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Méthodes électroniques d’évaluation du terrain, elles permettent de préciser certaines situations cliniques et/ou effets des remèdes / traitements appliqués. Elles sont très prisées de nos confrères allemands (cf. les nombreuses démonstrations au congrès annuel des médecines douces à Baden-Baden, chaque automne), russes et latino-américains.
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La mesure des potentiels cutanés (différence de potentiel, intensité, résistance et capacité) en plusieurs points du corps (ex. : sept zones étudiées par la version initiale du « décodeur-dermographe ») et l’évaluation de ces valeurs en réaction à des stimulations électriques qualibrées permet de se faire une idée de :
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Des progrès récents, aussi bien conceptuels que liés aux nouvelles possibilités de l’informatique, ont permis des gains de temps et de précision de mesures qui intéressent à présent de nombreux services hospitaliers dans le monde. Un des meilleurs systèmes nous parait être : http://www.ldteck.com/
Plaquette de présentation à télécharger ci-dessous … et présentation vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=z845Ke2aTpE
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Plus récemment sont apparus des appareils de « deuxième génération » (Bicom, PhysioScan, BioSpect 21, GlobalDiagnostics, Metatron 3.3…), utilisant des spectres de fréquences hautes, par des électrodes posées sous le corps et une informatique d’intégration des résultats. Celui-ci propose en quelques minutes des diagnostics organiques multiples et leurs corrections spécifiques automatisées, ce qui défit l’entendement (?!) Bien sûr, aucune étude sérieuse n’est proposée pour décrire les mécanismes utilisés par l’appareil, ni les résultats obtenus sur des cohortes de patients …
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En plus, ces appareils proposent de « ré-informer » les tissus ou organes malades qui n’ont plus le même spectre de fréquences que ces mêmes tissus ou organes sains, afin de relancer leur bon fonctionnement. Pour cela, l’appareil est équipé d’une « tête laser » destinée, par application sur le front du patient, à transmettre, par émission d’un champ, la fréquence précise d’un tissu ou organe sain (présente dans sa base de données) pour que ce dernier puisse se « recaler » par lui-même. On parle de « bio résonance contrôlée » !
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Présentés par de jolis sites et dans de belles brochures, avec l’utilisation abusive d’une terminologie « quantique », ces machines nous laissent perplexes, car elles sont chères (à partir de 10 000 € environ, formation incluse) et leurs résultats variables dans le temps et d’un appareil à l’autre !
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On trouve même des opinions tranchées sur le web, comme : « Le Physioscan est une arnaque même pas subtile, vendue à un prix scandaleux, grâce à une publicité mensongère que même les profanes trouvent ridicule. Les fabricants en sont pleinement conscients ! » (www.sceptiques.qc.ca/forum/)
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La tentation de ces métathérapies “presse-bouton” est grande pour les praticiens débutants, paresseux (c’est plus simple que d’apprendre la MTC, l’homéopathie ou la psychologie !) et/ou anxieux. Ce serait tellement simple …! Ces « machines » qui ne repose sur aucune base physiologique, ne font pas de synthèse du cas du patient (et de son histoire) … et puis, faire des réinformations d’organes les unes au bout des autres, sans logique particulière, ce n’est pas très satisfaisant (pour le praticien) … en admettant que cela fasse du bien au patient sur le long terme, ce qui n’est pas certain ?!
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L’étude de la chaleur dégagée par le corps humain permet d’apprécier la température interne, sa transmission vasculaire et les réflexes viscéraux cutanés métamériques. Une double série de mesures est effectuée, une avant et une après un refroidissement, cf. matériel et travaux du pr. A. Rost (Allemagne). Cette méthode sensible objective d’ailleurs l’effet biologique de remèdes homéopathiques bien choisis.
Ref. : « Preuves d’efficacité du remède homéopathique par la thermographie de régulation » A. Rost et S. Debard (1994).
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NB. L’approche qu’autorise ces « appareils » peut sembler intéressante, car ils permettraient de quantifier les phénomènes observés, mais attention à ne pas oublier le vécu des malades qui se cache derrière leurs résultats chiffrés !
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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