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C’est un syndrome assez commun, décrit initialement en occident par Thomas Willis au 17ème siècle, pour lequel les universitaires s’avouent assez désarmés. Le diagnostic est fondé sur quelques critères :
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Sa prévalence a été évaluée à près de 8,5 % de la population générale dans l’étude INSTANT (France, 2005), avec une fréquence supérieure chez les femmes et chez les plus de 50 ans. Le syndrome est sévère chez 2% des sujets. La physiopathologie en reste méconnue, l’électromyogramme, quand il est demandé est normal, sauf en cas de neuropathie associée (diabète par exemple).
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Le traitement « universitaire » est symptômatique : antalgiques (ex. tramadol ou opiacés), antiépileptiques (ex. clonazépam) ou agonistes dopaminergiques (ex. ropinirole). Dans certains cas on remarque le bon effet des toniques veineux …
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Si on en analyse en MTC le mécanisme de celui-ci, on comprend qu’il s’agit d’une insuffisance de Yang (fonction) au niveau des jambes, donc amélioré par le mouvement continu de celles-ci, surtout la nuit (phase de stagnation). Cette stagnation peut avoir pour cause des situations variées : une insuffisance de Qi (énergie), une insuffisance ou une plénitude de Xue (sang – liquides organiques), ou de lymphe (rate-pancréas).
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Le syndrome réagit bien à l’homéopathie, à condition de trouver le bon remède et de le donner en haute dilution – tout en compensant l’insuffisance sous-jacente par une basse dilution d’un remède adapté (la réalisation d’un BNS est souhaitable: www.mybiobox.com).
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Dans les divers répertoires, on trouve une cinquantaine de remèdes susceptibles d’agir (cf. « Restlessness legs » – Synthesis p. 1416). Les principaux remèdes (3ème degré) sont :
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Phytothérapie : Hamamelis virginica 1DH (du groupe Ferrum), Tilia europaea (Mn) ou Rhodiola (plante adaptogène). Une plante choisie sur le BNS aura toujours un bon effet.
Localement, mettre un peu de « Tonic lotion au Cuivre » (Veinodoron) du lab. Weleda
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Les oligo-éléments sont a envisager : Manganèse-Cuivre, Magnésium, Lithium, Zinc-cuivre …
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NB. Une hypothèse intéressante a été développée récemment par l’équipe du pr. E. Konofal (Hôpital R. Debré-Paris) : les « déficits de l’attention – hyperactivité » (TDAH), le « syndrome de Gilles de la Tourette » et le « syndrome des jambes sans repos » partageraient une physiopathologie commune basée sur la carence en fer. La ferritine de ces sujets est basse et la supplémentation atténue les symptômes, probablement via l’activation des systèmes dopaminergiques.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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