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Le mot Aromathérapie est formulé par le chimiste René Maurice GATTEFOSSE en 1928, à partir du grec « arôma » = arôme et « therapeia » = cure, soin.
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La biosynthèse et l’accumulation des molécules aromatiques (forme biologique de stockage de l’énergie) sont effectuées par des structures histologiques spécialisées : des poils glandulaires épidermiques, certaines cellules épidermiques, des cellules sécrétrices et des canaux excréteurs. Les essences peuvent ainsi être accumulées dans tous types d’organes végétaux comme les fleurs (oranger, rose, lavande), les feuilles (citronnelle, eucalyptus, laurier noble) et, de façon moins fréquente, dans l’écorce (cannelier), le bois (bois de rose, camphrier, santal), les racines (vétiver), les rhizomes (curcuma, gingembre), les fruits secs (anis, badiane, persil) ou encore des graines (muscade).
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Des plantes de même dénomination botanique peuvent synthétiser plusieurs essences plus ou moins différentes selon leur environnement de production. En fonction du climat, du sol, de l’altitude, des saisons, etc … Les huiles essentielles obtenues auront des compositions biochimiques distinctes et donc des propriétés différentes. Ainsi pour deux plantes identiques, il peut exister plusieurs « chémotypes » (ou spécificité biochimique) représentant la molécule aromatique majoritaire dans l’huile essentielle. Une HE, comme un vin, n’est pas un produit standardisé. L’identification des principaux constituants d’une HE ne fait pas tout, mais, elle vous aide à cerner les qualités du produit et vous protège des falsifications.
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Disons-le tout de suite, notre position est nette sur les 3 points suivants :
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En France, la norme AFNOR (NF T75-002) définit les règles générales d’étiquetage et de marquage des contenants des HE. Les conditionnements actuels mentionnent généralement l’espèce botanique par :
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Les huiles essentielles sont des mélanges complexes de molécules aromatiques présentes à diverses concentrations. On connait actuellement près de 10 000 composants aromatiques. Il existe cependant des huiles essentielles ne contenant qu’un très petit nombre de molécules, voir une seule molécule (HE unitaire). Les plus élaborées peuvent à l’inverse contenir plusieurs centaines de molécules aromatiques différentes.
Une molécule aromatique possède un squelette hydrocarboné dont le nombre d’atomes de carbone est compris entre 5 et 22. La structure chimique, la configuration spatiale et l’environnement électrique des molécules aromatiques définissent leurs propriétés physiologiques et énergétiques, ainsi que leur toxicité.
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Ces terpènes sont les molécules hydrocarbonées non saturées (HE et résines) les plus répandues dans les huiles essentielles et sont (presque) spécifiques au règne végétal. Les différentes structures carbonées comportent un ou plusieurs sites fonctionnels qui définissent la famille chimique des molécules.
Les terpènes sont constitués par la répétition d’unités à 6 atomes de carbone :
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Les molécules aromatiques peuvent être séparées en une douzaine de familles selon leur charge électrique et leur pH :
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Cette activité électrique confère aux molécules des propriétés énergétiques. Les molécules positives sont toniques et stimulantes. Les molécules négatives ont une action relaxante. Cette classification « physico-chimique » des douze familles de molécules aromatiques est extrêmement intéressante, mais ne nous donne pas de repères cliniques simples permettant de comprendre le sens de leur action. Dans son volumineux livre, M. FAUCON nous présente divers référentiels aussi incomplets les uns que les autres. Je pense qu’il faut mieux se référer à la MTC qui considère que « les saveurs sont Yin par rapport aux odeurs qui sont Yang ». Celles-ci, de caractère tiède et asséchant tonifient la rate-estomac et éliminent l’humidité, ce qui augmente la distribution de l’énergie (poumon).
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Nous postulerons donc que les HE agissent essentiellement dans l’aigu, c’est-à-dire en s’opposant aux six contraintes externes (via les 6 « grands méridiens ») leurs conséquences : mucosités (sécheresse) ou glaires (humidité). La superposition du tableau des Euglobulines (cf. BNS) et du référentiel électrique semble alors curieusement concorder !
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Pour simplifier l’utilisation de vos HE, retenez seulement qu’elle amènent de l’énergie pour débloquer des situations :
– de type Yang qui sont « antiseptiques, anti inflammatoires et antalgiques »
– de type Yin qui sont « antiallergiques, sédatives et décongestionnantes
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Rapports entre Euglobulines du BNS / Energies climatiques de la MTC et HE (en fonctions de leurs constituants
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Nous aurons donc des HE spécifiques des situations de :
—–> Le Froid (et les traumatismes) … « Tae Yang » : IG – VESSIE (EUA – /Albumines) … frilosité, raideurs (dérouillage matinal), douleur unilatérale intense (réchauffer et éliminer les mucosités : 7 P / 12-13 V / 40 Est. en moxas). Les molécules aromatiques qui s’opposent au Froid (en bas à gauche du référentiel électrique), sont des anti-infectieux puissants et à large spectre (bactéricides, fongicides, virucides et anti-parasitaires) qui respectent la flore intestinale.
Les phénols sont anti-infectieux, hyperthermisants et antispasmodiques (Eugénol), tonique et même excitants à haute dose. Les phénols peuvent être dermocaustiques et hépatotoxiques à forte dose ou en usage prolongé (avec le thymol et surtout le carvacol). Ex.: HE de Girofle, Origan, Sarriette, Thym …
Les terpénols sont aussi anti-infectieux, immunomodulants et anesthésiants (surtout le menthol). Ex.: HE de Bois de Rose, Lavande, Menthe poivrée, Myrte, Palmarosa …
Les acides sont de bons anti-inflammatoires, antalgiques, hypotenseurs et hypothermisants. Souvent présents à l’état de traces, mais très actives. Ex.: Baume du Pérou et de Tolu …
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—–> La Chaleur (par stagnation, les états infectieux) … « Shao Yang » : VB – Triple Réchauffeur (EUB – / Alpha 2) … inflammations, fièvres et infections (disperser la chaleur : 4 GI / 10 P / 14 TM / 40 Est.) + sudorification. Les molécules aromatiques qui s’opposent à la Chaleur de l’été (en bas et au milieu du référentiel électrique) sont principalement anti-inflammatoires :
Les éthers sont anti-inflammatoires, spasmolytiques et antalgiques, anti-infectieux surtout antifongique (Chavicol = candida) et oestrogène-like (Anéthole). Les éthers peuvent devenir stupéfiants au-delà des doses physiologiques. Ex.: He d’Acore, d’Anis vert (Pimpinella anis), de Basilic, d’Estragon …
Les oxydes sont décongestionnantes et expectorantes (Eucalyptol), tonique circulatoire. Ex. : He de Boldo, d’Eucalyptus globuleux, de Ravintsara …
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—–> La Sécheresse (ZHI KE, qui fait mal !) … « Yang Ming » : GI – ESTOMAC (EUG – / Acidose) … lithiases et mucosités (faire boire). Les molécules aromatiques qui s’opposent à la Sécheresse (en bas et à droite du référentiel électrique) sont principalement antalgiques :
Les monoterpènes sont hormones-like, expectorants balsamiques, antiseptiques atmosphériques et antalgiques par voie percutanée (limonène, carène, terpinène, myrcène …). Les pinènes et para-cymènes sont dermocaustiques en utilisation cutanée prolongée, ex. : HE de Cyprès, Pin, Sapin… NB. La Térébenthine et les rameaux de Genévrier sont néphrotoxiques à haute dose.
NB. Ce sont les trois niveaux Yang qui sont en bas de notre référentiel électrique
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—–> L’Humidité (oedèmes, après sucres, alcool et médicaments ?) … « Tae Yin » : Poumon – RATE (EUG + / Gamma précipitines) … gonflement, localisation fixe et lourdeur de la zone (faire circuler les liquides organiques : 9 P / 13 V / 40 Est.). Les molécules aromatiques qui s’opposent à l’Humidité (en haut et à droite du référentiel électrique) sont principalement anti-allergiques.
Les sesquiterpènes (surtout extraites du bois des arbres) sont anti-inflammatoires (B-caryophyllène), anti-allergiques (chamazulène) et hypotenseurs … Ex.: HE de Cèdre, Curcuma, Gingembre, Milleperthuis, Ylang-Ylang …
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—–> Le Vent (empoisonnement physique et psychique) … « Tsue Yin » : FOIE – MC (EUB + / Alpha 1 précipitines) … douleurs erratiques, suite d’efforts, d’émotions, de changement de temps (tonifier le sang et nourrir le Yin). Les molécules aromatiques qui s’opposent au Vent (en haut et au milieu du référentiel électrique) sont principalement sédatives :
Les esters sont de remarquables sédatifs, des anti-inflammatoires et immunomodulants. Ils peuvent être toxiques à forte dose avec un effet épileptisant et tachycardisant. Une hypersensibilité cutanée peut être rencontrée en cas d’utilisation prolongée. Ex.: HE de Cardamone, de Géranium rosat, d’Hélichryse, de Houblon, de Lavandin, de Laurier noble, de Mandarine …
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—–> Le Feu (chaleur extrême, irradiation qui lèse la structure) … « Shao Yin » : Rein – CŒUR (EUA +/ Bêta précipitines) … Inflammations graves, lésions tissulaires. Les molécules aromatiques qui s’opposent au Feu (en haut et à gauche du référentiel électrique) sont principalement vasculaires et décongestionnantes :
Les aldéhydes sont anti-inflammatoires, antalgiques, antiseptiques aériens et vasodilatateurs. NB. faire attention à l’agressivité pour la peau et les muqueuses des HE riches en phénols et aldéhydes. Ex. : Eucalyptus citronné, Mélisse, Verveine …
Les cétones sont cicatrisantes, mucolytiques (fluidifiantes), excitantes ou relaxantes en fonction de la dose, immunostimulantes, antihématome et désclérosante. Mais les cétones sont neurotoxiques à forte dose et présentent un risque d’avortement chez la femme enceinte. Ex.: HE de Camphre, Hysope, Sauge off., Thuya occ…
Les coumarines sont anticoagulantes (peuvent entrainer des hémorragies), sédatives, hypotensives, hypo-thermisantes. Certaines sont photo sensibilisantes et d’autres sont potentiellement carcinogènes. Ex.: HE de Cannelle, Céleri, Citron, Livèche …
Les lactones (non aromatiques) sont mucolytiques et expectorantes, cholagogues et cholérétiques. Faire attention à la neurotoxicité des HE riches en cétones et en lactones. Ex. : HE de Laurier noble, de Pétasite. De plus, les lactones sont allergisantes en utilisation cutanée : certaines peuvent entrainer des dermites papuleuses. Par voie orale et au-delà d’une certaine dose, elles sont neurotoxiques avec des réactions semblables aux cétones !
Les sesquiterpénols sont des décongestionnants veineux et lymphatique, stimulants généraux de toutes les fonctions de l’organisme. Ex.: HE de Camomille, Carotte, Néroli, Niaouli, Patchouli, Sauge sclarée …
Trois niveaux « Yin » qui sont en haut de notre référentiel électrique
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Les codes [Rn/Pm/Es/Rt/F/C] vont nous permettre, pour chaque HE de visualiser son (ses) niveaux d’action. Sur un plan organique, ils correspondent aux contraintes externes subies, présentées sur la grille des Euglobulines des BNS :
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Shao Yin = Pôle Cœur (Cœur) Tsue Yin = Pôle Foie (colère : Foie) Tae Yin = Pôle Rate
TaeYang = Pôle Rein (Vessie) Shao Yang = Pôle Poumon Yang Ming = Pôle Rate
(TR et stagnation-chaleur) (sec = Estomac)
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HE d’ACHILLEE MILLEFEUILLE (Astéracée) … [Es/Rt] Sesquiterpènes (17%)/ Monoterpènes (17%). Anti-inflammatoire, hémostatique, cicatrisant et anti-prurigineux.
Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Mercure (Kollitsch p. 189)
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HE d’AIL … composés soufrés. Vermifuge et hypotensive. Attention, odeur pénétrante et tenace ! Nous vous en déconseillons l’usage.
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HE d’AJOWAN (Trachyspermum ammi – Apiacée indienne). [Rn/Es] Phénols (40%), Monoterpènes (30%). Utilisée dans la sphère dentaire pour le traitement des germes des poches de paro et du candida albicans en particulier.
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HE d’AMMI VISNAGA (Khella … Apiacée à l’odeur anisée, riche en Esters). Décontracturante, antispasmodique.
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HE d’ANETH (Anethum graveolens – Apiacée européenne, souvent confondue avec le fenouil) … [Es/C] Monoterpènes (64%) et Cétones (28%). Stimulant digestif, carminative, euphorisante. Suspendue à la vente, car entre dans la fabrication du pastis !
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HE naturelle d’ANGELIQUE (Angelica archangelica – Apiacée utilisée comme épice)…. Distillation des grosses racines à la vapeur d’eau. [Es] Monoterpènes (91%). Sédative (soulage le stress, névralgies et migraines), digestive et œstrogène like. Attention photosensibilisante (ne pas s’exposer au soleil après l’avoir appliqué sur la peau). Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Sodium (Kollitsch p. 37)
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HE d’ANIS étoilé (Illicium verum – Magnoliacée)… [F] Esthers (93%). Antispasmodique digestif, carminative, œstrogène-like. Sur prescription médicale uniquement. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Sodium (Kollitsch p. 47)
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HE d’ANIS VERT (Pimpinella anisum – apiacée)… apéritive, sédative et œstrogène-like, interdite à la vente (boissons anisées), sur prescription médicale uniquement. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Sodium (Kollitsch p. 48)
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HE d’ARMOISE … œstrogène-like (emménagogue, antimigraineuse), mais convulsivante. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Cuivre (Kollitsch p. 168)
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HE de BASILIC tropical (Ocimum basilicum, dont il existe différentes variétés : variété « grand vert », Basilic à linalol, Basilic à phénols (eugénol ou thymol) – Labiée, Comores, Madagascar, Vietnam). Distillation des feuilles et fleurs à la vapeur d’eau. [Pm] Ethers (90%) composition proche de l’Estragon !
Anti-inflammatoire et sédative (cystites, dysménorrhées), antispasmodique puissant, il facilite la digestion (les crampes d’estomac, le pyrosis : très efficace en massage du plexus solaire, les diarrhées motrices).
NB. A ne pas confondre avec la Basilic européen, notre « Pistou » provençal. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Calcium (Kollitsch p. 123)
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HE de BAY de Saint Thomas … (Pimenta dioica – myrtacée). [Rn/Es] Eugénol (60%) et Monoterpènes. Proche du clou de Girofle (antiseptique, odontalgie). NB. la variété Tabasco est moins aromatique.
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HE de BOIS DE ROSE (Aniba rosaeodora – variété de Palissandre du Brésil). [Rn] Monoterpénols (95%). Antiseptique et astringente : problèmes dermatologiques, antiride (non irritante) et parfumerie. A ne pas confondre avec =
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HE de BOULEAU (Betula lenta – le bouleau jaune). [F] Esters dont 90% d’aspirine ! Fébrifuge, antalgique et diurétique (avec les mêmes contre-indications !)
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HE de CALAMUS … (rhizome aromatique – monocotylédone), tonique et apéritif (mais attention, souvent distillée sur une autre plante !)
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HE de CAMOMILLE romaine (Anthemnis nobilis – Astéracée). Distillation à la vapeur d’eau des fleurs … Très chère ! [F] Esters (89%). Sédative et antispasmodique (névralgies dentaires, douleurs musculaires, crise de nerfs), anti-allergique (prurit, eczéma). Lotions et shampooings éclaircissants.
NB. Ne pas confondre avec d’autres Camomilles : Tanaisie annuelle, Matricaire (Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Sodium – Kollitsch p. 43).ou Camomille sauvage.
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HE de CAMPHRE … (Cinnamomum camphora – lauracée asiatique). [Pm/Es] Oxydes (65%), Monoterpènes (18%). Tonicardiaque Anti-infectieuse et virucide, décontracturante et antalgique. NB. Le Camphrier a de nombreux chémotypes :
— HE de Ravensara (Ravensare aromatica = Camphrier de Madagascar, HE obtenue à partir des feuilles)
— HE de Havozo (obtenue à partir de l’écorce) …
Pathogénésie homéopathique du groupe de l’Arsenic (Kollitsch p. 334)
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HE de fleurs de CANNABIS (C. sativa), à l’incroyable taux de myrcène avoisinant les 57% (monoterpène), à l’activité anti-tumorale.
Pathogénésie homéopathique du groupe du Calcium (Kollitsch p. 124)
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HE de CANNELLE (Lauracée, Arbre originaire de Chine, Madagascar, Inde, Ceylan). Distillation à la vapeur d’eau de l’écorce du Cannelier (chère !), parfois de la feuille. Il faut distinguer :
— Cinnamomum cassia (le cannelier de Chine), riche en [C] Aldéhydes (80%)
— Cinnamomum loureirii (le cannelier du Vietnam), riche en [C] Aldéhydes (70%)
— Cinnamomum zeylanicum ((le cannelier de Ceylan), [Es/C] Aldéhydes (65%), Monoterpènes (10%)
Depuis l’antiquité, la Cannelle est très utilisée en cuisine (cf. le fameux « vin chaud à la cannelle ») et pour ses vertus médicinales : Antiseptique majeur, elle est efficace pour les problèmes de digestion (« l’intestin débacleux ») et d’inflammation locale (abcès, furoncles). Elle est tonique et stimulante, mais toujours à diluer (excitante à haute dose) et de plus dermocaustique ! Plante à pathogénésie homéopathique du groupe de la Silice (Kollitsch p. 351)
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HE de CARDAMONE … Eletteria cardamomum (Zingibéracée – monocotylédone rhiromateuse, proche du Gingembre) Distillation des fruits verts : [Pm/F] Esters (50%), Oxydes (25%). Digestive et carminative, tonique et antispasmodique.
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HE de CAROTTE … Daucus carota (Apiacée – distillation des graines). [Es/Rt] Monoterpènes (35%), Sesquiterpénols (carotol = 35%). Diurétique, digestive (foie) et tonique. Dépuratif cutané (acné, rides), mais attention à l’application externe sur tissus fragilisés. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe de l’Aluminium (Kollitsch p. 249)
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HE de CARVI (Carum carvi – apiacée). [Es/C] Cétones (45%) et Monoterpènes (45%) … Carminative (une des quatres « semences chaudes de l’intestin » du moyen âge), galactogène et diurétique. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe de l’Aluminium (Kollitsch p. 246)
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HE de Bois de CEDRE (Cedrus atlantica – Abietacée). Distillation du bois à la vapeur d’eau. [Rt/C] Sesquiterpènes (65%), Cétones (15%). Stimulant vasculaire et lymphoïde, cicatrisant. Attention, interdite à la vente publique (préparations magistrale uniquement).
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HE de CELERI … (Apium graveolens – Apiacée). Distillation de la racine. [Es/Rt] Monoterpènes (55%) et Sesquiterpènes (40%). Carminatif, sédative et diurétique.
Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Calcium (Kollitsch p. 125)
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HE de CHENOPODIUM (Chenopodium anthelminticum – Chenopodiacée). Monoterpènes … Vermifuge
Attention, interdite à la vente publique (préparations magistrale uniquement). Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Phosphore (Kollitsch p. 314)
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HE de CISTE (Cistus ladaniferus – Cistacée, Espagne, Portugal, Afrique du sud). [Es/Rn/C] Monoterpènes (40%), Monoterpénols (10%), Cétones (10%). Anti-infectieuse. Antihémorragique et cicatrisante (en dilution 20% max.). Effet « antirides » d’une goutte dans les crèmes pour le visage. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe de l’Or (Kollitsch p. 304)
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HE de CITRON jaune (Citrus limonum – Rutacée, Sicile, Espagne, Argentine …). Obtenue par pression à froid des zestes frais (moindre conservation). [Es] Monoterpènes (95%). Stimulante (tonicardiaque mais hypotensive, stomachique (antinauséeuse : femme enceinte), phlébotonique, désinfectante (mycoses cutanées) et cicatrisante (cf. Citron pour le bain – lab. Weleda). Attention car, comme la plupart des HE de rutacées, elle est photosensibilisante ! Plante à pathogénésie homéopathique du groupe des Acides (Kollitsch p. 379).
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Proche de l’Oranger amer, qui offre trois HE :
— HE d’ORANGER … expression des zestes de l’oranger amer. [Es] Monoterpènes (91%), stimulante, sédative, tonique veineux, antiseptique athmosphérique.
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— HE de NEROLI … (Citrus aurantium – rutacée, distillation à la vapeur d’eau des fleurs). [Rn/Es] Monoterpènes (40%), Monoterpènols (45%). HE relaxante et euphorisante, calme les démangeaisons. NB. essence rare et chère, utilisée surtout en parfumerie.
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— HE de PETIT GRAIN BIGARADE … (Citrus aurantium feuilles – rutacée, Tunisie, Egypte, Paraguay). [F/Rn] Esters (58%), Monoterpénols (32%) … sédative et cicatrisante (bonne alternative au Néroli très coûteux)
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Egalement proche de :
— HE naturelle de BERGAMOTE (Citrus aurantium, variété bergamia – Rutacée). Désinfectante et sédative, digestive. C’est une essence aux applications polyvalentes, sa senteur joue un rôle important en parfumerie. Riche en acétate de linalyle, sa composition stéréo-chimique la rapproche plus de la lavande fine que de l’orange.
Elle est utilisée dans de nombreux parfums, le thé Earl grey, les bergamotes (bonbons de Nancy) et dans l’eau de Cologne par exemple. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe des Acides (Kollitsch p. 379)
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— HE de LIMETTE … (Citrus aurantifolia – citron vert). Entérocolites
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— HE d’ORANGER DOUX … (Citrus sinensis)
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— HE de MANDARINE zestes … (Citrus reticulata – rutacée, Espagne, Sicile …). [Es] Monoterpènes (95%). Il en existe plusieurs sortes, selon la maturation du fruit : M. verte (nov.), M. jaune (décembre), M. rouge (janvier). Il existe aussi des variétés Tangerine (américaine) et Clémentine (Italie). Parfum doux et agréable, relaxante jusqu’à être somnifère !
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— HE de PAMPLEMOUSSE … (Citrus paradisii – rutacée). Monoterpènes (limonène) et aldéhydes terpéniques. Digestive et antiseptique. Tonique veineux. Sédative et psychotonique. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe des Acides (Kollitsch p. 379).
NB. A ne pas garder plus de 3 ans.
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— HE de CEDRATIER (Citrus medica). [Es/C] Monoterpènes et Aldéhydes (10%). Stomachique, sédative
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HE de CITRONNELLE (Cymbopogon citratus – graminée tropicale de grande taille, de senteur poivrée). Distillation à la vapeur d’eau des feuilles (bon marchée). [C] Aldéhydes (80%). Décongestionnant vasculaire (cellulite), analgésique, fébrifuge (paludisme), diurétique (lithiases) et antiseptique cutané (mycoses). Désodorise et repousse les moustiques (NB. mais c’est l’HE de Géranium citronnelle qui est insecticide !).
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Les autres Cymbopogons :
— HE de LEMONGRASS (Cymbopogon flexuosus). [C] Aldéhydes (80%). Utilisée aux Antilles en infusion pour le traitement des complications vasculaires du diabète. Elle est réputée pour améliorer la circulation sanguine ou lutter contre les poussées d’hypertension artérielle.
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— HE de CITRONNELLE de Ceylan (Cymbopogon nardus). [C/Es/Rn] Aldéhydes (5%), Monoterpènes (27%), Monoterpénols (33%). Antiseptique, antalgique et anti-inflammatoire.
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— HE de CITRONNELLE de Java (Cymbopogon winterianus). [C/Es/Rn] Aldéhydes (44%), Monoterpènes (5%), Monoterpénols (18%).
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— HE de PALMAROSA … (Cymbopogon martinii – graminée). [Rn/F] Monoterpénols (70%), esters (10%). Antiseptique (mycoses), veinotonique, cicatrisante et sédative.
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HE de CORIANDRE … (Coriandrum sativum – Apiacée. Semences condimentaires). [Es/Rn] Monoterpénol (80%), Monoterpènes (15%). Apéritif et carminatif (aérophagie), progestérone-like, tonique (signalée comme aphrodisiaque) …
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HE de CUMIN … (Cuminum cyminum – Apiacée condimentaire). [C/Es] Aldéhydes (40%), Monoterpènes (30%). apéritif et carminatif, anti-œstrogène (métrorragies), sédative.
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HE de CURCUMA (Curcuma longa – Zingiberacée culinaire et colorant = E 100, rhizome). [C/Rt] Cétones (50%), Sesquiterpènes (40%). Antioxydant puissant (anti-inflammatoire rhumatismal), cholérétique, anticarcinogène indien (ex.: prostate)
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HE de CYPRES … (Cupressus sempervirens – Conifère). Distillation à la vapeur d’eau des branches. [Es] Monoterpènes (50%). Utilisée depuis l’antiquité pour ses qualités désinfectantes (diffuseurs), antispasmodiques (toux) et décongestionnant veineux et lymphoïde (jambes lourdes, hémorroïdes, adénome prostatique). Attention, ne pas confondre avec l’HE de Cupressus arizonica qui est toxique.
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HE d’ENCENS … (Olibanum – Boswellia). Résine riche en [Es/F] Esters (60%) et Monoterpènes (6%). Psychoactive. Trois variétés : Boswellia carterii / B. papyrifera / B. serrata. Psychostimulante, analgésique et cicatrisante (ne pas dépasser 20%). Sert de fixateur en parfumerie. Pathogénésie homéopathique du groupe de l’Argent (Kollitsch p. 294).
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HE d’EPINETTE NOIRE … (Picea mariana – abietacée). [Es/F] Monoterpènes (50%) et Esters (35%). Spasmolytique et décongestionnante : bronchites, prostatite. Elle peut vous aider contre la fatigue physique et stimulerait même votre mémoire.
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HE d’ESTRAGON … (Artemisia dracunculus – Astéracée condimentaire). [Pm/F] Ethers (65%) et Monoterpènes (15%). Digestive, carminative. Antalgique et antispasmodique (dysménorrhée, épilepsie)
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HE d’EUCALYPTUS … « arbre à la fièvre » (il en existe 600 espèces, dont une quinzaine d’aromatiques) – myrtacée (comme Melaleuca et Myrtus) d’Espagne, d’Amérique du sud … On utilise communément trois variétés d’HE assez différentes :
* Eucalyptus globulus, [Pm/Es] Oxydes (Eucalyptol = 70%) et Monoterpènes (18%). HE d’odeur forte, spécifique des voies respiratoires basses (antiseptique et expectorant broncho-pulmonaire). Attention, convulsivante chez l’enfant (même en bains) ! A éviter aussi en diffusion atmosphérique (irritante). Plante à pathogénésie homéopathique du groupe de l’Arsenic (Kollitsch p. 331)
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* Eucalyptus radiata, d’Australie, distillation à la vapeur d’eau des branches. [Pm] Oxydes (70%). HE désinfectante, plus douce, utilisée pour la sphère ORL (diffuseur, sirop, suppositoires) et les bronches … pathologies du haut du corps !
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* Eucalyptus citriodorata, de Madagascar, [C/Rn] Aldéhydes (65%), Monoterpénols (20%). Anti-inflammatoire et antalgique … pathologies du bas du corps !
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HE de FENOUIL … (Foeniculum vulgare, apiacée culinaire – toute la plante donne des HE). [Pm/Es] Ethers (60%), Monoterpènes 15%). Antispasmodique digestive et carminative, œstrogène-like (aménorrhée, dysménorrhée et oligoménorrhée, galactagogue). Attention neurotoxicité potentielle : sur prescription médicale uniquement (les 3 HE anisées !).
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HE de FRAGONIA … (Agonis fragans) HE nouvelle dans la pharmacopée (essentiellement Monoterpènes). Antifongique, expectorante et sédative.
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HE de GATTILIER … (Agnus castus – verbenacée). [Es/Rn] Monoterpénols (60%), Monoterpènes (20%). Sédative, mais difficile à trouver ! Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Soufre (Kollitsch p. 76)
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HE de GENEVRIER rameaux à baies … (Juniperus communis – cupressacée). [Es/Rt] Monoterpènes (80%) et Sesquiterpènes (15%). Digestive (pancréas), tonique rénal : lithiase, draineur cutané (eczéma) et rhumatismal (antalgique). Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Charbon 1 (Kollitsch p. 403).
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HE de GERANIUM … (Pelargonium graveolens – géraniacée de la Réunion, Chine, Egypte, Afrique du nord …). Distillation à la vapeur d’eau des fleurs et feuilles (plus de 200 composés aromatiques). [Rn/F/C] Monoterpénols (50%), esters (20%), cétones (8%). Essence parfumée très agréable, cicatrisante des peaux sèches, hémostatique : entre dans la composition de nombreuses crèmes et produits de beauté. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Potassium (Kollitsch p. 266).
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HE de GINGEMBRE … (Zingiber off. – zingibéracée / monocotylédone). Distillation à la vapeur d’eau des rhizomes (tiges souterraines). [Rt] Sesquiterpènes (70%), Monoterpènes (20%). Epice à l’arôme très puissant, apprécié en cuisine et pour stimuler la digestion. Antalgique et anti-imflammatoire : soulage les maux de dos et aurait un pouvoir aphrodisiaque ?! Plante à pathogénésie homéopathique du groupe de l’Ammonium (Kollitsch p. 285)
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HE de clous de GIROFLE … (Sygygium aromaticum / Eugenia cariophyllata – myrtacée qui entre dans la composition du Curry, Madagascar, Indonésie). [Rn] Phénols (83% = l’Eugénol de nos dentistes) … sédative, antiseptique et cicatrisante, digestive et carminative, effet hormonal aussi (utérotonique).
NB. « L’HE de Girofle » est une distillation des feuilles ou des fleurs. Pathogénésie homéopathique de l’HE du groupe de l’Etain (Kollitsch p. 363)
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HE d‘HELICHRYSE … (Helichrysum angustifolium ou italicum – Immortelle des sables, Astéracée du bassin méditerranéen, arbuste aromatique). [Es/Rt] Monoterpènes (40%), Sesquiterpènes (40%) … hypocoagulante et anti-inflammatoire (coups, couperose, varicosités), aux effets proches d’Arnica en homéopathie.
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HE de HOUBLON … (Humulus lupulus – cannabinacée amère). [Rt/Es] Sesquiterpènes (60%), Monoterpènes (30%). Œstrogène-like (anti-androgène), apéritive et sédative (et traitement de la mélancolie, selon Sainte Hildegarde !). Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Soufre (Kollitsch p. 76)
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HE d’HYSOPE … Hyssopus montana et officinalis. Labiées. [Es/C] Monoterpènes (30%) et Cétones (50%). Bon antiseptique et mucolytique pulmonaire, mais convulsivante : délivrance sur ordonnance uniquement. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe de l’Etain (Kollitsch p. 364)
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HE d’IRIS bleu … (Iris germanica – iridacée). Distillation à la vapeur d’eau des rhizomes. Parfum envoutant, utilisé en diffuseur et massages du corps (ex.: Crèmes et masque à l’Iris, lab. Weleda)
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HE de JASMIN … (Jasminum officinale – oléacée). Extraction par solvant gras sur les fleurs (chère, car il faut 1 tonne de fleurs pour faire un litre d’HE). Arôme troublant (composition de nombreux savons, parfums, bains), sédative (règles douloureuses).
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HE de Katafray (Cedrelopsis grevei) Distillée à partir des feuilles ou de l’écorce de l’arbre de katafray, emblématique de Madagascar, elle tire ses vertus fortifiantes et toniques, anti-inflammatoires et antalgiques des sesquiterpènes et pinènes qu’elle contient.
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HE de LAURIER NOBLE … (Laurus nobilis – Lauracée du Maroc, Balkans). [Pm/Es/Rn] Oxydes (36%), Monoterpènes (20%) et Monoterpénols (15%). HE digestive, vasculaire, diurétique et antispasmodique. NB. Laurus nobilis, la « force mentalisée » chez l’homme / à comparer avec Salvia off. chez la « femme de tête » !
Source : Chmit, Kanaan, Habib, Abbass, Mcheik, Chokr. Antibacterial and antibiofilm activities of polysaccharides, essential oil, and fatty oil extracted from Laurus nobilis growing in Lebanon. Asian Pac J Trop Med. 2014
Proche :
HE de SASSAFRAS … (Sassafras albidum – laurier de grande taille) qui a été proposé pour le sevrage du tabac. Prescription sur ordonnance uniquement vu sa toxicité.
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les différentes « lavandes »
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HE de LAVANDE fine … (Lavandula angustifolia – labiée). [Rn/F] Monoterpénols (30%), Esters (50%). C’est une essence sédative (irritabilité, névralgies, crampes), antiseptique et cicatrisante (Lavande pour le bain – lab. Weleda). Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Sodium (Kollitsch p. 45).
On peut aussi extraire et utiliser :
* HE d’ASPIC (lavande aspic). [Rn/Pm] Monoterpénols (40%), Oxydes (35%). sédative et cicatrisante.
* HE de LAVANDIN … variété de Lavande asexuée cultivée par bouturage, dont on exploite différents clones (Lavandula abrialis, L. grosso et L. super). Distillation à la vapeur d’eau des sommités fleuries. [Rn/F] Monoterpénols (40%), Esters (35%). Crampes du sportif, torticolis, mycoses.
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HE de LIVECHE … (Levisticum off. Apiacée condimentaire). [Rn] Racine = Phtalides (70%). Apéritive, décongestionnante et dépurative.
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HE de MARJOLAINE à COQUILLES … (Origanum majorana – labiée) [Es/Rn] Monoterpènes (45%) et Terpénols (45%) contrairement à sa cousine, l’Origan vulgaire, elle n’est pas phénolée … sédative (migraine, toux, dysménorrhée, insomnie) et psychotonique. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Sodium (Kollitsch p. 44).
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HE de MASTIC … (Pistachia lentiscus – anacardiacée). Oxydes terpéniques. Antiseptique respiratoire. NB. HE rare et chère.
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HE de MATRICAIRE … (Chamomilla recutita – Astéracée). [Rt] Sesquiterpènes (48%) … anti-inflammatoire, antalgique. Œstrogène-like et antiallergique. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Sodium (Kollitsch p. 43).
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HE de MELEZE … (Larix decidua – Abiétacée – aiguilles). [Es/F/Rt] Monoterpènes (70%), Esters (12%) et Sesquiterpènes (10%). Antiseptique pulmonaire et tonique, anti-inflammatoire (arthrose).
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HE de MELISSE … Labiée, à éviter, car rendement faible, donc souvent « reconstituée » ! Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Mercure (Kollitsch p. 190).
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HE de MANUKA … myrtacée, proche du Tea tree. Antimycosique puissant.
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HE de MENTHE POIVREE … (Mentha piperita – labiée utilisée comme épice, Sud de la France, Russie, USA). NB. plante stérile, hybride entre M. aquatica et M. spicata. Distillation à la vapeur d’eau des tiges et feuilles. [Rn] Monoterpénol = Menthol (50%), Cétones (25%). HE à l’odeur forte et vivifiante, très polyvalente : favorise la digestion, la circulation, antalgique : calme les migraines (cf. méthode d’application ci-desssus, 2 à 3 gouttes suffisent).
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C’est aussi très efficace pour les coup de fatigue et pour éviter la somnolence en voiture : coincez un mouchoir imbibé de quelques gouttes dans la ventilation et le tour est joué.
Attention, cette HE est stupéfiante (cétones), donc déconseillée aux enfants et femmes enceintes ! Plante à pathogénésie homéopathique du groupe des Ammonium (Kollitsch p. 285)
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Les autres menthes :
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HE de MILLEPERTHUIS … (Hypericum perforatum). [Rt/Es] Sesquiterpènes (25%) et Monoterpènes (15%). Cicatrisante. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Mercure (Kollitsch p. 190).
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HE de MYRRHE … (Comifora myrrha – burseracée, gomme-résine). [Rt] Sesquiterpènes (80%). Antalgique et anti-inflammatoire;
Plante à pathogénésie homéopathique du groupe de l’Or (Kollitsch p. 304).
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HE de MYRTE … (Myrtus communis – myrtacée, Corse, Tunisie). [Es/Pm] Monoterpènes : Cinéole (60%), Oxydes 30%). Sédative (insomnie), anti-inflammatoire, astringente et bactéricide (conjonctivites, bronchites, cystites, prostatite). Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Phosphore (Kollitsch p. 322).
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HE de NARD … (Nard de l’Himalaya – valerianacée, Népal). [Rt/C] Sesquiterpènes, Aldéhydes. Anti-inflammatoire et antalgique.
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HE de NIAOULI Pentanerve … (Melaleuca quinquinervia viridiflora – myrtacée proche de l’Eucalyptus, Originaire de Nouvelle Calédonie, le Niaouli était traditionnellement utilisé par certaines tribus pour soigner certes, mais aussi pour la construction de leurs habitations, les cases. Les calédoniens l’appellent « l’arbre aux 5 nervures » (En référence aux feuilles) ou «Arbre à peau», en raison des couches successives d’écorces du bois. En Nouvelle Calédonie, il pousse dans la brousse et les zones humides. Du temps de la 2ème guerre guère mondiale, les soldats l’utilisaient pour se protéger des moustiques. Vers 1800, le principe actif obtenu par distillation à la vapeur d’eau des feuilles de niaouli était appelé «goménol»(car venant du territoire de Gomen) ; la marque « Goménol » est déposée vers 1893. On le retrouvera dans de nombreuses préparations pharmaceutiques pour dentifrice et gargarismes, et notamment dans «l’huile goménolée». Aujourd’hui l’huile essentielle de niaouli est reconnue comme une anti-infectieuse puissante. C’est huile essentielle incontournable pour les maux d’hiver.
[Pm/Es] Oxydes (50%), Monoterpènes (20%). Antiseptique puissant et décongestionnant des muqueuses :
— en ovules dans les infections et dysplasies du col utérin (Papilloma virus car immuno-modulant),
— dilué dans l’eau oxygénée et le bicarbonate de soude pour traitement des poches dentaires (formule de S. Debard). Son action biologique sur les tests du BNS la place d’ailleurs à côté de la Myrrhe, remède homéopathique bien connu des parodontopathies (groupe de l’Or), utilisé dans la composition « Bain de bouche à la Myrrhe » du laboratoire Weleda.
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Les autres melaleucas :
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Tea Tree
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* HE de TEA-TREE … (Melaleuca alternifolia – Myrtacée, Australie). [Es/Rn] Monoterpènes (45%) et Monoterpénols (45%). Antiseptique polyvalent (mycoses), cicatrisant (brûlures radiques).
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* HE de CAJEPUT (Melaleuca cajuputii – Myrtacée, grand arbre à l’écorce blanche, originaire de Malaisie, Inde, Vietnam. Distillation à la vapeur d’eau des fleurs et feuilles. [Pm/Es] Oxydes (54%) et Monoterpènes (31%). Antiseptique, sédatif (maux de gorge, rhume, toux), antalgique (courbatures). Attention : irritante quand utilisée pure ! Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Sodium (Kollitsch p. 59).
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HE de NOIX MUSCADE … (Myristica fragans – myristicacée, épice). [Es/Pm] Monoterpènes (74%), Ethers (17%). Carminative (dysbiose, diarrhée), antalgique et stupéfiante. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Baryum (Kollitsch p. 233).
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HE d’OIGNON … (Allium cepa – liliacée) composés soufrés. Attention, odeur pénétrante et tenace ! Nous vous en déconseillons l’usage, d’autant qu’elle est dermocaustique.
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HE d’ORIGAN … (Origanum compactum – labiée). [Rn/Es] Phenols = carvacrol (70%) + Thymol, Monoterpènes (20%). Labiée la plus antiseptique, bactéricide et fungicide. Utilisables dans les fièvres tropicales, infections ganglionnaires … Attention : hépato et dermocaustique.
Proches :
— L’Origan d’Espagne (Cyrydothymus capitatus), antiseptique majeur, mais dermocaustique
— L’Origan vert (Origanum heracleoticum)
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HE de PATCHOULI … (Pogostemon cablin – labiée indienne). Distillation à la vapeur d’eau des feuilles. Parfum très capiteux, boisé et épicé (lotions, frictions, massages …). [Rt/C] Sesquiterpènes (60%), Sesquiterpénols (40%). Phlébotonique, cicatrisante (antipelliculaire). Utilisée comme aphrodisiaque (parfum suave). Elle éloigne les insectes, comme la Citronnelle.
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HE de PERSIL … (Petroselinum crispum – ombellifère/apiacée). [Es/Pm] Monoterpènes (45%) et Ethers-oxydes (30%). Antiépileptique, diurétique et hormonale : réduit la lactation.
Proche = Petroselinum sativum … emmenagogue (oligoménorrhée, aménorrhée). Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Mercure (Kollitsch p. 186).
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HE de PIN sylvestre … (Pinus sylvestris – conifère). Distillation à la vapeur d’eau des aiguilles seules. [Es/F/Rt] Monoterpènes (80%), Esters (10%), Sesquiterpènes (8%). Antiseptique respiratoire. Cortisone-like : tonique et décongestionnant rhumatismal (os et tendons). Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Calcium (Kollitsch p. 112)
Proche : Pinus ponderosa … pin de Patagonie, riche en Ethers (30%) [Pm]. Antispasmodique.
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HE de POIVRE … (Piper nigrum – pipéracée = liane). [Rt/Es] Sesquiterpènes (40%), Monoterpènes (55%). Exhausteur de gout, digestive et détoxifiante. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe de l’Or (Kollitsch p. 306)
Proches :
— Piper cubeba … poivre à queue. [Rt/C] Sesquiterpènes (50%), Sesquiterpénols (20%). Pathologies uro-génitales.
Les « faux poivres » :
— Schinus molle … poivrier du Chili, poivre rose. [Rt/Es] Sesquiterpènes (11%), Monoterpènes (74%). Phlébotonique, digestive. Le faux-poivrier (Schinus molle) permet d’obtenir deux huiles essentielles. Une à partir de ses baies et une autres à partir de ses feuilles.
— Schinus terebinthifolius … poivrier du Brésil (anacardiacée). [Rt/Es] Sesquiterpènes (5%), Monoterpènes (90%). Antiseptique respiratoire.
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HE de RAVENSARE … (Ravensara anisata, Muscade de Madagascar – Lauracée). [Pm] Ethers = Methyl chavicol (92%). Oestrogène-like, antispasmodique, digestive et stimulante.
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Attention ! Encore aujourd’hui, la confusion entre le Ravintsara = « Cinnamomum camphora » qui fait partie de la famille des camphriers, et le Ravensare. En effet, on entend encore souvent les consommateurs, voir même les vendeurs, dire que ce sont des huiles essentielles identiques, c’est juste le nom qui change… c’est évidemment faux : le ravintsara est riche en Eucalyptol , alors que le Ravensara contient selon le cas, de l’estragole, du limonène, des sesquiterpènes, et ne présentera donc pas les mêmes propriétés que le Ravintsara.
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HE de ROMARIN … (Rosmarinus off. – labiée, Sud de la France, Tunisie, Maroc). Distillation à la vapeur d’eau des feuilles et fleurs. Epice à l’odeur forte et rafraichissante. [Pm/Es] Oxydes (50%) et Monoterpènes (25%). Antiseptique et antispasmodique, expectorante (rhinite, sinusite), décongestionnant rhumatismal (cf. Romarin pour le bain – lab. Weleda), tonique circulatoire.
Attention, ne pas utiliser chez les jeunes enfants et les femmes enceintes (cétones neurotoxiques et abortives)
Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Mercure (Kollitsch p. 189)
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Proches :
— HE de Romarin à verbénone … 5 à 30% de Verbenone (cétone), mucolytique
— HE de Romarin à camphre … 30% de camphre (cétone), tonicardiaque et décongestionnant.
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HE de ROSE de DAMAS … (Rosa damascena – rosacée de Bulgarie). Distillation à la vapeur d’eau des fleurs, [Rn] Monoterpénols (70%). Parfum doux et agréable, utilisé dans la composition de cosmétiques et pour apaiser la peau (antiseptique et anti-inflammatoire). Ex.: Crèmes et masque à l’Iris du lab. Weleda. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Soufre (Kollitsch p. 83)
NB. Chère, donc souvent falsifiée, soit par synthèse :
.ou par utilisation d’espèces voisine …
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HE de SANTAL … (Santalum album – santalacée d’Inde, distillation du bois). [C] Sesquiterpénols (70%). Antiseptique et décongestionnant urinaire et génital. Douleurs et inflammations rhumatismales.
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HE de SANTOLINE … (Santolina chamaecyparissus – astéracée). [C] Cétones (40%) : antiparasitaire, potentiellement toxique et avortive.
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HE de SAPIN de Sibérie … (Abies sibirica – abiétacée, Sibérie / aiguilles). [Es/F] Monoterpènes (65%), Esters (25%). Cortisone-like, antalgique, balsamique (décongestionnant respiratoire) et antispasmodique, mais dermocaustique (cf. richesse en monoterpènes).
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HE de SARO … (Cinnamosma fragrans) arbuste buissonnant endémique de Madagascar, très aromatique, aux branches anguleuses, feuilles alternes, vert foncé, persistantes. Les fleurs sont hermaphrodites et régulières. Les fruits sont semblables à des baies, mais leurs formes et leurs tailles sont variables, ayant de 1 à 15 graines par fruits. Monoterpènes et mono-terpénols. Antiseptique, expectorante et sédative. HE proche du Ravintsara.
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HE de SARRIETTE … (Satureia montana – labiée, Provence. Distillation à la vapeur d’eau des herbes en fleurs). [Es/Rn] Monoterpènes (50%), Phénols (40%). Stimulante, anti-infectieuse majeure (intestins et urinaire) et anti-inflammatoire (massages). Aphrodisiaque (le nom vient de « satyre »). NB. Attention, à utiliser à faible dose, car hépato et dermocaustique !
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HE de SAUGE officinale … (Sauge officinale – labiée, distillation à la vapeur d’eau des herbes en fleurs). [C/Pm/Es] Cétones (50%), Oxydes (12%) et Monoterpènes (12%). Œstrogène-like (attention à la prise de poids !), régule la sudation, tonique veineux. A éviter chez les enfants et pendant la grossesse (Thuyone – moins de 6 gouttes/jour). Plante à pathogénésie homéopathique du groupe de la Silice (Kollitsch p. 351)
Proche : HE de SAUGE sclarée … (Satureia sclarea – labiée). F] sans cétone : Esters (80%). Hormonale (HE des jeunes filles ?). Relaxante, revitalisante (dépression), sédative
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HE de SOLIDAGE … (Solidago canadensis – astéracée). [Rt/Es] Sesquiterpènes (40%), Monoterpènes (55%). Diurétique (hypotenseur), anti-inflammatoire, cytostatique.
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HE de TANAISIE … (Tanacetum annuum – astéracée). [Rt/Es] Sesquiterpènes (45%), Monoterpènes (30%). Anti-inflammatoire, anti-histaminique (prurit), antalgique.
Attention à ne pas confondre avec l’HE de « Tanaisie vulgaire » = 55% de Cétones !.. neurotoxique et abortive.
Apaisante puissante grâce à sa teneur en chamazulène, l’huile essentielle de Tanaisie annuelle est réputée pour calmer les démangeaisons et irritations. D’une couleur bleue hors du commun, l’huile essentielle de Tanaisie annuelle soulage en cas d’inconforts de la peau.
Pathogénésie homéopathique de cette HE du groupe du Cuivre (Kollitsch p. 168)
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HE de TEREBENTHINE … (distillation du latex du Pin maritime – conifère). [Es] Monoterpènes (90%). Antiseptique pulmonaire, diurétique et anti-inflammatoire rhumatismal. Pathogénésie homéopathique de cette HE du groupe du Manganèse (Kollitsch p. 219)
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HE de THUYA Occidental … Attention car mortelle à la dose de 5 mg/kg ! Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Sodium (Kollitsch p. 51)
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HE de THYM … (Thymus vulgaris – labiée, Provence). Distillation à la vapeur d’eau des sommités fleuries, mais les composants varient selon l’altitude de culture ! Attention, ne pas employer pure sur la peau (les HE riches en phénols brûlent) !
Plusieurs variétés de thym sont en outre disponibles :
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— HE de SERPOLET … (Thymus serpilum). [Rn/Es] Phénols (30%), Monoterpènes (50%), Monoterpénols (20%). Analgésique et décontracturante
Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Cuivre (Kollitsch p. 175)
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HE de VANILLE … (Vanilla planifolia – orchidée / monocotylédone). Extraction des gousses aériennes. Parfum chaud et suave, très utilisée en cuisine et en parfumerie. La TM est antirhumatismale. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe du Magnésium (Kollitsch p. 139)
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HE de VERVEINE CITRONNEE … (Lippia citriodora ou Aloysia citriodora – verbénacée mexicaine). Distillation à la vapeur d’eau des feuilles. Aldéhydes (40%), Sesquiterpènes (26%). Riche en actifs comme le Verbascoside (ou Actéoside) qui est un composé bioactif dispose de propriétés antioxydantes, neuroprotectrices, cardioprotectrices et hépatoprotectrices.
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Connue pour aider à soulager les névralgies. Digestive, sédative et tonique : c’est « L’HE du bonheur » ! Stimulant hormonal.
Pathogénésie homéopathique du groupe du Phosphore (Kollitsch p. 324).
Effet biologique (BNS) :
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HE de VETIVER … (Anantherum muricatum ou Vetiveria zizanoïdes – graminée/poacée indienne). Distillation à la vapeur d’eau des rhizomes. [Rt/Rn/C] Sesquiterpènes (30%), Sesquiterpénols (20%), Cétones (7%). Odorante, phlébotonique, hypotensive et sédative (diffuseurs, parfums, bains et massages). Pathogénésie homéopathique du groupe du Mercure (P. Kollitsch p. 182)
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HE de WINTERGREEN … (Gaultheria fragrantissima ou procumbens – éricacée toxique à feuilles persistantes du Népal), Esthers (99% = salicylate de méthyle : aspirine). Anti-inflammatoire, hypotensive et sédative. HE utilisée surtout en parfumerie. Plante à pathogénésie homéopathique du groupe des Acides (Kollitsch p. 375).
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HE de YLANG-YLANG … (Cananga odorata – annonacée de Madagascar, Comores, Réunion). Distillation à la vapeur d’eau des fleurs. Sesquiterpènes (70%), Esthers (15%). Sédative et antalgique. Décongestion prostate. Hypotensive. Parfum chaud et envoutant qui l’a fait utiliser comme aphrodisiaque. Entre dans la composition de nombreux parfums. Les BNS en ont souligné les propriétés virucides (hépatites, HIV+).
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Il existe – bien sûr – bien d’autres HE au catalogue des grands fournisseurs, comme par exemple : COSTUS (astéracée), DAVANA (astéracée), SARO, etc …
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Calophyllum inophyllum – la Calophylle inophyle
Mais celles-ci sont moins bien connues et dans le cadre de ce (déjà) vaste exposé, nous ne les développerons pas pour le moment
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Tableau récapitulatif simplifié :
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Evidemment, certaines essences contiennent des composants agissant sur des énergies climatiques différentes, donc avec un spectre large, c’est pourquoi ce schéma est très réducteur !
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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