le « maître des maléfices »
Son nom latin (ostruthium) dériverait du grec « astrution », signifiant « excellent », témoignant de la haute estime dans laquelle cette plante était tenue déjà au Moyen-Âge.
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Travail de fin de formation FRMI – 3ème année, par Yves Gaudin (Sion – Suisse)
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Introduction
C’est mon grand-père qui, pour la première fois et alors que jeune enfant encore, me parle de l’impératoire (Peucedanum ostruthium). Guérisseur et beau parleur à la fois, il m’explique être allé récemment en forêt, s’être coupé avec une serpette assez profondément au genou, mais qu’heureusement, tout près de là poussait une fleur dont seuls quelques-uns avaient le secret et qui non seulement lui permit de cicatriser sa plaie, mais également de recoudre son pantalon.
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Plus sérieusement, il est vrai que les anciens de ma région, c’est-à-dire du Valais central, parlaient souvent de cette plante en des termes très élogieux et qui fut la première à m’intéresser sérieusement. Il faut dire que son attrait n’est pas nouveau. En effet, Hildegarde de Bingen notamment, déjà au douzième siècle, manifestait un grand intérêt pour elle. Ref. Moulinier L. (2014). Hildegarde de Bingen, les plantes médicinales et le jugement de la postérité : pour une mise en perspective. HAL : open science.
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Par ailleurs, nous dit Jean-Yves Henry : « Le choix d’une apiacée nous a toujours donné de remarquables résultats thérapeutiques, confirmant en cela les données de la tradition, car les médecins des temps anciens avaient appris à se méfier de ces curieuses « ombelles de sorcières ». car toutes les plantes chez qui l’on constate une intervention anormalement forte des « éléments chaleur » périphériques dans les processus vitaux ont la possibilité de devenir vénéneuses ». Ref. Henry, J.-Y. (2024). Précis de botanique et de phytothérapie du praticien. Faculté Francophone de Médecine Intégrée. (p. 145).
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Ma deuxième « rencontre » avec cette plante remonte au temps de mon adolescence. Un soir, subitement, le chien de la famille contracta de violents maux de ventre suivis de vomissements. Alors que je nous imaginais déjà nous rendre chez le vétérinaire en urgence, voilà que ma maman sort d’une boîte des racines d’impératoire séchées (et moulues) et en fait une décoction. Concours de circonstance ou pas, je confesse que le chien, après absorbation de ce breuvage, fut très rapidement et complètement guéri.
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En pleine pandémie et moi-même touché par la Covid-19, c’est à ce moment-là que cette plante, pour la troisième fois, croise ma route. Avec beaucoup de fièvre et un mal de tête violent, voilà que mon oncle m’apporte des feuilles (cette fois-ci) d’impératoire. Et me conseille de les utiliser en infusion. Là aussi, hasard ou non, quel ne fut pas ma surprise d’être très vite rétabli. Ref. Les feuilles, selon Steiner R., étant les organes de coopération entre l’air et l’eau, la lumière et l’obscurité, In Directives anthroposophiques, Triades, 1978.
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Ainsi, fort de ces expériences, comme on la trouve abondamment là d’où je viens et surtout puisque qu’elle n’est connue que localement et peu souvent sous la forme de granules homéopathiques, me voilà assez naturellement encouragé à investiguer davantage en ce sens. Mais en premier lieu, examinons ses données générales.
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I. Données générales
L’impératoire (Peucedanum ostruthium), également connue sous les noms d’impératoire des montagnes, benjoin français ou ostrute, est une plante herbacée vivace de la famille des Apiaceae (anciennement ombellifères) qui comporte 2’600 espèces environ) et qui se compose de rhizomes (tige souterraine horizontale qui accumule les substances actives de la plange) charnus et boursouflés, de tubercules, de racines, de tiges, et de feuilles. Ref. Reduron J.P. (2007). Ombellifères de France, Tome 3. Bulletin de la Société Botanique du Centre-Ouest, Nouvelle série – Numéro spécial 28 – 2007.
Originaire des montagnes de l’Europe Centrale et du Sud de l’Europe, y compris les Carpates, les Alpes, le Nord des Apennins, le Massif Central et des cas isolés dans la péninsule ibérique, on la rencontre entre 1’200 et 2’400 mètres. Elle pousse dans un milieu riche en eau et en nutriments. Elle possède généralement de grandes feuilles, ce qui favorise un microclimat frais et humide, et des sols à l’activité biologique intense. À côté de l’impératoire, on trouve donc fréquemment de nombreux adénostyles, des chérophylles et des renoncules, toutes à larges feuilles. Ref. Brüschweiler, S. (2008). Plante et savoirs des Alpes, l’exemple du Val d’Anniviers. Monographic : Sierre.
Ses tiges vertes dressées, striées et cylindriques, sont creuses. La plante atteint environ 80 cm à 1 m de hauteur. Ses feuilles, fortement lobées, sont dentées sur les bords. La feuille entière atteint 30 cm de long et jusque 60 cm de large. C’est au début de l’été qu’apparaissent ses fleurs blanches ou roses. Elles forment des ombelles plates à 20-50 rayons grêles et inégaux. Les inflorescences sont exploitées comme « terrasse » par les insectes. Les pétales sont de couleur blanche ou rougeâtre, d’environ 1 à 1,5 mm de longueur et de 0,75 à 1 mm de large. Ils sont presque lisses.
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Le fruit est blanc jaunâtre avec un disque brun, presque circulaire, de 4 à 5 mm de long et tout aussi large. Les graines se répandent en planant, mais une propagation aléatoire est effectuée par les ongulés et les humains. La maturation des fruits (résistant facilement aux hivers, même les plus rudes) s’étend de septembre à octobre.
Sa racine est un rhizome fibreux, de couleur marron foncé. Elle contient un suc laiteux dégageant une odeur aromatique forte et âcre. Le contact cutané avec la sève de cette plante est connu pour provoquer une photosensibilité et/ou une dermatite chez certaines personnes. L’impératoire est également présumée contenir de la myristicine, un psychotrope.
Attention également à ne pas la confondre avec des plantes toxiques comme, par exemple, des renoncules telles que la renoncule élevée (ranunculus platanifolius) et la renoncule à feuille d’aconit (ranunculus aconifolius). Même si, on observant bien, on remarque que les folioles de la renoncule sont collés entre eux, alors qu’un petit bout de tige, appelé pétiolule, sépare les segments chez l’impératoire.
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II. Actions et bénéfices
Dans la littérature, les actions bénéfiques de l’impératoire sont nombreuses et variées. À se demander d’ailleurs si elles ont toutes fait l’objet de recherches avancées. Ainsi, selon les sources et les époques, on la préconise indifféremment pour les symptômes suivants :
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En médecine traditionnelle chinoise (MTC) et selon Jean-Yves Henry, la polarité d’action principale des apiacées (ombellifères) est le Poumon —> Foie, c’est-à-dire la réduction de la stagnation des liquides. Et leurs actions sont nettes dans le « domaine glandulaire ».
Les apiacées (dicotylédones dialypétales)
Chez les apiacées « l’action est nette dans le domaine glandulaire » (organisation des liquides qui s’accumulent) où leurs épices vont :
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Ainsi, elles ont des effets sudorifiques, diurétiques et expectorants. Avec, de plus, un évitement de gaz digestifs et de spasmes.
En passant sous silence son utilisation pour en tirer une eau-de-vie (à partir des racines)
Ref. Interview avec Claude Roggen par le média suisse L’Illustré, datant du 9 avril 2019.
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D’un point de vue vétérinaire, on mentionne parfois l’impératoire comme étant indiquée pour « mettre les vaches en chaleur » tout étant « décontracturantes pour les celles étant enceintes ». Ref. Guionnet T. (2012). Histoires vivantes. Flore du parc naturel régional des Pyrénées catalanes, Perpignan. Éditions Catapac : Paris.
Enfin, il nous faut parler des contre-indications et des précautions. Les coumarines étant photosensibilisantes, il faut donc éviter les cataplasmes et l’exposition au soleil. Par voie orale, la prudence s’impose en cas de prise d’anticoagulants oraux. Ref. https://www.complements-alimentaires.co/imperatoire/
L’impératoire peut interagir avec certains médicaments, notamment les anticoagulants, en raison de ses effets sur la coagulation sanguine. Enfin, cette plante n’est pas recommandée chez les femmes enceintes ou allaitantes, en raison du manque de données sur sa sécurité dans ces situations.
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III. Résumé et ajout aux données techniques :
Ref. Lauber, K. ; Wagner, G. & Gygax, A. (2024). Flora Helvetica, 6ème edition. Haupt : Berne.
Ordre : Apiales.
Famille : Apiacea.
Genre : Imperatoria.
Exposition : soleil ; mi-ombre.
Rusticité : -18 degrés Celcius.
Sol : humide, riche.
Feuillage : caduc
Hauteur : 80 à 100 cm
Largeur : 60 cm environ
Longueur : 30 cm environ
Fleurs : blanc mellifères
Floraison : juin – août
Plantation : mars – avril
Récolte : septembre – octobre
Parties utilisées : racines et fleurs
Récolte : automne, après 2 – 3 ans.
Utilisations : décoction, poudre, gélules, tisanes.
Précautions : rend photosensible.
Odeur : très aromatique ; rappelle le céleri mêlé à
l’angélique.
Type de sol : sol calcaire.
PH du sol : neutre.
Humidité : sol humide.
Exposition : soleil.
Altitude : si on la trouve habituellement entre 1’200 et 2’400 mètres, on peut la trouver jusqu’à 2’700 mètres d’altitude.
Lieux : l’impératoire pousse facilement surtout certaines régions des Alpes mais également en Espagne et en Russie.
Constituants : huile essentielle, coumarines, saponines, tanins.
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Crédit : Peucedanum ostruthium (Isidre Blanc/CC BY-SA 4.0/ Wikimedia).
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IV. Expérimentations et pathogénésie
On l’a vu, si l’impératoire est une plante médicinale qui a fasciné (et qui intrigue toujours), notamment pour ses propriétés anti-inflammatoires, antimicrobiennes, antioxydantes et peut-être anticancéreuses. Il est toutefois à relever que pauvre est encore le champ d’investigations dans ce domaine. C’est pourquoi, dans le cadre de ma formation à la Faculté Romande de Médecine Intégrée (FRMI), et en accord avec le docteur Jean-Yves Henry, j’ai décidé d’en faire une pathogénésie.
Même si tout d’abord – et suivant les expériences relatées au début de ce mémoire et après la lecture de certains témoignages – je me suis intéressé de façon quelque peu « sauvage » à l’impératoire et ce, tout d’abord, avec des personnes de mon entourage. En effet, vu les expériences que j’ai eu la chance de faire et les racines que je suis moi-même allé cueillir durant l’été 2021 et 2022 (pour les faire sécher et les réduire en poudre), j’ai commencé par non pas une pathogénésie mais par une médication (en lien avec des troubles de la sphère pulmonaire).
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Expériences avec l’impératoire sous forme de décoction :
NB. Je place environ deux cuillères à soupe pour un litre d’eau dans une eau frémissante pendant quelques minutes avant de laisser reposer, refroidir et de filtrer. Le litre étant bu dans la journée.
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1 – Dominique, un de mes cousins, est un homme d’environ cinquante ans et qui a contracté la Covid-19. Le patient relate que cela fait quatre ans maintenant que chaque fois qu’il fait un « effort peu soutenu » (genre une marche), il se met à « siffler » (comme si l’air avait de la peine à entrer dans ses poumons). Suite à la prescription de l’impératoire (sous forme de décoction et ce pendant trois jours de suite), il relate son état de la sorte : « Je ne ressens plus aucun sentiment de gêne. J’éprouve une légèreté en respirant et l’air rentre plus facilement dans mes poumons. C’est magique ! ».
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2 – Michèle et André sont un couple (d’amis) d’environ soixante-cinq ans et qui, tous les deux souffrent, au mois de juin 2024, de toux sèche récurrente (depuis plus de dix jours). Selon les dires de Michèle après trois jours également : « Nous avons tout de suite senti un mieux-être. Après trois jours, j’ai fait une pause d’une semaine (car ça allait bien mieux). Mais la toux est revenue. Je me suis alors permise d’en reprendre. Et après un jour seulement c’était fini. C’est magnifique et concluant. L’hiver peut arriver ! ».
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3 – Le fils des voisins, depuis une semaine, présente selon lui (sans avoir toutefois effectué le test) un Covid-19. Il ne se sent pas bien, fait de la fièvre et éprouve « comme une pression sur la cage thoracique ». De la même manière que précédemment, je lui donne de l’impératoire (dont il apprendra à faire lui-même la décoction) qu’il prendra pendant quatre jours. Suite à quoi, il m’a fait parvenir le message que voici : « Je me sens tellement mieux ! Merci ».
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4 – Madame Rosette Gaudin (ma maman) est une dame née en 1941 et qui depuis une semaine souffre de toux sèche. Comme elle connaissait l’utilisation de cette plante sous forme de décoction, elle en fait usage de la sorte pendant trois jours elle aussi. Seulement, le premier soir, elle fait également (à partir de l’eau fumante de la décoction) une inhalation. Elle dira par la suite, que si la dose était peut-être trop forte en inhalation : « Cela m’a brûlé un peu les sinus, le résultat est très bon. Je suis guérie ».
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5 – En vacances, le maître de sport me fait part d’un mal récurrent, depuis la Covid-19, et qui se porte sur les poumons : « J’ai du mal à respirer et cela ne va pas en s’améliorant. C’est embêtant pour mon travail ». De retour à la maison, je lui ai fait parvenir un paquet contenant l’impératoire. À l’heure actuelle, je suis en attente des résultats et observations.
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Pathogénésies sous forme homéopathique :
NB. Pour ce faire, je passe la commande à la Pharmacie des Bergues à Genève de granules en dilution de 5 CH et de 30 CH.
Tout d’abord, avant de commencer réellement un travail en lien avec la pathogénésie, vu que la fille (adolescente) de mon amie, ne supporte pas l’odeur de l’impératoire en décoction, et que depuis une semaine elle me fait part de quintes de toux, je lui donne trois granules en 5 CH, à prendre pendant quelques jours. Très vite ses symptômes diminuent. Même si l’effet n’est pas aussi signifiant qu’utilisé comme décrit plus haut.
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Le dimanche 5 mai 2024, dans le cadre de la formation en homéopathie (FRMI), je donne 3 granules 5 CH en milieu d’après-midi à dix personnes, soit cinq femmes et cinq hommes :
1 – Isabelle, femme d’environ 45 ans (préménopause), pas vaccinée et qui ne prend aucun médicament. Avec la dilution de 5 CH, elle n’éprouve pas beaucoup « d’éléments nouveaux ». Par contre et sur le conseil de Jean-Yves Henry, avec une seule dose de 30 CH (donné un mois plus tard), elle fait part des éléments suivants : « J’ai constaté des pertes jaunes (vaginales) importantes. Je ne supporte plus le bruit et il me semble que toute odeur a été exacerbée. Même si par ailleurs, je constate avoir aussi plus d’entrain ».
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2 – Tamara : élève de deuxième année d’homéopathie d’une trentaine d’années. « Le soir même j’ai eu l’œil gauche qui a pleuré et la narine gauche qui a piqué. Mais ce qui est bizarre c’est que j’ai perdu le goût et l’odorat (pendant deux jours) ».
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3 – Fabienne a la cinquantaine et ne fait pas d’aucune maladie en particulier. Comme elle également n’a rien remarqué de pertinent suite à la prise en 5 CH, suite à celle en 30 CH elle a fait part de ce commentaire : « La nuit de dimanche à lundi, j’ai rêvé encore plus que d’habitude, un sommeil très haché. Cependant, je n’ai pas éprouvé de peine à me lever. J’ai l’impression d’avoir la langue qui prend plus de place que d’habitude dans ma bouche. Je ne pense sais pas s’il y a un rapport avec cette impératoire. Sinon, je me sens plutôt zen et tranquille ».
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4 – Martial, un homme de cinquante ans, également, non vacciné Covid et qui lui non plus ne présente pas de symptômes particuliers fait part de la remarque suivante : « Il me semble que j’ai eu l’esprit plus vif. Mais il faudrait refaire l’expérience pour en être sûr ».
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Les autres personnes n’ont donné aucune suite à mes différents messages.
Je referai l’expérience au cours d’octobre de la rentrés scolaire 2024/2025.
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