La cancérologie … ou ONCOLOGIE
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Le cancer est une affection caractérisée par la perte des régulations tissulaires normales, avec croissance anarchique, défaut de différentiation, donc capacité d’envahissement des tissus voisins et de métastases. La variété empêche de parler « du cancer », pas plus qu’on ne peut parler de « la maladie infectieuse ».
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Il y a de grandes différences entre les cancers de l’enfant et ceux de l’adulte, de l’homme ou de la femme, de leur siège (superficiel ou profond), du tissu à partir duquel il se développe. 90% des tumeurs se constituent sur un revêtement : peau, muqueuse (respiratoire, digestive ou génitale) ou épithélium glandulaire.
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Le cancer n’est pas une maladie comme les autres, d’abord parce que dans les pays occidentaux, il est à l’origine d’un quart des décès (un taux en augmentation), mais surtout parce que c’est la première cause de décès entre 40 et 65 ans, en faisant perdre le plus d’années de vie, loin devant les maladies cardio-vasculaires. Cette affection inquiète par son évolution souterraine, occulte, mais aussi par le caractère probabiliste de l’évolution et la gravité des séquelles après traitement. La surveillance indispensable maintient en outre suspendu, comme une épée de Damoclès au dessus de la tête du malade, les risques de récidive et de complications tardives du traitement.
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NB. En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
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Un peu d’histoire …
Nous avons peu de données concernant l’antiquité, si ce n’est des ostéosarcomes des premiers hommes et des momies égyptiennes. Certains papyrus médicaux consacrent des chapitres aux tumeurs, qu’ils préconisent d’extirper au fer rouge ! Hippocrate est plus précis : c’est à lui que nous devons le mot (Karkinos), car la tumeur apparaît « comme un crabe sortant du sable ». C’est aussi son école qui préconisera « d’exciser complètement le cancer en une fois, jusqu’aux racines, pour peu que la tumeur soit de petite taille et dans une partie du corps qui puisse souffrir l’amputation« , alors que dans les autres cas « Noli me tangere ! » (ne me touchez pas) prévaudra longtemps.
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Les choses changeront peu en 20 siècles, avant l’utilisation du microscope (milieu du 19 ème). La première partie du 20 ème siècle vit l’utilisation de la radiothérapie (P. et M. Curie), alors que la seconde connu l’expansion de chimiothérapies de plus en plus sophistiquées (une cinquantaine de produits à présent), puis plus récemment l’hormonothérapie (cancer du sein et de la prostate) et l’immunothérapie (implants de monocytes reprogrammés) ont pris leur essor (pour les méthodes classiques de diagnostic et de traitement, voir chapitre suivant : « le centre anti-cancéreux »).
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Les cancers sont en nette augmentation dans l’ensemble des pays industrialisés (20% des décès contre 5% en 1909). En réalité, cette augmentation est due au vieillissement de la population, la fréquence du cancer augmentant avec l’âge (10 fois plus élevée à 70 ans qu’à 45). L’incidence des cancers varie aussi avec le sexe, l’ethnie et les facteurs d’environnement. Les cancers ne sont ni contagieux, ni héréditaires, comme certaines anciennes théories ont essayé de le démontrer.
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Les remèdes homéopathiques exposés dans ces rubriques correspondent à des tableaux cliniques précis (donc prescrivez un seul remède similimum en haute dilution SVP). Ils constituent une indispensable correction de terrain, mais ils sont (la plupart du temps) insuffisants à eux seuls pour régler le problème tumoral (en effet, le cancer n’est plus sensible aux cytokines, car ses récepteurs cellulaires mutés ne sont plus fonctionnels !). Quelques expériences de laboratoire ont été effectuées pour évaluer la longévité de souris cancéreuses sous traitement homéopathique. Des remèdes comme Arsenicum album 30 DH (espérance de vie + 33%), Kalium muriaticum 6D (espérance de vie + 38%) et Zincum metal. 6 D, 12 D, 30 D et 200 DH (espérance de vie + 55%), ont prouvé statistiquement leur bon effet. L’article indien (ci-dessous) à télécharger démontre les étonnants résultats in vitro et in-vivo des remèdes homéopathiques dans les affections cancéreuses.
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https://www.francesoir.fr/societe-sante/cancer-du-sein-comment-pratiquer-lautopalpation-mammaire
Première cause de mortalité par cancer chez la femme (25% des cancers féminins, une sur dix a eu ou aura un cancer du sein et plus la femme est jeune, plus le pronostic est mauvais). Il peut exister une prédisposition familiale, son incidence diminue avec l’allaitement. Signe révélateur : présence d’un nodule sensible, rétraction de la peau ou du mamelon. Diagnostiqué tôt, la guérison à 5 ans atteint 90% des formes opérables sans envahissement ganglionnaire.
Les localisations métastatiques sont par ordre de fréquence décroissante : l’os, le foie, le poumon et le cerveau. Ces adénocarcinomes plus ou moins infiltrants ont pour marqueurs le CA 15.3 (AG de membrane) et l’ACE (si stade avancé). Traitement classique (mastectomie de moins en moins mutilante + radio ou chimiothérapie) et hormonothérapie anti-oestogénique (si récepteurs tumoraux positifs). Attention cependant, le Tamoxifène (ou ses dérivés) augmente à terme le risque de cancer de l’utérus !
Homéopathie (remèdes proposés par le répertoire de Kent) : Trois « remèdes clefs » :
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Mais on peut aussi être amené à utiliser, en haute dilution, en fonction de la symptomatologie : Bellis perennis (hg), Bufo (cu), Calcarea fluorica (induration, veines du thorax saillantes), Carbo animalis (ulcéré), Chimaphilla omb. (al) douleur vive + mamelon rétracté, Graphites, Hydrastis (k), Silicea …
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Il représente 14% des cancers de la femme, sa survie à 5 ans est de 79%. Son incidence augmente avec le nombre de grossesses et de partenaires sexuels (rôle oncogène des Papova virus). Signes cliniques révélateurs : métrorragies et leucorrhées. Frottis classé de P1 à P5, à compléter par une biopsie en cas de doute. Extension vaginale (T2), utérine (T3), vessie et rectum (T4). Marqueur épidermoïde : le SCC (glycoprotéine).
Homéopathie (remèdes proposés par le répertoire de Kent) : Trois « remèdes clefs » :
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Mais on peut aussi être amené à utiliser, en haute dilution, en fonction de la symptomatologie : Aurum mur. natronatum, Carbo animalis (ch2), Conium maculatum (au), Kreosotum (ac) brûlures et caillots fétide, Lachesis (douleurs > règles), Lapis albus (avec hypertrophie ggl.), Murex purp. (mg) avec hystérie, Sepia, Thuya occ….
NB. La maternité diminue le risque de cancer gynécologique et mammaire, par contre grossesse et cancer ne font pas bon ménage : on choisira alors un protocole thérapeutique qui n’expose pas le fœtus à un risque excessif.
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Il représente 20% des tumeurs de la femme et de mauvais pronostic car profondément situé, il se développe insidieusement et dissémine facilement sur le péritoine, entraînant ascite et métastases hépatiques. Peu de signes cliniques révélateurs : c’est « le tueur silencieux » … sensation de gonflement et douleurs abdominales inhabituelles puis atteinte de l’état général. L’échographie et la laparotomie sont des temps indispensables pour affirmer le diagnostic (existence de métastases péritonéales en « taches de bougies » ?). Ses marqueurs sérique sont le CA 125 et l’ACE, parfois le dosage des hormones stéroïdiennes, si la clinique est évocatrice.
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Le traitement de ses formes métastatiques a vu sa médiane de survie (25% au stade 3 et 10% au stade 4) augmentée de 50% depuis l’emploi précoce de l’association Taxol + Cisplatine, avec une bonne tolérance clinique.
Homéopathie (remèdes proposés par le répertoire de Kent) : Baryta iodata, Conium maculatum (au), Lachesis…
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Si les adénomes sont fréquents, le cancer prostatique est responsable de 10% des cancers chez l’homme (survie à 5 ans = 87%). Signes cliniques révélateurs : les troubles mictionnels, quand la tumeur a atteint un certain volume, les douleurs osseuses s’il existe des métastases. Marqueurs sériques : PSA et PAP (phosphatase acide prostatique). L’intervention chirurgicale ou la curiethérapie (ou radiothérapie externe) est utilisée aux stades précoces, l’hormonothérapie (antagoniste LH, anti-androgène et/ou œstrogènes) permet de contrôler longtemps l’évolution métastatique (au prix –il faut le dire – d’une impuissance, de bouffées de chaleur et d’une gynécomastie).
Homéopathie (répertoire de Kent) : Aurum, Conium (au), Iodum, Plumbum, Selenium (s), Thuya occ. (na) …
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Première cause de décès chez l’homme de 30 à 35 ans. On distingue les tumeurs germinales (vers l’âge de 20 ans) et les séminomes (après 40 ans) qui traité par radiothérapie après exérèse guérit dans 95% des cas. Signes cliniques révélateurs : le gros testicule, parfois une gynécomastie (sécrétion d’HCG). Marqueurs sériques : HCG, AFP (alpha foetoprotéine), éventuellement l’ACE et la LDH-1.
Homéopathie (remèdes du répertoire de Kent) : Arsenicum, Aurum, Spongia (io) douleurs névralgiques des cordons spermatiques …
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Il représente 3% des tumeurs malignes de l’adulte et concerne plus particulièrement les hommes après 50 ans. La triade classique : « hématurie + douleur du flanc + masse lombaire » a laissé la place aux progrès de l’imagerie, à tel point qu’une fois sur deux, c’est le diagnostic fortuit d’une tumeur asymptomatique. La néphrectomie élargie en a été longtemps le traitement de référence, lorsque la tumeur est encore localisée (survie à 3 ans de 95% pour les tumeurs inférieures à 3,5 cm). Dans 10% des cas, on déplore une localisation métastatique d’emblée, à traiter par l’association interféron alpha + interleukine (20% de réponses), en raison de la chimio-résistance spontanée des cellules tumorales du rein. Les formes familiales présentent une mutation du gène VHL (bras court du chromosome 3) qui peut jeter les bases d’un vaccin autologue (?!).
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Carcinome urothélial (80% des cas), carcinome épidermoïde (5%, après infection bilharzienne) ou tumeur développée sur polype, c’est un cancer assez peu fréquent (3% des cancers) mais la plus souvent rencontrée de l’arbre urinaire, plus fréquente chez l’homme après 60 ans (tabac ?). Signes cliniques révélateurs : hématurie, troubles mictionnels, hémorroïdes. Marqueurs sériques : TPA (tissue polypeptide antigen) et ACE.
Homéopathie (remèdes du répertoire de Kent) : Calcarea carb., Conium (au), Galium aparine, Graphites, Lycopodium, Thuya occ. …
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* Œsophage : cancer épidermoïde de mauvais pronostic (35 % à 5 ans si chirurgie complète). Signe clinique révélateur : la dysphagie. Marqueurs sériques : SCC
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* Estomac : adénocarcinome de mauvais pronostic (30 % de survie à 5 ans si chirurgie complète, plus d’hommes que de femmes). Signes cliniques révélateurs : nausées, perte d’appétit, hématémèse. Pas de marqueur sérique fiable.
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Homéopathie : Aceticum acidum (cachexie), Arsenicum album (agitation), Bismuthum (vomissements), Cadmium sulfur. ++ (réactif des BNS), Carbo animalis, Carbolicum acidum, Colocynthis (pylore), Condurango (au) œsophage, avec ulcérations aux coins de la bouche, Hydrastis (k) inappétence, éructations fétides, Kalium bichromicum, Kreosotum (ac) vomissements, Lycopodium (al) ictère, Ornithogalum umbel. (ag), Sulfuricum acidum (hématémèse) …
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* Tumeurs carcinoïdes de l’intestin grêle. Multitudes de petits nodules sous-muqueux d’évolution lente, qui se révèlent par :
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* Cancer colo-rectal : 98% des cancers intestinaux, première cause de décès par cancer en Europe, surtout après 75 ans. Polypes, RCH et maladie de Crohn sont des facteurs prédisposants. Signes cliniques révélateurs : troubles du transit, présence de sang dans les selles. Marqueurs sériques : CA 19.9 et ACE. Dans le cancer du rectum, la récidive locale est fréquente (25%), réduite par la radiothérapie préopératoire.
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image typique en « trognon de pomme »
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Homéopathie (remèdes proposés par le répertoire de Kent) : Aloe (ténesme), Alumina, Arsenicum album, Cadmium sulf. (vomissements et cachexie), Carbo veg. (flatulence), Colocynthis, Euphorbium (hg), Paeonia (suintement fétide), Sanguinaria canadensis (ph), Scrofularia nodosa (si), Sedum telephium (ac), Sepia, Spigelia (sigmoïde) …
Rectum : Hura braziliensis, Nitricum acidum, Ruta (si)
NB. La colostomie est une intervention qui se pratique « par moitié » : l’hémi colectomie (droite ou gauche) avec abouchement rectal permet de respecter la physiologie digestive tout en assurant un nettoyage ganglionnaire optimal.
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Homéopathie (remèdes proposés par le répertoire de Kent) : Aceticum acidum, Carbo animalis (ch2), Iodum, Iris versicolor (ph), Phosphorus…
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En relation avec le virus de l’hépatite B, l’évolution est rapide. Signes cliniques révélateurs : douleurs de l’hypochondre droit, amaigrissement, ictère, parfois nodule palpable. Echographie : nodule hypo ou hyper échogène. Marqueurs sériques : AFP (alpha foetoprotéine) et Ferritine, enzymes hépatiques.
Homéopathie (remèdes du répertoire de Kent) : Cadmium sulf. (vomissements et cachexie), Chelidonium majus, Iodoform (lobe gauche) Lycopodium (ictère), Phosphorus …
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Les métastases hépatiques ne peuvent bénéficier d’une exérèse que dans 10% des cas (survie de 30 % des patients à 5 ans). Les autres cas (nodules multiples) seront traités par chimiothérapie systémique ou locale (5 à 10 % de survie à 5 ans).
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Premier cancer de l’homme dans les pays développés, très lié au tabagisme (3% des cancers chez la femme, 18% chez l’homme), de gravité extrême. Trois formes cellulaires :
Signes cliniques révélateurs : infection broncho-pulmonaire récidivante, hémoptisie, altération de l’état général. Marqueurs sériques : SCC (carcinome épidermoïde) et NSE (Neuron specific enolase : cancer à petite cellules), Calcitonine.
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En Europe, ces cancers épidermoïdes sont dominés par la responsabilité de l’alcool et du tabac en temps que facteur irritatif local : ils touchent surtout les hommes de 50 à 70 ans (3% des cancers chez la femme, 10% chez l’homme). Localisations : rhino-pharynx (20%), oro-pharynx (25%), langue (20%) larynx (35%). Signes cliniques révélateurs : troubles de la respiration, de la déglutition, de la phonation. Marqueur sérique : SCC (squamous cell carcinoma).
— K des lèvres = Thuya occ. (après vaccin ?), Condurango (au), Conium (au), Hydrastis (k), Kreosotum (ac), Arsenicum iodatum …
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— K de la langue (le traitement classique est chirurgical, complété d’Iridium ou de curage ganglionnaire = 60% de survie à 5 ans) = Galium aparine, Kalium cyanatum, Sempervivum tectorium (ac), Muriaticum acid. (à un stade avancé)…
— K de la mâchoire = Aurum, Arundo donax (si), Heckla lava (tumeur osseuse), Hydrastis, Nitricum ac. (ggl. sous-max.) …
— Le pronostic du cancer limité de la corde vocale est excellent puisque le pourcentage de guérison est d’environ 90%.
— K. larynx et gorge est la 4ème cause de décès par cancer chez l’homme. Il s’agit d’un homme plus de 9 fois sur 10, âgé entre 50 et 70 ans. Le traitement classique est chirurgical : laryngectomie, complété de radiothérapie et de curage ganglionnaire. Il se solde par une trachéotomie permanente et une rééducation vocale = 60% de survie à 5 ans) : Arsenicum alb., Carbo animalis, Ledum pal. (al), Nitricum acid., Phosphorus (saigne), Sanguinaria (ph), Tarentula (ge), Thuya occ. …
— Le cancer du sinus piriforme (situé à côté du larynx) est de mauvais pronostic (30% de survie à 5 ans) en raison de récidives et de métastases.
Remèdes des adénopathies ganglionnaires cervicales : Anantherum (hg), Cistus canadensis (au) …
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Le cancer de la thyroïde est un cancer rare (1,3%), qui se développe souvent sur un goitre (30%), il touche deux fois plus de femmes que d’hommes. Signes cliniques révélateurs : nodule thyroïdien isolé et dur. Scintigraphie au PerTechnétate : nodule froid. Marqueurs sériques : dosage de …
Traitement par chirurgie et à l’iode 131 radioactif (si résidus tumoraux et métastases). Survie à 5 ans = 86%.
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Ci-dessus, cancer de la peau après abus de cabine UV de bronzage !
Fréquents (10% des cancers chez la femme, 11% chez l’homme) et ce d’autant plus que la portion de peau a été exposée au soleil (grande fréquence chez les sujets à peau claire et les albinos) ou à des agents irritants (gondrons ..) durant la vie du patient. Toute lésion qui dure plus de trois semaines doit amener à consulter. On distingue deux formes principales :
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1/ Epithéliomas basocellulaires (de malignité locale) et spinocellulaires (un peu plus invasifs). La « maladie de Bowen » en est souvent la forme annonciatrice (croûte épaisse).
Homéopathie (remèdes du répertoire de Kent) : Argentum nitricum, Arsenicum iodatum (ulcéré et douloureux), Bufo (cu), Conium, Fuligo ligni (ch1), Galium aparine (ac), Kalium arsenicosum (fissuraire), Kreosotum (ac), Lycopodium, Sedum acre (ac), Sepia, Silicea, Titanium (ag) …
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Nous disposons d’une chimiothérapie de contact avec l’Aldara 5% crème (sachets à usage unique – 3 applications par semaine) qui fonctionne pour de petites lésions mal placées. Attention, car ce produit a des effets secondaires importants (bourdonnements d’oreilles, céphalées, gastralgies, insomnie …), mais que l’on peut atténuer avec une isothérapie.
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2/ Mélanomes
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(3% des cancers chez la femme, 4% chez l’homme) … voir au chapitre « Lymphome et leucémies » (sur ce site, « service d’hématologie »)
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Tumeurs malignes des os (ostéosarcomes, surtout le genou à l’adolescence, avec 70% de guérison – ou des gens âgés, complication d’une maladie de Paget) et des tissus mous (ex.: leiomyosacome = tumeur d’un muscle lisse). Les chondromes et les angiosarcomes sont des tumeurs rares de faible malignité.
Homéopathie (remèdes du répertoire de Kent) : Baryta carb., Calcarea fluorica, Euphorbium (hg), Iodum, Phosphorus (des yeux), avec la complexe « Galium-heel » (Argentum, Aurum, Calcarea fluor, Clematis, Galium, Phosphorus, Sedum acre, Thuya occ. …).
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A/ Tumeurs primitives qui au niveau de l’encéphale se manifestent parfois par des crises d’épilepsie, des troubles de la parole, une surdité unilatérale … L’IRM apportera les précisions topographiques indispensables, d’autant que radiothérapie et chimiothérapie ont une efficacité limitée sur le tissu cérébral.
B/ des métastases, qui s’aggravent généralement beaucoup plus vite.
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et/ou à symptomatologie inusité : Il existe de nombreux développements tumoraux dont les symptômes sont tout à fait surprenants. Exemples :
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Les syndromes paranéoplasiques (SPN) sont rares (moins de 1% des cancers). Ce sont essentiellement des atteintes auto-immunes (IgG membranaires ou cellulaires – importants pour leur action sur l’évolution du cancer) du système nerveux central et périphérique qui accompagnent la présence d’une tumeur souvent de petite taille (quelques millimètres, parfois détectables au PET-Scan). Ils présentent souvent une riche symptomatologie inflammatoire, vasculaire ou neurologique … fréquents dans l’Acanthosis nigricans et les K digestifs. On distingue :
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1/ des neuropathies sensitives périphériques (par atteinte des ganglions rachidiens), essentiellement induits par des cancers du poumon (à petites cellules) : syndrome de Lambert-Eaton (SLE) représente, avec le botulisme (on peut utiliser le nosode Botulinum), le modèle des dysfonctionnements de la jonction neuromusculaire de type présynaptique, par opposition aux désordres de type postsynaptiques dont le type le plus répandu est la myasthénie.
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2/ des encéphalites, marquées par des mouvements anormaux, jusqu’à la crise épileptique, une amnésie ou des troubles psychiatriques, essentiellement induits par des tumeurs de l’ovaire ou du testicule,
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3/ des encéphalomyélites par atteinte diffuse des structures centrales ou périphériques, induits par les cancers du sein ou du thymus. En dehors de l’éradication de la tumeur, les traitements des SPN restent décevants et les lésions neuronales constituées sont irréversibles.
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En France 🇫🇷, 1 enfant sur 440 développe un cancer avant l’âge de 15 ans. Il s’agit de la première cause de décès par maladie chez les enfants. Mais le nombre de patients guéris n’a pas cessé d’augmenter : 80% guérissent de leur cancer et les progrès ont été gigantesques.
Les cancers de l’enfant sont cent fois moins fréquents que chez l’adulte (1% des cancers), mais ils évoluent plus vite. Les causes n’en sont pas élucidées, 5% seulement des cas ayant une corrélation héréditaire.
NB. Avoir un frère ou une sœur atteint d’un cancer, c’est pour un enfant avoir sa vie bouleversée. Les sentiments sont forts et contradictoire : tristesse, sentiment de responsabilité, jalousie et agressivité refoulée (l’enfant malade étant vécu comme le « préféré » !).
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Bibliographie :
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Nous vous conseillons de lire, pour une approche philosophique de cette maladie si particulière, deux livres « merveilleux » :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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