE GRAS, dont la cause est aussi une auto-immunité, mais périphérique, est lié au mauvais fonctionnement d’une enzyme : la glucokinase. Ce déficit a des causes génétiques, l’enfant est souvent gros à la naissance (> à 4 kg.), son installation est progressive, c’est la phase muette du « pré-diabète », ou « intolérance au glucose », dont la symptomatologie est pauvre (au début prise de poids facile (diabète gestationnel ?), puis s’installe une asthénie, une hyperlipémie, des infections fréquentes, une baisse de la vue … voir plus loin « Complications »).

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Ça commence sans qu’on ne remarque rien. Enfin, tout au début. On profite de la vie, on mange avec plaisir, sans trop se soucier ni du sucre, ni du gras, ni du sel, qui sont désormais nichés partout. Et on fait la même chose avec ses enfants : ils adorent les pâtes, les frites, les petits encas du rayon biscuiterie industrielle, les bonbons, les sodas, les sirops… alors, pourquoi les en priver ? Après tout, c’est en vente libre.
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Oui, mais voilà : le diabète de type 2 ne s’attrape pas du jour au lendemain comme un rhume. Il se « fabrique » pendant des années, jusqu’à ce qu’un malaise ou que certaines de ses complications ne révèlent le pot aux roses. En attendant, on estime à 700 000 le nombre de diabétiques qui s’ignorent, rien qu’en France.
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Le traitement classique comprend :
— la Medformine (Glucophage®). Cette biguanide présente un intérêt certain chez les patients souffrant d’un diabète gras, en réduisant les hypoglycémies et les épisodes de fringale (attention néanmoins à ses nombreux effets secondaires : crampes et douleurs musculaires diffuses, fatigue, diminution du rythme cardiaque, troubles digestifs (nausées, ventre gonflé), parfois rougeurs, prurit, urticaire …
— et/ou un Sulfamide hypoglycémiant qui est une option thérapeutique en bithérapie après échec de la metformine (Diamicron …). L’effet indésirable principal est l’hypoglycémie, avec ses conséquences en termes de qualité de vie et d’événements cardio-vasculaires, neurologiques et/ou les chutes
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De nouvelles molécules ont été testées pour un meilleur contrôle de la glycémie (HbA1c < 6,5). Ainsi, les glitazones (ex.: Repaglinide) et les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4, Onglyza). Celles-ci permettraient de normaliser durablement la glycémie, avec une meilleure tolérance. En fait, ils agissent surtout en éliminant les excès de sucre par les urines, d’où de multiples contre-indications et effets secondaires (problèmes visuels, tendino-musculaires, infections urinaires … !)
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Quand le diabète évolue (apparition de phases de cétose), il faut ajouter une dose variable d’insuline quotidienne ! La tendance actuelle est d’adapter le traitement aux mesures de la glycémie (à jeun et en post-prandial), tant il est facile de réaliser ces dosages sur une goutte de sang au bout du doigt ou plus récemment sans piqûre. Ce n’est pas notre philosophie : nous considérons que c’est le « régime diabétique » qui constitue la base du traitement. Les remèdes (quelle que soit leur nature) ne devant être utilisés que quand le poids est normalisé et stabilisé.
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Parfois, l’obésité est la manifestation d’une polyphagie de cause psychiatrique, qui décompensera en diabète gras …
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Les BNS de ces patients sont généralement très perturbés, inflammatoires et lipidiques, annonçant le foie gras, le syndrome métabolique et la micro-angiopathie diabétique :

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Les complications sont regroupés sous le terme de « MICRO-ANGIOPATHIE DIABETIQUE », affection dégénérative, évoluant à bas bruit, débutant plusieurs années avant l’apparition des troubles glycémiques. L’évolution se fait selon 3 sous-groupes récemment identifiés (Science Translational Medicine, octobre 2015) :
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RETINOPATHIE : elle touche 90% des diabètes de type 1 et 60% des types 2 dès 15 ans d’évolution. C’est devenue une des principales causes de déficience visuelle parmi les personnes en âge de travailler. Les interventions au laser, les injections intra-vitréennes, l’utilisation des acides ras Oméga 3 (qui limitent la rétinopathie proliférative – cf. Sapieha et coll. « Science Translational Medicine » février 2011), améliorent l’évolution de ces lésions invalidantes (50% des diabétiques meurent malvoyants).

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NEPHROPATHIE DIABETIQUE (1/3 des diabétiques meurent insuffisants rénaux !) :
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le « mal perforant plantaire »
ARTERITE (atteinte vasculaire distale) :
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CORONARITE (atteinte vasculaire centrale) :
L’IMPUISSANCE : Baryta carb. ou Selenium (BNS souhaitable, car il faut évaluer et corriger l’inflammation vasculaire et l’hyperlipémie), sur Lycopodium ?
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3. Groupe 3 = patients à risque allergique et neurologique : les scientifiques font maintenant toute une relation entre diabète et maladies neurodégénératives. Les personnes atteintes de diabète de type 2 courraient par exemple un risque de démence 50% plus élevé que les personnes non diabétiques. Et regardez ces chiffres inquiétants :
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NEUROPATHIE : à supplémenter par les vitamines du groupe B

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Il n’existe pas d’examen classique permettant d’évaluer ces micro-angiopathies, ni de traitement spécifique. Notre pratique met en avant les bilans BNS, dont les paramètres se dégradent en fonction de la gravité de l’atteinte tissulaire et qui proposent des remèdes ciblés à l’action cliniquement remarquable, ainsi des plantes, comme : Arctium lappa ou Syzygium 1DH et des sels, comme Natrum aceticum, Natrum bromatum et Natrum selecincum 6 DH.
Marqueurs du diabète sur les BNS : Zinc, Ammonium (si Micro-angiopathie) + hyper Manganum (si hyperlipénie associée). Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com
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Cas particulier de l’hémochromatose, qui se complique d’un diabète de type 2 avec une cirrhose hépatique. Celle-ci nécessite des saignées régulières et un traitement spécifique (selon les indications des BNS pratiqués) : Ferrum metallicum 30 CH et saignées … si cirrhose associée : Vanadium (ph)
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Complication aiguë : les INFECTIONS (certains germes « aiment le sucre », ex.: le staphylocoque doré !)
Traitement avec : Echinacea, Silicea … et plus spécifiquement :
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Ci-dessous, deux formules complexistes pakistanaises :

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Complexes du lab. Heel pour le traitement du diabète sucré :
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Complexes du lab. Reckeweg : R 40 Diaglucon (Phaseolus D12, Phosph. acid. D12, Ars. alb. D8, Lycopodium D30, Natrum sulf. D12, Uranium nitric. D30, Secale cornut. D4)
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Phytothérapie : De nombreuses plantes sont hypoglycémiantes et vasculaires, par exemple :
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Organothérapie : Pancréas + Rate + Cortex + Hypophyse / Si complications : Rein + Oeil total + Myocarde ou vaisseaux + Poumon (hyperlipémie) /
Sérothérapie : SULINA (lab. Mediamine) + KARDIMA (problèmes vasculaires) / VISIMA (problèmes de vue) / NEPHRA (néphropathie)
Oligo-éléments : Zinc + Chrome + Sélénium … alternés
ou Ferrum sidereum (Fer + Zinc) D10 (lab. Weleda) injectable 1 à 3 amp./ sem.
ou Betafite D8 et Blende D8 (Zinc, Brome, Chrome) 1ampoule perlinguale par jour, en alternance.
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Micronutrition : GLYCEMIUM (lab. Physionat), avec selon les complications OPTIVISIUM (oeil) ou STIMULIUM-Plus (impuissance), DETOXIUM-Plus (problèmes hépatiques) + SYNERGIUM Q10 (pb. vasculaire) ou COLLAGENIUM HA (problèmes cutanés).
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Trois sels essentiels : Natrum aceticum + Natrum bromatum + Natrum selenicum aa 6DH (ou à défaut 5CH) alternés
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Les praticiens de médecine chinoise considèrent le diabète de type 2 comme le fruit d’un déséquilibre interne que vous pouvez corriger. les premiers textes chinois faisant mention du Xiao Ke (« diabète » en chinois) remontent au Ve siècle avant notre ère !
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Il existe trois types de diabète en médecine chinoise :
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Cette Chaleur-Sécheresse s’attaque donc aux « Organes », mais aussi aux « Liquides Organiques » et au « Sang », ce qui peut entraîner de graves complications. Les solutions de la pharmacopée chinoise, entre autres la décoction du Tigre blanc, et la pilule pour le Qi des Reins. Le recours à l’acupuncture, en ponctionnant des points situés sur les Méridiens de la Rate-Pancréas, des Reins, de la Vessie ou du Poumon.
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Les classiques ne connaissant pas les BNS ni la micro-nutrition proposent des médicaments contre l’hyperglycémie. Ceux-ci étaient au cœur de la recherche, au début des années 2000. Une grande étude nommée ACCORD (Action to Control Cardiovascular risk in Diabetes) devait mesurer les liens entre les traitements conventionnels du diabète (notamment les hypoglycémiants comme la metformine) et les maladies cardiovasculaires…
Mais l’étude a dû être interrompue brutalement, en février 2008, car les chercheurs se sont aperçus que les patients diabétiques qui prenaient le plus de médicaments pour diminuer leur glycémie avaient le plus haut risque d’infarctus, d’AVC et de mort par maladie cardiaque parmi tous les groupes étudiés. La surmortalité observée dans le groupe « traitement intensif » du diabète dépassait largement les prévisions. Une claque monumentale pour la médecine moderne, et une très mauvaise nouvelle pour les malades… Mais cela n’a changé ni les discours de l’OMS, ni la mentalité des spécialistes « conventionnels » du diabète…!
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Le « Régime diabétique« , qui vise à mettre le pancréas au repos en régulant le yoyo glycémique est fondamental et traités dans un autre chapitre.
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Actualités : Le GLP-1 détourné, vies en danger !
L’Ozempic, initialement conçu pour traiter le diabète de type 2, fait aujourd’hui l’objet d’un détournement massif pour la perte de poids, notamment sous l’influence des réseaux sociaux. L’Ozempic serait devenu une « marchandise de luxe », accaparée par ceux qui ne pensent qu’à la balance, ignorant les risques que cela implique pour eux… et surtout pour les autres. Sans parler des risques d’effets secondaires : nausées, vomissements, pancréatites, et pire encore. Il est impératif que les autorités de santé prennent des mesures fortes pour restreindre son usage à ceux qui en ont vraiment besoin, et empêcher sa prescription à ceux qui le considèrent comme un simple coupe-faim.
Reférences :
Usage détourné d’Ozempic (sémaglutide) : la France renforce la surveillance – Vidal, Mars 2023. Lien : https://www.vidal.fr/
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