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Les troubles psychotiques se caractérisent par une perception erronée de la réalité entraînant des idées délirantes, des hallucinations et un sentiment de persécution.
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Les troubles psychotiques se manifestent par plusieurs types de symptômes :
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On distingue trois principaux troubles psychotiques :
1/ la schizophrénie, qui est le plus fréquent et le mieux caractérisé,
2/ les troubles délirants liés à des affections médicales ou des substances (drogues),
3/ les troubles délirants persistants ou paranoïaques : délires complotistes, jaloux possessifs (homme persuadé sa femme le trompe, il va multiplier les procédures de vérification (traqueur sur le véhicule, tracer le téléphone, mettre des caméras dans la maison)…
La bipolarité – qui est une psychose particulière – est une atteinte de l’humeur. Les problèmes spécifiques à celle-ci seront évoqués dans un autre chapitre/
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Deux autres caractéristiques des psychoses qu’il ne faut pas oublier :
A – Le clivage, c’est à dire la capacité à gérer deux pensées différentes et parfois opposées (dr. Jenkill et mr. Hide !)
B – la difficulté à accéder à la pensée abstraite, le sens caché des proverbes par exemple. D’où les difficultés dans les relations affectives.
Le trouble psychotique est tellement profond que le sujet n’arrive plus à s’adapter socialement, une hospitalisation psychiatrique est souvent nécessaire.
L’insertion professionnelle est difficilement envisageable et les réactions du malade peuvent devenir dangereuses pour lui-même (mutilations, refus de s’alimenter, tentatives de suicide) et pour les autres (passages à l’acte). On va retenir deux critères pour classer les psychoses :
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1) l’origine …
–> Les psychoses exogènes : déclenchées par un facteur externe, par exemple l’alcool, l’utilisation de drogues (ex.: overdose d’extasie).
–> Les psychoses endogènes résultent d’une constitution psychique particulière, liée au refus de la traversée oedipienne et de ce qu’elle sous-tend : acceptation de la différenciation, de l’altérité, de la différence des sexes et des générations (voir chapitre « introduction » du livre « Quand Freud rencontre Hahnemann » consacré à l’oedipe et au surmoi)
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2) la durée …
–> Les troubles aigus surviennent chez des sujets sains, ils débutent brusquement du jour au lendemain et en général pour des raisons totalement inconnues. Ils vont bouleverser en profondeur toute la psyché et ils aboutissent à une destruction importante de toutes les fonctions : par exemple, la « bouffée délirante aiguë ». Ces troubles cèdent soit spontanément, soit par des méthodes cliniques, ils peuvent guérir sans séquelles.
–> Les troubles chroniques vont avoir un début lent et progressif. On ne retrouve pas une destruction totale des facultés, mais une sorte de coexistence normale et pathologique. Le trouble mental chronique adhère plus profondément à la personnalité, donc la guérison ne sera jamais complète. Par exemple, les psychoses schizophréniques ou les délires chroniques.
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NB. ++ La psychose constitue la limite d’action des remèdes homéopathiques (cf. répertoire de Kent, voir au chapitre « insanity » et le poster d’arborisation diagnostique et thérapeutique à la fin du livre « Quand Freud rencontre Hahnemann »), on ne peut avoir d’effet que :
A – sur le mécanisme qui sous-tend l’installation du trouble mental :
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B – Sur certaines expressions symptomatiques :
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Et selon le stade évolutif :
1 = Belladonna (ca) … excitation (+ vasculaire), hallucinations : voit des monstres autour de lui
2 = Hyosciamus (ca) … manies (+ neuro-sensoriel), délire furieux : se croit entouré de rats
3 = Stramonium (ca) … démence, hallucinations terrifiantes : se dit entouré de bêtes horribles
Ces trois solanées constituent pour Nash le « trio du délire ».
4 = Veratrum album (as) … délire sensoriel, excité, violent, il frappe l’entourage et blasphème.
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Les idées délirantes : elles sont constantes dans les psychoses et comme elles procèdent d’un mécanisme projectif, elles nous renseignent sur l’inconscient du malade. Les thèmes les plus courants : les idées de persécution (paranoïa), de grandeur (mégalomanie), d’influence, de jalousie ou des idées mystiques.
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Exemple : « refuse les soins » : Arnica (hg), Apis (hg) pousse un cri tout à coup la nuit, Cinnabaris (hg), Kréosotum (ac), Mercurius, Pulsatilla (si) …
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Face à un trouble psychotique, il existe trois principales approches thérapeutiques classiques :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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