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 L’homosexualité

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Si l’on pose la question à l’AI ChatGPT : « homosexualité et homéopathie ? » voici sa réponse = « Il n’existe pas de traitement homéopathique pour l’homosexualité, car l’homosexualité n’est pas considérée comme une maladie ou un trouble mental dans la communauté scientifique.

L’homéopathie est une pratique médicale alternative qui se base sur l’idée que de faibles doses de substances naturelles peuvent stimuler la capacité du corps à se guérir lui-même. L’homéopathie peut soigner les patients homosexuels (ou de toute autre orientation sexuelle d’ailleurs) dans le cadre des symptômes dont ils se plaignent.

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Il est important de noter que la communauté médicale et scientifique considère l’homosexualité comme une variation normale de l’orientation sexuelle et non comme une maladie qui nécessite un traitement. Les individus LGBTQ+ ont le droit de vivre librement et sans discrimination, et toute tentative de changer ou de supprimer leur orientation sexuelle est considérée comme non éthique et potentiellement dangereuse pour leur bien-être mental et physique.

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Si vous ou quelqu’un que vous connaissez avez des préoccupations ou des questions concernant son orientation sexuelle, il est important de consulter un professionnel de la santé mentale pour obtenir du soutien et des conseils.« 

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Cette orientation affective a d’ailleurs disparu dans le DSM5 (le plus récent catalogue américain des troubles psychologiques). Aujourd’hui, on ne peut ni l’expliquer, ni la considérer comme une problématique.

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Dès ses débuts, la psychologie a tenté de lui donner un essai d’explication : ce serait une forme de négation de la différence des sexes, au moment de l’Oedipe (4 à 7 ans). Dans la génèse de cette orientation, on observe parfois une image du père trop forte ou pas de place pour le père dans le couple parental ?).

L’homosexuel croit que la différence des sexes ne vaut pas pour lui (il a les deux ?!). Dans cette optique freudienne, l’homosexualité serait une voie d’esquive par rapport à cette réalité de la différence des sexes qui s’impose à tous. Les groupes homosexuels peuvent développer une identité collective, tentative pour échapper à une souffrance identitaire, ce qui expliquerait que les taux de dépressions et de suicides sont notoirement plus élevés (x 6) chez ces patients. 

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blank  le mythe d’Oedipe

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En dehors d’un choix homosexuel affiché, il existe chez tout individu des tendances homosexuelles latentes (cf. les travaux de Freud et Jung) : la conception de la bisexualité humaine oblige à considérer la relation amoureuse comme une union à quatre composantes :

–> lorsque la composante homosexuelle n’est pas assez « utilisée » dans le fonctionnement du couple, on observe un ménage conflictuel où les amitiés sont extérieures au couple et ou seule la composante érotique parait maintenir la cohésion (cf. les « réconciliations sur l’oreiller » ++),

–> au contraire, beaucoup de couples légitimes « fonctionnent » sur leurs dispositions homosexuelles, s’exprimant à travers un attachement tendre et apparemment peu érotisé (relations quasi fraternelles).

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Cette rubrique ne vise en aucun cas une quelconque « thérapie de conversion » (qui d’ailleurs ne fonctionne quasiment jamais, quelles que soient les méthodes). Les praticiens homéopathes se sont simplement intéressés aux différents types de personnalités (tableaux cliniques qu’ils appellent « remèdes ») présentant ce type d’orientation sexuelle … d’où bien des confusions !

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Ainsi, dans le travail de récolte de symptômes comportementaux que mène le praticien homéopathe, l’homosexualité est un des indices (parmi des dizaines d’autres présentés par le patient) qu’il va prendre en compte pour faire le choix le plus adéquat du « remède homéopathique » qui pourrait être proposé. Il ne s’agit pas de  corriger une orientation sexuelle, mais de la prendre en compte dans la détermination du « remède type » pour la personne, choisi en fonction des symptômes présentés au moment où elle vient le consulter et destiné à améliorer la gestion générale des régulations de l’individu.

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Ce « symptôme homéopathique » (modification de comportement – comme le fait d’avoir les pieds froids ou chauds !) a été relevé au début du 20ème siècle par J.T. Kent dans son volumineux répertoire (Chapitre « Mind »: « love with one of her own sex« , page 63), puis repris plus récemment dans le Synthesis de F. Schroyens ((2003), chapitre Psychisme : « Homosexualité », page 93.

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Les « remèdes homéopathiques » (médicaments dilués et dynamisés agissant sur le vécu émotionnel et/ou organique) ne sont bien sûr pas « sexués », néanmoins on observe une plus grande fréquence de tel ou tel type de comportement chez certaines filles et garçons.

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Quelques exemples :

Garçons =

  • Argentum nitricum … Don Juanisme : multiplication des expériences amoureuses par peur de rater quelque chose (et donc infidélité chronique ++)
  • Pulsatilla (si) …  immaturité et demande de dépendance : « aimes-moi deux fois moi, puisque moi et l’autre c’est pareil …»
  • Platina (au) … problématique de séduction et de domination, NB. si travesti  (cf. les « drag queens ») il y a un aspect hystérique surajouté.

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Filles =

  • Lachesis (ge) … souffrance identitaire qui va induire hypersensibilité, jalousie, revanches à prendre …
  • Sepia (mg) … par difficulté à « rencontrer » l’altérité et à accepter sa féminité. Souvent dans un parcours de « non-détachement paternel » = sorte d’Amazone au « Sur-moi » très fort, qui ne vit que dans un auto-contrôle strict.
  • Natrum muriaticum … situation de deuil et mélancolie –> régression : patiente anxieuse, agitée, déteste qu’on la touche. Dysmorphophobie (cellulite ++), désir de « faire comme les autres filles« , mais ne peut pas se décider.

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Mais on y trouve aussi (cités par J.T. Kent dans son répertoire, au 2ème  degré) : Calcarea phos., Phosphorus, Sulfur …

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Sur les réseaux sociaux les homéopathes indiens ont publié les résultats de leurs propres recherches :

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NB. Ce bref support de cours spécialisé à « bénéficié » d’un traitement médiatique particulier de la part de divers journalistes, avec pour titre : « Le médecin qui guéri l’homosexualité avec l’homéopathie » ! Cette déclaration accrocheuse, destinée à faire le buz sur la toile, est bien éloigné de la réalité. Derrière cette action, on devine l’activisme anti-homéopathique du groupe homeoverdose (https://homeoverdose.wordpress.com/), également très actif sur FB et Twiter !

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Ce support de cours pour nos étudiants en homéopathie, vieux de plus de quinze ans, qui n’avait jamais fait polémique au niveau professionnel, était avant tout destiné à faire réfléchir les futurs praticiens aux rapports entre les différents types de personnalités (caractérisés en « remèdes » de la matière médicale) et les symptômes comportementaux. L’homéopathe attentif recoupera ce symptôme avec d’autres présentés par le patient, dans le but de trouver un remède homéopathique susceptible de corriger les émotions et troubles de tous ordres qui peuvent être motifs de consultation (pieds chauds ou froids, maux de tête, troubles digestifs, allergies, etc …).

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En 2018, cette page a été l’objet d’un lynchage médiatique, avec son cortège d’insultes et de menaces personnelles diverses. Nous aurions pu choisir de faire disparaître ce support de cours. Or, il nous a semblé préférable de l’expliciter et de le maintenir accessible à tous, afin de préserver une certaine liberté d’expression (et de controverse) et la transparence indispensable à l’enseignement de l’homéopathie, discipline médicale complexe, souvent mal comprise et interprétée.

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« Souviens-toi, si tu n’as pas au moins cinquante pour cent d’ennemis parmi tes connaissances, tu n’es rien du tout » Dr. Albert Schweitzer

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For english speaking patients : if various homeopathic directories contain the symptoms « homosexuality », it is as a change in behavior, a bit like having cold feet ! The choice of a homeopathic remedies is done by cross-referencing many symptoms and is not intended to « correct » this or that behavior, but to help the patient’s mind and body recuperate its optimal adaptation (which it has lost since he became ill).

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