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A partir de 4 mois, l’enfant allongé sur le dos se redresse et s’appuie sur les mains une fois sur le ventre. Il secoue son hochet et reconnaît le biberon. A 6 mois, il tient la position assise avec soutien, il attrape ses pieds et boit à la tasse en tétant le bord. A 10 mois, il tient debout dans son parc et met un objet dans une boite.
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L’alimentation lactée reste primordiale jusqu’à un an …
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Les fontanelles ne se ferment pas … Calcarea carbonica / Calc. phosphorica / Sulfur ou Silicea …
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Retard de dentition … Calcarea carbonica 200K + Calcarea phosphorica et Silicea 6D… ou Calcium bromatum (si problème neurologique associé)
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Retard dans la marche … Agaricus (pb) / Baryta carbonica / Calcarea phos./ Causticum / Natrum muriaticum / Silicea …
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Rachitisme … alimentation à supplémenter en vitamine D3, avec un remède spécifique à l’enfant : Baryta carbonica / Calcarea phosphorica / Sulfur ou Silicea
+ Cerussite D8 (minerai de plomb, lab. Weleda) 3 amp. per-linguales par semaine.
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Hydrocéphalie … 37 remèdes au Kent, avec au 3ème degré : Apis mel. / Calcarea carb. et Silicea (nécessite – bien sûr – une consultation spécialisée)
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Affection suite de vaccination …
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Constipation infantile … Elle pose un certain nombre de problèmes diagnostic :
Prolapsus rectal (PR), affection fréquente et bénigne, qui se réduit au doigt.
NB. Ne jamais prescrire de laxatif chez l’enfant !
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Diarrhée infantile … s’assurer de la réalité du symptôme (des selles liquides peuvent être absorbées par les couches et confondues avec les urines), de la présence et de l’intensité d’une déshydratation :
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La cause déclenchante est virale dans plus de 50% des cas : les antibiotiques comme les ralentisseurs du transit sont alors inutiles. Proposez du « GES 45 » (Normolytoral soluté de réhydratation) et des soupes carottes + riz. La coproculture n’est utile que si les selles sont glaireuses ou sanglantes.
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Diarrhée chronique … traitement à adapter à la cause et au niveau de retentissement physiologique. Ne pas passer à coté du diagnostic d’une intolérance au gluten (si anorexie associée) ou d’une Mucoviscidose (si pneumopathie associée). Argile blanche alimentaire (SMECTA) 1à 2 sachets par jour.
Nosode : Para-typhoïdinum B syndrome infectieux post entéritique
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Adénoïdite de l’enfant (végétations hypertrophiées) … Nosode (chronicité) : VAB
En crise donnez des complexes CHU = « Phytolacca comp. » + « Sulfur comp. »
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Adénopathies cervicales palpables … fréquentes et le plus souvent banales.
Néanmoins, la vigilance s’impose lorsqu’il s’agit d’un ganglion isolé (de plus de 2 cm) :
* adénopathie aiguë … porte d’entrée retrouvée (angine, otite, éruption …)
* adénopathie aiguë … pas de porte d’entrée : attention risque d’adénophlegmon !
* adénopathie chronique … recherchez une virose (rubéole, MNI, CMV, HIV), une infection bactérienne (brucellose, TK), une parasitose (toxoplasmose), une hémopathie (leucémie, lymphome, Hodgkin, métastase) … à préciser par bilan complet et cytoponction éventuelle.
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Ophtalmie simple (œil rouge) : Euphrasia (s)
Ophtalmie purulente … Argentum nitricum
Localement collyre avec : Euphrasia D6 + Argentum nitric. D8 QSP sérum physiologique isolarmes.
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Otite aiguë… (voir aussi chapitre service d’ORL) vu en crise la formule CHU = « Capsicum comp.«
Aconit (au début), puis : Mercurius ( + à droite) / Pulsatilla (+ à gauche)
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Aphtes … Borax (na) / Mercurius / Hepar sulfur (bouche pleine d’aphtes) … (voir chapitre correspondant dans le service de « Stomatologie »)
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La toux … Après avoir, en avril 2010, contre-indiqué les médicaments mucolytiques et fluidifiants (ex.: Helicidine), chez l’enfant de moins de deux ans, l’AFSSAPS a également contre-indiqué les antihistaminiques et la fenspiride ! De plus, en raison de leur risque potentiel de convulsions, elle déconseille les spécialités suppositoires terpéniques chez les enfants de moins de 30 mois. Selon un groupe d’experts, devant une toux aiguë du nourrisson et en dehors de signes de gravité (gêne respiratoire, fièvre mal tolérée, vomissements répétés, modification du comportement …), il n’y a pas lieu de prescrire d’antitussifs chez le nourrisson !
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Toux croupale … en crise, utilisez les complexes homéopathiques d’urgence (CHU) = « bromum comp. » + « Quebracho comp. » avec « Sulfur comp. » et « Kalium comp. » (si expectoration importante).
Aconit / Ipeca / Sambucus / Drosera (cu) … adénopathies cervicales et laryngite
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Caries des dents de lait :
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Asthme infantile … (voir chapitre correspondant dans le service « Allergologie »)
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Insomnie …
Chez l’enfant, l’endormissement est un moment crucial, car il fait « séparation ». C’est un moment d’importante régression et de vulnérabilité. L’enfant doit investir un objet ou une aire transitionnelle (petits rituels du coucher comme le biberon d’eau ou de lait, la troisième histoire, l’envie de pipi…) pour assumer cette distance sans la vivre comme une rupture.
Par ailleurs, les phobies normales, entre 3 et 5 ans, (peur du noir, des voleurs, du loup, des monstres…) peuvent être sources de difficultés d’endormissement. Il importe que les parents aient assez de souplesse et d’autorité pour éviter toute crispation.
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Le cauchemar (ou rêve d’angoisse) provoque un réveil (brutal) de l’enfant pendant le dernier tiers de la nuit. L’enfant se réveille, pleure, appelle et se calme assez facilement en présence des parents. Les manifestations végétatives sont modérées. Il est capable de raconter précisément un rêve effrayant. Ces épisodes sont banaux (entre 3 et 8 ans) et généralement bénins. Ils disparaissent à la puberté. Seule la répétition est problématique.
Formule Weleda = Avena sativa TM + Chamomilla 20D + Passiflora TM + Zincum valeriana 3D aa 5 à 15 gouttes au coucher dans un peu d’eau.
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A l’adolescence, l’insomnie témoigne d’une angoisse des changements de cette période, mais il convient de prendre garde à une dépression débutante (qui s’accompagne davantage de réveils précoces). Il s’agit d’un symptôme d’appel qui nécessite une prise en charge globale de la situation de l’adolescent.
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Les hypersomnies sont fréquentes chez l’adolescent dont le rythme de sommeil est inversé. Cette hypersomnie est parfois le refuge devant des difficultés qu’affronte le jeune (difficultés familiales, scolaires…). Là encore, il s’agit d’un symptôme d’appel qui nécessite une écoute et une prise en charge globale de la situation de l’adolescent.
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Le refus scolaire anxieux, anciennement appelé “phobie scolaire”, est un sujet d’actualité. 2 % des enfants sont concernés par cette «peur irrationnelle de se rendre à l’école». Depuis le début de la crise sanitaire, les demandes de scolarisation à la maison ne cessent d’augmenter et posent un vrai problème, aussi bien à l’Éducation nationale qu’aux familles et aux médecins.
La mission de parents et bien sûr celle du médecin de famille qui va être le premier interpellé puisque l’enfant a mal à la tête, au ventre, est plié en 2 le dimanche soir, voire le lundi matin (et s’il va à l’école, c’est l’infirmière scolaire qui rappelle les parents pour que l’on vienne le chercher), c’est de se rendre compte que, quand un enfant va à l’école, il lui faut :
1 – quitter la maison : Si j’ai du mal à me séparer de la maison, je vais pouvoir faire un refus scolaire, anxieux.
2 – aller dans la rue : on peut avoir une phobie sociale. La peur du groupe et là, ça n’a plus rien à voir avec la peur de la séparation.
3 – rentrer dans l’école : il va falloir passer une journée complète à écouter des cours. Si l’on a un problème de dyslexie, de troubles d’attention ou de haut potentiel qui font que l’on ne se sent pas sa place dans la classe, ça va être plus compliqué.
4 – avoir de bonnes notes : à l’école, il faut réussir des trucs. Si chaque fois, je me prends des râteaux, chaque fois, je me prends des mauvaises notes parce que l’on n’a pas repéré mes difficultés d’apprentissage, je n’ai plus envie d’y aller.
Autant de sources de stress, voire de souffrance pour les enfants fragiles.
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Verminose … (voir chapitre correspondant dans le service de « Médecine tropicale »).
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Dermatoses : méfiance … c’est sur le plan cutané que l’on voit les plus belles aggravations thérapeutiques ! De nombreuses erreurs sont à éviter, comme l’utilisation des pommades (grasses qui favorisent la macération) et des solutions allergisantes. La répétition des applications de corticoïdes favorise les surinfections. Préférez les savons et les crèmes calmantes (éosine, eau Dalibour …) et conseillez les vitamines et oligo-éléments appropriés.
* Croûtes de lait … Antimonium crudum / Calcarea sulf. / Dulcamara / Graphites …Localement : Viola tricolor (mg) TM diluée si prurit intolérable – si adénite : Ammonium carb.
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* Impétigo … maladie fréquente, surtout l’été : Lésions pustuleuses sous-cornées d’origine microbienne (streptocoques / staphylocoques ou mixte ?). Traitements locaux : les colorants (violet de Milian, pommade Dalibour, permanganate de K) … même remèdes homéopatiques que les croutes de lait !
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* Intertrigo (stagnation/chaleur = fesses rouges) … Calcarea carb. / Lycopodium / Sulfur …Surrinfecté : Mercurius ou Graphites Chronique : Medorrhinum
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* Verrues de l’enfant … (voir aussi chapitre « Verrues » au service de dermatologie)
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NB. Les maladies infectieuses sont traitées sur ce site dans le service correspondant …
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Problèmes génitaux :
* chez le petit garçon :
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* chez la petite fille :
La coalescence des petites lèvres des fillettes est un accolement de leur bord libre. Elle est fréquente, acquise, asymptomatique (la vulve apparait plate, sans relief lorsqu’elle est complète) et bénigne, car elle régresse toujours spontanément lors des premières modifications vulvaires de la puberté. La séparation manuelle, avec pommade anesthésiante et/ou oestrogénique est souvent psychologiquement traumatisante et dans la majorité des cas suivie de récidives !
Vulvo-vaginite de la petite fille … bains de siège une cuillérée à café dans un peu d’eau tiède, du mélange Weleda : Lamium comp.
Règles trop précoces (avant 10 ans) … Calcarea phos. / Phosphorus / Sabina (na) / Silicea …
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Obésité de l’enfant : des « fragiles insécurisés » et trop de temps passé devant la TV !… Mais recherchez toujours un antécédent familial diabétique, des malaises hypoglycémiques, un hypercorticisme ou une hypothyroïdie !
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Organothérapie / Sérothérapie : chez l’enfant, quel que soit le cas, on utilisera le FOIE et le SRE, avec, pour une action plus ciblée :
NB. Chez l’enfant la forme suppositoires ou gouttes buvables est idéale, 2 à 3 fois / semaine, le soir au coucher.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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