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Big pharma ?

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À noter qu’en 2018, le chiffre d’affaire des médicaments en France s’élevait à environ 29 milliards d’euros. Chiffre d’affaire mondial en 2020 des médicaments : 1 046 milliards de dollars….

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Nous allons vous raconter l’incroyable histoire du « match » entre le Remdésivir et la chloroquine, entre le laboratoire Gilead et l’IHU du Pr Raoult, entre BigPharma et la médecine de bon sens. L’affaire est passionnante, sidérante mais aussi très grave, car Big Pharma et Gilead viennent de gagner la première manche : il y a quelques jours, ils ont obtenu l’autorisation de mise sur le marché de leur médicament hors de prix, le Remdésivir. Ce médicament a beau être très toxique et globalement inefficace, c’est désormais le seul traitement autorisé contre le Covid-19 en France, en Suisse, dans l’Union européenne en général et aux Etats-Unis. Cela veut dire que vous risquez désormais de recevoir des injections intra-veineuses de ce médicament, si vous avez le malheur d’être infecté et hospitalisé pour le Covid-19.

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Pendant ce temps, en Inde, en Chine, en Corée du Sud, au Maroc, en Algérie, au Brésil et dans beaucoup d’autres pays, la plupart des médecins soignent leurs malades avec le protocole du Pr Raoult ou des traitements naturels, avec des résultats très satisfaisants.

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Mais dans le monde médical, depuis janvier dernier, tout a été fait pour dénigrer l’hydroxychloroquine à 5 euros la boîte… et tout a été fait pour pousser le Remdésivir, à 2 000 euros le traitement. Les dés ont été pipés en faveur du Remdésivir de Gilead dès le départ. En France, ce médicament a été recommandé par le Haut Conseil à la Santé publique dès le 5 mars dernier, alors qu’on n’avait pas le moindre début de preuve de son efficacité. Trois semaines plus tard, nos autorités interdisaient aux médecins de ville de prescrire l’hydroxychloroquine, alors que c’était un médicament aux résultats prometteurs et aux effets indésirables parfaitement maîtrisés !

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Les découvreurs du SRAS de 2002 avaient pourtant déjà démontré l’efficacité du médicament. De nombreux pays en ont constitué des stocks mais la France s’y est toujours refusée. La France sera finalement le seul pays au monde à interdire l’hydroxychloroquine, principalement sur la base d’une étude frauduleuse parue dans le Lancet et qui sera finalement rétractée. Le ministre de la santé sera pourtant reconduit dans ses fonctions. Sur ce point, il est permis de se demander quel est le message adressé aux malades, aux soignants et plus simplement à la population.

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C’est totalement absurde et condamnable, car le remdésivir est un médicament inefficace… et très toxique !

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INEFFICACE : même ceux qui sont payés par Gilead le reconnaissent !

C’est la Pr Karine Lacombe qui l’a avoué devant la commission parlementaire de l’Assemblée Nationale le 25 juin dernier : le Remdésivir ne sauve pas de vies. On peut être sûr qu’elle dit la vérité sur ce point, car Karine Lacombe a touché des sommes énormes de Gilead et d’autres laboratoires pharmaceutiques comme Abbvie.

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Pour vous dire à quel point cette experte est biaisée en faveur du Remdésivir depuis le début, voici ce qu’elle avait expliqué à la télévision le 24 mars dernier : « On a mis en place beaucoup plus rapidement que prévu les essais qu’il fallait et on montrera très rapidement que la chloroquine ne marche pas et que d’autres marchent »

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Contre toute évidence à l’époque, elle était certaine que la chloroquine ne « marcherait pas »… et elle était tout aussi certaine d’autres médicaments seraient efficaces… le Remdésivir et le Kaletra, des médicaments produits par Gilead et Abbvie, qui sont des laboratoires dont elle a touché de l’argent !

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Mais… patatras, ces deux médicaments se sont révélés inefficaces. Devant la commission parlementaire, Karine Lacombe a été obligée de le reconnaître :

« Malheureusement, nous n’avons pas encore de traitement ayant fait ses preuves chez les patients montrant des signes de gravité, c’est-à-dire nécessitant une hospitalisation ».

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Elle a précisé que le Remdésivir pourrait réduire la durée d’hospitalisation, mais en reconnaissant que ce n’est pas une grande avancée : « En tant que clinicienne, garder le patient à l’hôpital cinq jours de plus ne me gêne pas, s’il guérit. Ce qui m’importe, c’est de savoir si la molécule a un effet sur la mortalité. Or à ce jour les données publiées ne montrent pas d’effet du Remdésivir sur la mortalité. »

Et en effet, en plus de Discovery, deux grandes études ont conclu à son inefficacité : une étude chinoise publiée dans The Lancet fin avril, et une étude américaine publiée dans le NJEM fin mai.

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Pour les médecins qui ont gardé un peu de bon sens, c’était parfaitement prévisible. Car le Remdésivir est un anti-viral, et les anti-viraux ne fonctionnent que lorsqu’ils sont donnés très tôt, dès le début de l’infection. « Nous le savons depuis la grippe : le Tamiflu, mis au point par Gilead, n’est efficace que pendant les deux premiers jours », avait rappelé le Pr Raoult devant la même commission d’enquête.

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Peut-être que le Temdésivir pourrait être efficace si on le donnait aux patients au tout début de l’infection. Mais c’est impossible en pratique, car il doit être injecté en intra-veineuse, donc à l’hôpital. Et surtout, il serait fou de le donner à des patients très tôt, donc à des patients « peu malades », car c’est un médicament extrêmement toxique !

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TOXIQUE : c’est évident, mais ils ont tout fait pour le cacher !

Depuis les premiers essais cliniques du Remdésivir sur Ebola, on sait que ce médicament est toxique pour les reins. Tout récemment, une étude française en a donné une illustration spectaculaire.

Cette étude a décrit ce qui est arrivé à des patients gravement malades et traités par Remdésivir à l’hôpital Bichat à Paris. Sur 5 patients qui ont reçu ce médicament :

• 2 patients ont eu une insuffisance rénale grave, à tel point qu’ils ont dû recevoir une transplantation rénale ;

• 2 autres patients ont dû arrêter le traitement, car l’état de leur foie était en train de se dégrader rapidement.

Donc 80 % des patients ont dû arrêter le Remdésivir pour cause d’effets indésirables graves … et la moitié d’entre eux ont dû recevoir un nouveau rein !

Et c’est ce traitement que l’Union européenne, les États-Unis et la France viennent d’autoriser contre le Covid-19 !!!

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En Inde, un responsable du Ministère de la Santé s’est aussi inquiété récemment des dégâts du Remdésivir : « Nous avons reçu de multiples rapports d’hôpitaux publics et privés de patients traités par Remdésivir et ayant souffert d’élévation de marqueurs sanguins qui peuvent conduire à une insuffisance rénale ».

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Mais Gilead a réussi à masquer les effets secondaires dans son étude « phare » parue dans le NJEM – l’étude qui a conduit les autorités de santé à autoriser le Remdésivir.

Maquiller les effets indésirables est un grand classique de Big Pharma – je vous avais raconté comment des « experts » achetés par l’industrie pharmaceutique avaient maquillé les tentatives de suicide causées par le Prozac, en évitant soigneusement de les mentionner dans leur rapport, et en parlant à la place de « cas de surdose de médicament ».

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Dans le cas du Remdésivir de Gilead, c’est le « détective » Raoult qui a découvert le pot-aux-roses. Dans une vidéo publiée le 6 juin dernier, il explique comment l’étude « phare » sur le remdésivir a pu conclure à son absence d’effets indésirables sérieux : « Dans les effets secondaires, les auteurs de l’étude font un truc que j’ai jamais vu, ils mélangent l’insuffisance rénale avec la constipation et la nausée. Quand vous comparez le groupe placebo avec le groupe qui a eu du Remdésivir, il n’y a pas de différence significative quand vous additionnez tous ces effets secondaires. Mais il y a une différence significative quand vous ne prenez que l’insuffisance rénale – plus nombreuses dans le groupe Remdésivir évidemment. »

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C’est sidérant non ? Grâce à un tour de passe-passe statistique, les auteurs de l’étude peuvent conclure qu’il n’y pas de différence significative entre le nombre d’effets indésirables du groupe placebo et celui qui a reçu le Remdésivir… alors que quand on creuse les chiffres, on voit que le médicament a causé davantage d’insuffisances rénales, ce qui est très grave !

C’est la preuve, une fois de plus, que des experts biaisés ou de mauvaise foi peuvent faire dire ce qu’on veut aux chiffres. Et c’est exactement ce qui s’est passé dans un autre article bidonné « pour » le Remdésivir et « contre » la chloroquine.

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Pourquoi, comment ? Quel était leur intérêt ? Ces experts ont-ils été « achetés » par Big Pharma ? Existe-t-il encore des experts impartiaux ? A qui peut-on encore faire confiance ? Suite de l’histoire des médicaments alternatifs efficaces contre la Covid 19 …

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L’objectif de l’industrie pharmaceutique n’est PAS de guérir les patients – c’est uniquement de faire du PROFIT.

C’est écrit en toutes lettres, dans un rapport terrifiant paru le 10 avril dernier, publié par un analyste financier de Goldman Sachs, la banque d’investissement la plus célèbre au monde. Et ce qu’il explique à ses riches clients est tout simplement terrifiant :

Ils avouent : guérir les patients n’est PAS rentable ! La note commence en posant une terrible question : « Guérir les patients est-il un business model soutenable ? »

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Et savez-vous ce que répondent les banquiers de Goldman Sachs ? NON ! Guérir les patients n’est pas rentable ! Ce rapport a été cité en détail par des grands médias américains, comme CNBC. En voici le rapport :

« Les remèdes qui guérissent immédiatement offrent un profil de rentrées financières récurrentes très différent des thérapies chroniques (…) Ces remèdes représenteraient un intérêt formidable pour les patients et la société, mais pourraient être un obstacle pour ceux qui cherchent un « cash flow » financier durable ».

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Et au cas où ce ne serait pas assez clair, Goldman Sachs prend l’exemple d’un médicament récent contre l’hépatite C, qui guérit la maladie à 90 % : « Ce médicament est un cas d’école, car il a progressivement réduit le nombre de patients susceptibles de le prendre ».

Si les patients guérissent, ils ne transmettent plus le virus à d’autres personnes… cela veut dire qu’il y aura de moins en moins de malades… et donc de moins en moins de profits pour l’entreprise qui vend ce médicament !

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Le vilain petit secret de l’industrie pharmaceutique

Si ce raisonnement vous choque, il est temps de vous réveiller ! Les multinationales de l’industrie pharmaceutique ne sont pas dirigées par des « philanthropes » ou des « bienfaiteurs ». Ces entreprises sont cotées en bourse et sont possédées par des actionnaires – les riches clients de Goldman Sachs, par exemple. Or les actionnaires ne demandent qu’une seule chose : la rentabilité financière. Ils veulent que l’entreprise dont ils possèdent des actions fasse le plus grand profit possible. Ils se moquent bien de savoir si l’entreprise va « sauver le monde » – ils veulent que leurs actions leur rapporte de l’argent.

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Voilà pourquoi Big Pharma fait plus de recherche contre la calvitie que contre le paludisme. Ce n’est pas moi qui le dit, mais le milliardaire Bill Gates : « Le capitalisme implique qu’il y aura beaucoup plus de recherche scientifique contre la calvitie que contre des maladies comme le paludisme, qui touche surtout des personnes pauvres. Un remède contre le paludisme est le plus grand besoin d’un point de vue humaniste. Mais la recherche sur ce sujet ne reçoit presque aucun financement. ». De même, Big Pharma investit beaucoup contre l’impuissance sexuelle que contre la sclérose en plaques. Et financièrement, c’est « justifiée » : la fameuse pilule bleue de Pfizer pour favoriser l’érection a été l’un des médicaments les plus rentables de ces 15 dernières années !

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Michel de Lorgeril (cardiologue) nous explique comment fonctionne le système de santé et quels sont les liens précis entre nos fameux experts et l’industrie pharmaceutique :

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Si vous allez au bout du raisonnement, vous en arrivez à une conclusion encore plus affreuse.

Maintenir les gens malades est plus rentable que de les guérir

D’un strict point de vue financier, l’idéal pour Big Pharma, ce sont des traitements qui :

  • Sont brevetables (ce qui exclut les remèdes naturels) ;
  • Doivent être pris tous les jours, idéalement toute la vie;
  • Et bien sûr, ne guérissent pas la maladie !

Comme par hasard, c’est le cas des médicaments chimiques :

  • Qui réduisent la tension artérielle;
  • Qui régulent le diabète;
  • Qui abaissent le cholestérol;
  • Qui soulagent les douleurs articulaires ;
  • etc.

Vous voyez le problème ?

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Or, pour chacune de ces maladies, il existe des protocoles 100 % naturels qui guérissent en profondeur. Par exemple, contre le diabète de type 2, que l’on dit « incurable », un régime alimentaire spécifique permet de se contrôler durablement la maladie.

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Ce sont des chercheurs de l’Université de Newcastle qui en ont apporté la preuve, publiée dans une des revues médicales les plus prestigieuses au monde. Les patients qui suivent ce régime n’ont plus le diabète… et n’ont plus besoin de médicament ! Et c’est bien sûr une catastrophe financière pour Big Pharma et ses actionnaires !

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La morale de cette histoire, c’est que nous avons besoin de recherche scientifique désintéressée ! Nous ne pouvons pas compter sur Big Pharma pour notre santé !

Il faut impérativement que la recherche médicale soit aussi financée par des organismes publics et des fondations d’utilité publique. Heureusement, cela commence à être le cas, à travers le monde. En deux clics, depuis n’importe quel ordinateur, vous et moi avons désormais accès :

  • Aux récentes études d’universitaires chinois prouvant l’intérêt d’une plante locale, l’uperzine A, contre Alzheimer ;
  • A l’accumulation d’études financées par l’Etat indien prouvant les bienfaits du hatha yoga (le trésor national), notamment en accompagnement du cancer ;
  • Ou encore aux études brésiliennes sur les bienfaits de la propolis verte – un antibiotique naturel étonnant !

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Autre histoire édifiante : la Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). 

Vous connaissez peut-être cette grave maladie des yeux, un vieillissement qui prend la forme d’une destruction progressive de la macula, partie de la rétine qui permet la vision centrale.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est très fréquente après 70 ans. Les cas les plus graves peuvent engendrer la cécité.

Il existe des traitements naturels contre la DMLA, mais ce n’est l’objet de ce message.

Je vais vous parler de médicaments anti-DMLA qui fonctionnent. Il y en a principalement deux :

  1. L’Avastin (bévacizumab), développé par les laboratoires Roche ;
  2. Le Lucentis (ranibizumab), développé par les laboratoires Novartis.

Ces deux traitements sont administrés par injection dans l’œil et ont prouvé leur efficacité. Il s’agit de deux versions d’une même molécule inventée par un laboratoire américain, Genentech. A part le nom et le laboratoire, quelle est la différence entre ces deux médicaments ?

Leur prix : L’Avastin coûte entre 30 et 50 euros et le Lucentis entre 800 et 900 euros.

Le rapport est de 1 à 20. En tant que patient, en tant qu’ophtalmologue, vous vous tourneriez naturellement vers l’Avastin, dont l’efficacité est prouvée.

C’est ce que tout le monde faisait au départ, dès 2005. Jusqu’à ce que le gouvernement français, en 2012, interdise aux hôpitaux le recours à l’Avastin pour lutter contre la DMLA, obligeant patients et médecins à se tourner vers le Lucentis, 20 fois plus cher… Cela a été le jackpot pour Novartis : en 2015, le Lucentis était devenu le 4e médicament qui coûtait le plus cher à l’Assurance maladie française : 318 millions d’euros pour cette seule année-là !

Si l’Avastin, aussi efficace contre la DMLA que le Lucentis, a été interdit en 2012 c’est officiellement parce que l’indication « DMLA » ne figurait pas sur la notice du médicament.

  • Novartis est actionnaire de Roche ;
  • Genentech, l’inventeur de la molécule utilisée dans les deux médicaments, a été racheté par Roche.

En 2014 déjà, un article du Point titrait : « Deux géants pharmaceutiques auraient mis en place une entente illicite pour maintenir le prix d’un traitement ophtalmologique à un niveau exorbitant. »

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Car pour 1 seul scandale du Mediator révélé, pour 1 seule magouille de Roche, Novartis et Genetech, combien de bénéfices vertigineux continuent à être faits par l’industrie pharmaceutique avec la complicité des autorités, sans que notre santé ait été au centre des préoccupations ?

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C’est malheureux, mais « Big Pharma » existe, chers lecteurs. N’en déplaise à ceux qui trouveraient ce terme complotiste. Ne nous décourageons pas ! Big Pharma est encore très puissant… mais la science désintéressée, la vraie, est en train de gagner du terrain et nous y participons !

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Sources:

MarieDubert, Francois-Xavier & al., Case reports study of the first five patients COVID-19 treated with remdesivir in France, International Journal of Infectious Diseases Available online 30 June 2020

https://www.cnbc.com/2018/04/11/goldman-asks-is-curing-patients-a-sustainable-business-model.html

http://blogs.sciencemag.org/pipeline/archives/2013/03/14/does_baldness_get_more

_funding_than_malaria

https://www.lanutrition.fr/medecins-et-patients-ignorent-trop-souvent-quon-peut-guerir-du-diabete?IDCONTACT_MID=a64b45545c35200d7472764e0

C. Hecketsweiler, « Quels sont les médicaments les plus coûteux en France ? », octobre 2015, Le Monde, disponible sur : https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/16/le-top-des-medicaments-les-plus-prescrits_4790672_3234.html

J-Y. Nau, « Avastin et Lucentis sont dans un bateau », 2012, Rev Med Suisse, disponible sur : https://www.revmed.ch/RMS/2012/RMS-351/Avastin-et-Lucentis-sont-dans-un-bateau

Anne Jouan et Christian Riché : « La santé en bande organisée ». Robert Laffont. Paru le 15 septembre 2022

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