Print Friendly, PDF & Email

blank

Le BNS, outil d’évaluation du terrain biologique de votre patient

.

La notion de « terrain » est sans arrêt mise en avant par les praticiens (les universitaires, comme ceux de médecine naturelle), cependant, il y a des divergences notables quand aux modélisations de celui-ci, par exemple, on évoque les 5 « mouvements » de la MTC, les 3 « diathèses » homéopathiques, les 4 « humeurs » hippocratiques, les 6 « phases » de l’homotoxicologie, etc … et de plus, il n’existait aucune méthode biologique d’appréciation objective de celui-ci.

.

Or, faire le point de la situation actuelle de la santé de votre patient et de la dynamique des évènements (évolution à prévoir) nous parait essentiel, d’autant que pour agir efficacement sur les différents processus en cause, nous devons en comprendre les mécanismes. Les contraintes qui s’appliquent sur notre équilibre psychosomatique sont de deux ordres :

  1. Les faiblesses de notre code génétique (antécédents familiaux et personnels de diabète, d’allergie, de rhumatismes, de goutte, hypercholestérolémie …),
  2. Les diverses contraintes de l’environnement (surmenage, alimentation trop grasse ou trop sucrée, sédentarité, intoxication tabagique, alcool, infections chroniques ou polyvaccinations …).

.

La prise répétée de remèdes chimiques (Aspirine, antibiotiques, anti-inflammatoires non-stéroïdiens, infiltrations de corticoïdes, hypolipémiants …), si elle apporte un soulagement symptomatique (ou biologique) rapide, se paye au prix d’une dégradation durable des équilibres du terrain, donc du risque de passer dans une phase active de maladie, souvent autre que celle que observait !

.

Le BNS, basé sur des tests biologiques effectués en phase colloïdale (c’est à dire dans les conditions du vivant), propose une évaluation globale de la situation qui intègre toutes les données des classiques, et se révèle être, pour un prix raisonnable, un examen de dépistage performant. Il modélise dans une approche systémique la dynamique des phénomènes en 6 types :

.

blank

.

  • Les phénomènes liés à l’eau (haut/bas): problèmes d’œdème et de sécheresse
  • Les phénomènes, parfois violents et alternants, d’inflammation et de sclérose (gauche/droite) 
  • Les phénomènes d’engorgement lymphoïde ou d’acidose localisée (au centre) 

Il s’agit d’évaluer les différents aspects du risque afin d’optimiser les régulations et l’adaptation globale du sujet. Une fiche clinique spécifique (jointe – cases à cocher) permet de cibler les symptômes à rattacher à chaque type de décompensation.

.

1 – Le Protidogramme qui évalue les cinq principales structures tissulaires :

.

* Le taux des Albumines est corrélé à l’eau tissulaire.

  • élevées, signent une dystonie souvent évidente (le sujet surstimule ses surrénales),
  • basses, signent l’entré dans une phase de lésions organiques

.

* Le paramètre Alpha 1 est corrélé au sang disponible.

  • élevée, signale les phénomènes inflammatoires aigus (souvent tendino-musculaires). Si ce phénomène se développe sur une sécheresse (Alb. Basses), le terrain est acide.
  • bas, signe la tendance anémique (avec hypotension éventuelle).

.

* Le paramètre Alpha 2 est corrélé à l’énergie disponible.

  • élevé, signale une inflammation sub-aiguë à manifestation cutanéo-muqueuse,
  • bas, il signe le vide d’énergie, état de fatigue souvent intense.

.

* Le paramètre Bêta est corrélé aux fonctions hépatiques (c’est à dire 60% de la biosynthèse et de la détoxication).

  • élevé, signale un engorgement de la filtration hépato-vésiculaire.
  • bas, il marque l’insuffisance hétato-vésiculaire (effondrement de la capacité de synthèse des graisses complexes ou la consommation du complément – grave, lors d’une pathologie infectieuse grave ou d’une maladie auto-immune).

.

* Le paramètre Gamma (les anticorps) est lié au système lymphoïde, qui augmente en fonction du nombre d’antigènes rencontrés (rôle des vaccins, des intoxications et infections chroniques).

  • si Bêta et Gamma sont basses, l’adaptation immunitaire est insuffisante, s’observe lors de phénomènes allergiques récidivants,
  • si Bêta et gamma sont élevés, c’est une « hyalinose », mécanisme de vieillissement tissulaire conduisant à l’hypoxie.

.

blank

.

2 – Les Euglobulines sont un paramètre qui reflète le niveau du stress oxydatif.

.

blank

.

Celui-ci s’élève dès que le paramètre diverge : 

  • hyperfloculant = humidité (parfois dans un contexte d’intoxication médicamenteuse ?)
  • hypofloculant = sécheresse (avec risque de pathologie vasculaire non contrôlée ?) 

.

3 – Les six principales fonctions de régulation du milieu intérieur. Ces tests ne sont pas des dosages de l’élément dans le compartiment sérique (limite des examens actuels), mais des tests de sensibilité à cet élément, c’est-à-dire directement corrélés au nombre de sites porteurs sériques, donc à l’activation de son métabolisme dans l’ensemble de l’organisme.

  • Equilibre Bases – Acides =  Am … diabète  /  Ac … acide urique
  • Graisses du sang =  Mn … cholestérol  /   Ca … triglycérides (acides gras)
  • Equilibre hormonal =  Iode … thyroïde / allergie       Zn … régulation stéroïdienne

.

Manganèse – Le manganèse est le co-facteur de nombreuses enzymes, particulièrement au niveau mitochondrial, d’où un rôle sur la croissance et l’élimination de l’acide urique et des pigments biliaires (influence sur la goutte et les rhumatismes chroniques). C’est le marqueur du cholestérol total.

.

Zinc – activateur de plus de 80 enzymes !

  • signe un problème métabolique (pré-diabète) ou endocrinien (mastose/grossesse…)
  • marqueur parasitaire (amibes/paludisme …) ou viral chronique (HIV / hépatite …) ?
  • problème membranaire : eczéma humide ou métalloprotéinases (rhumatismes) ?

.

Calcium – Le calcium a une action double : c’est un élément essentiel des protéines (albuminates de Ca et de Mg), donc catalyseur de la nutrition, remède hydrogénoïde dont l’hydratation excessive se traduit par le tableau complet du lymphatisme.

Son augmentation évoque :

  • une surcharge vasculaire lipidique (marqueur des acides gras circulants),
  • un état septique collecté ou un trouble du comportement (peurs et impulsions).

Sa baisse évoque l’insuffisance hépato-vasculaire, vers la déminéralisationou/et un état dépressif latent.

.

Acides – Les acides correspondent à des phases de déshydratation des tissus (jusqu’à l’ulcération, les arthrites inflammatoires) et de souffrance psychologique (précipitation, épuisement, douleurs et agressivité). Bon marqueur de l’hyperuricémie (goutte).

.

blank

.

Iode – L’iode est un élément constituant des tissus glandulaires, surtout le corps thyroïde.

Son augmentation évoque :

  • les phénomènes allergiques : asthme, rhume des foins, atopie …
  • les dysthyroïdies (existence de nodules ?)
  • les congestions vasculaires (varices, hémorroïdes, rhumatismes inflammatoires …)

Sa baisse évoque les allergies chroniques ou les hypothyroïdies.

.

Ammonium – Les sels d’ammonium (NH3-R) sont la clef de la synthèse des protéines. Ce sont des agents mouillants qui corrigent la sécheresse des tissus. Bon marqueur des lithiases et du diabète gras.

.

4 – Le système fournit en outre, des coefficients calculés, destinés à attirer l’attention du praticien sur le niveau de déstabilisation des différents « thermostats biologiques » du patient, donc sur l’urgence éventuelle d’une décision thérapeutique.

  • l’autodiagnostic des 6 terrains (en %), en première page
  • le coefficient d’homéostasie (qui s’abaisse avec la proximité d’une éventuelle décompensation).
  • le coefficient de vieillissement vasculaire (vitesse actuelle par rapport à la vitesse moyenne de la population).

.

blank

L’automat de chimie liquide qui effectue les BNS

.

Thérapeutiques :

Ces 12 paramètres biologiques permettent au praticien de mieux situer les symptômes cliniques observés et de l’orienter vers les remèdes physiologiques susceptible de faire céder la dysfonction correspondante. On aura le choix entre :

  1. Une (ou deux) parmi les six plantes proposées pour avoir l’effet optimum sur un maximum de paramètres hors-normes (base de données du système = 100 plantes).
  2. Une (ou deux) parmi les six complexes spécifiques de terrain, formules simples de sels minéraux et oligo-éléments, que l’on peut associer à des vitamines, à choisir en fonction du terrain mis en évidence
  3. Les complexes de micro-nutrition (anti-oxydants, acides gras essentiels, enzymes et vitamines) des laboratoires du secteur, par le biais d’un système expert.

Un praticien peut ainsi commencer sans notions préalables, car le système-expert lui détaille les différents aspects rencontrés et le pourquoi de la proposition thérapeutique.

.

La fonction est perturbée (phases 1, 2 et 3). Utilisez systématiquement : vit. B1/B2/B3/B6 (activateurs du cycle de Krebs) 

.

Terrain INTOXIQUE = Soufre + Manganèse

  1. Organes clefs : Foie/VB/Muscles et tendons. Endocrine : Testicules (androgènes)
  2. Marqueurs caractéristiques : Alpha 1 / Manganum / EuB+
  3. Plante type = Cynara scolymus (l’artichaud – dépuratif)
  4. DETOXIUM … est un complément alimentaire à base d’Orthosiphon, de Desmodium et de Chrysantellum.

.

Terrain DYSTONIQUE = Phosphore + Zinc

  1. Organes clefs : Poumon et ORL, Colon et peau. Endocrine : Ovaires (oestrogènes)
  2. Marqueurs caractéristiques : Alpha 2 / Zinc / EuB-
  3. Plante = Curcuma xanthorrhiza (digestive/anti allergique)
  4. Avec : Pré et pro biotiques … FLORIUM … (1 gélule = 10 milliards de lactobacilles) : 1 mois d’utilisation à 1 gélule par jour idéalement le matin à jeûn

.

Terrain LYMPHOIDE = Calcium + Chrome

  1. Organes clefs : Rate et estomac. Endocrine : Pancréas
  2. Marqueurs caractéristiques : Gamma+ / Calcium / EuG+
  3. Plante type = Syzygium off. (complications du diabète gras) / Glechoma hederacea (le lierre terrestre)
  4. IODIUM … qui contribue à un métabolisme énergétique normal (Iode, Magnésium, Zinc),

.

La structure est en cause (phases 4, 5 et 6). Utilisez systématiquement : vit. ACE (anti-oxydantes) = exemple : ANTIOXYDIUM … ( Vit C, E, sélénium et zinc )

.

Terrain ACIDE = Sodium + Citrate

  1. Organes clefs : orifices et articulations. Endocrine : Hypophyse
  2. Marqueurs caractéristiques : Gamma- / Acides / EuG-
  3. Plante type = Oenothera biennis (l’Onagre – syndrome prémenstruel / algo-dystrophie)
  4. OMEGA-6 SYNERGIUM … est riche en acides gras poly-insaturés + Vit. B3, B6, B9 et Zinc

.

Terrain VASCULAIRE = Potassium + Iode

  1. Organes clefs : Cœur et vaisseaux. Endocrine : Thyroïde
  2. Marqueurs caractéristiques : Bêta / Iode / EuA+
  3. Plante type = Chrysantellum americanum (hypolipémiante/lithiase) / Arctium lappa (la Bardane)
  4. OMEGA-3 SYNERGIUM …  est riche en acides gras poly-insaturés.

.

Terrain DEMINERALISE = Silice + Fluor

  1. Organes clefs : Rein et vessie/Os et cartilages. Endocrine : Surrénales
  2. Marqueurs caractéristiques : Albumines / Ammonium / EuA-
  3. Plante type = Symphytum off. (la Consoude – séquelles de fracture) / Vanilla planifolia (la vanille – traite les secheresses tissulaires)
  4. MINERALIUM … Magnésium, Cuivre, Manganèse, Sélénium, Zinc, Vitamine D3

.

Mémento à télécharger pour la lecture simplifiée des BNS : BNSmémento

Labo2

.

Exemple de lecture d’un cas clinique = Le lien : https://youtu.be/K1kzbDcDpgM

.

Application au choix d’une stratégie « anti-âge » :

Le sujet n’est pas « malade », il a simplement un certain nombre de symptômes fonctionnels (liés à l’usure) qui sont gênants et il (elle) demande à en être débarrassé (ex. : bouffées de chaleur, sécheresse de peau et de muqueuses, algies diffuses, baisse visuelle et auditive …). Dans un second temps, on peut obtenir un meilleur niveau d’énergie (la fatigabilité et les troubles du sommeil augmentent avec l’âge), d’adaptation psychologique (anxiété, hypo adaptabilité) et de mémoire. Ce qui va nécessiter :

—> une prise en charge psychologique, car vieillir représente un effort d’adaptation considérable, avec un réinvestissement cognitif et affectif, parfois majeur.

—> un exercice sportif régulier, car la fonction protège la structure, en particulier au niveau tendino-musculaire et minéral.

—> une supplémentation physiologique adaptée aux différentes dysfonctions. Ces dernières années ont vu l’apparition de nombreux « alicaments », substances destinées à optimiser la gestion, par l’organisme, de l’énergie (cycle de Krebs), l’élimination des toxines (voie des quinones) et d’optimiser la réparation tissulaire (acides aminés et acides gras essentiels).

.

L’équilibre alimentaire tient là un rôle essentiel :

–> Les terrains humides ont une fragilité constitutionnelle au niveau pancréatique, il leur faudra donc un régime hypoglucidique, hypo ou normo calorique.

–> Les terrains enflammés et/ou scléreux (les phases alternent dans le temps) bénéficieront d’un régime sans lait ni gluten (type Seignalet).

–> Les terrains secs ont un déficit constitutionnel au niveau hormonal, qu’il faudra compenser par un régime crétois, riche en légumineuses et acides gras insaturés.

–> La « phase acide » en aigu (crise de goutte, ulcération …) nécessitent une phase alimentaire de quelques jours se limitant aux fruits (compotes) et légumes (soupes et purées) et d’eau minérale alcalinisante (Vichy, Vittel …).

.

Les tracés du BNS et les conclusions statistiques qui en découlent, permettent des orientations thérapeutiques (phytothérapie / micro nutrition / diététique) susceptibles d’améliorer les régulations physiologiques. Le BNS, en hiérarchisant les données biologiques et en optimisant l’effort thérapeutique, autorise une détoxication dirigée. C’est un outil d’approche globale et d’objectivation des points faibles cachés de l’organisme.

.

Notre stand dans les différents congrès de « médecines naturelles » : 160912-mybiobox-stand

.

NB. Les classiques rejoignent notre approche :

Des chercheurs de l’INSERN, du CNRS de l’institut Curie et la société américaine HYBRIGENICS viennent d’unir leurs efforts pour développer une méthodologie et des outils bio-informatiques afin d’étudier les interactions protéiques existant au sein de nos cellules : « Les protéines fonctionnent le plus souvent en réseaux. Pour comprendre leurs fonctions, il est donc nécessaire de savoir à quels réseaux elles appartiennent ou, en d’autres termes, avec quelles autres protéines elles interagissent » (Genome Research, mars 2005). Une carte de 2 300 interactions a d’ores et déjà été dressée. 

.

Rappel : inscrivez-vous à nos conférences en ligne pour la lecture de cas pratiques BNS avec le Dr Jean-Yves Henry

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils