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TDA/HA signifie « Trouble du Déficit de l’Attention avec Hyperactivité ». Aujourd’hui, on parle fréquemment de TDA/HA lorsqu’un enfant est inattentif et manifeste une grande agitation motrice. Avant d’envisager ce trouble chez un enfants hyperactif, il serait pertinent de consulter un médecin spécialisé, et disposer ainsi d’un diagnostic fiable qui conduira éventuellement à déterminer les étapes d’une thérapie.
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Une description qui survient 75 ans avant l’apparition du DSM-III !! Franz Kramer et Hans Pollnow inventent le terme de “trouble hyperkinétique” en 1932 qui sera par la suite adopté par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans leur article, ils décrivent les cas de 17 enfants qui présentaient des comportements agressifs, de l’impulsivité, des difficultés d’apprentissages mais aussi une agitation motrice désorganisée.
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Désorientation temporo-spatiale : perturbation du sens spécial qui nous permet de situer notre identité dans le temps et dans l’espace (qualité de la présence d’être au monde), symptôme de confusion mentale.
• Troubles quantitatifs de la clarté du champ de conscience : les hypovigilances ou au contraire l’excitation psychique, rapidité, désordre stérile, aucune efficacité.
• Troubles qualitatifs de la vigilance : rétrécissement du champ de la conscience, le sujet va polariser sa conscience sur un sujet exclusif (comme dans les délires passionnels). Cas des :
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Les agités impatients (25 remèdes au répertoire de Kent): « Mon enfant est infernal, à l’école il n’écoute pas, ne tient pas en place et n’arrive pas à jouer avec ses camarades. A la maison, ce n’est pas mieux : nous n’en pouvons plus ! ».
La différence entre TDA et TDA/HA est déterminée par le «HA», lettres qui mettent l’accent sur l’hyperactivité, au-delà du trouble du déficit de l’attention. Alors que les enfants TDA présentent une tendance à la rêverie, à la distraction et souffrent de troubles scolaires, les enfants TDA/HA sont, de plus, caractérisés par une hyperactivité motrice et une forte inattention. Ils éprouvent aussi de grandes difficultés à rester assis.
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Être actif et remuant ne signifie pas être atteint de TDA/HA. Il arrive souvent que certains enfants ne pratiquent pas suffisamment d’activité physique pour évacuer toute leur énergie. D’autres omettent de se reposer ou de se ressourcer régulièrement, ce qui conduit également à une agitation. Le mode de vie de notre société moderne accentue encore la prédisposition au TDA/HA, laissant peu de place à une compensation de ces troubles, comme par exemple:
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L’évocation d’un tel tableau par les parents renvoie à ce que le DSM5 appelle TDA/HA, c’est à dire « Trouble d’hyperactivité avec ou sans déficit de l’attention » (ADHD en anglais), dont il n’existe pas de traitement curatif. La prise en charge associe des médicaments (la Ritaline©, qui est utilisée par 1,7% des enfants suisses !) et des interventions comportementales.
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Personnellement, nous conseillons toujours de faire :
1/ un bilan urinaire des neuro-transmetteurs (BNT), pour objectiver le mécanisme du trouble et de proposer une correction spécifique.
2/ un Bilan Nutrition-Santé (BNS) qui va explirer l’organisation métabolique et immunitaire sous-jascente, et qui permettra de rapprocher ces troubles de ce qu’en dit la MTC.
3/ un bilan IMUPRO Screen, qui pourra mettre en évidence les épines irritatives digestives
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Diagnostic différentiel =
Un certain nombre de chercheurs estiment que 𝗹𝗲𝘀 𝘀𝘆𝗺𝗽𝘁ô𝗺𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘂𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗹’𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁 𝗽𝗲𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 ê𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗼𝗻𝗱𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗧𝗗𝗔𝗛 et que 𝗹𝗲 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗱’𝗲𝗿𝗿𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝗮𝗴𝗻𝗼𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗲𝘀𝘁 é𝗹𝗲𝘃é. Si les symptômes ne sont pas examinés de près, 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗶𝗹𝘀 𝗱𝘂 𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘂𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗹’𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗱𝘂 𝗧𝗗𝗔𝗛 𝗽𝗲𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲𝗿 𝘀𝗶𝗺𝗶𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀.
Par exemple :
👉 Les jeunes enfants qui subissent un traumatisme peuvent présenter des symptômes d’hyperactivité et de comportement perturbateur qui ressemblent au TDAH.
👉 Les traumatismes peuvent rendre les enfants agités, troublés, nerveux et sur le qui-vive. Ces comportements peuvent être confondus avec de l’hyperactivité.
👉 Ce qui peut sembler être de l’inattention chez les enfants ayant subi un traumatisme peut en fait être des symptômes de dissociation (sentiment d’irréalité ou d’être en dehors de son corps) ou le résultat de l’évitement des rappels du traumatisme.
👉 Chez les enfants ayant subi un traumatisme, les pensées intrusives ou les souvenirs du traumatisme (par exemple, l’impression que tout recommence) peuvent entraîner un comportement confus ou agité qui peut ressembler à l’impulsivité du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.
Le chevauchement des symptômes peut rendre difficile l’établissement d’un diagnostic correct, ce qui peut compliquer l’évaluation et le traitement. Cela est particulièrement vrai lorsque l’on ne sait rien ou presque de l’apparition des symptômes.
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Arsenicum iodatum … individu irritable, incapable d’étudier, agité, soucieux de sa santé et exigeant, grimpe partout et se demande comment il en est arrivé là, pointilleux, pas épuisé par l’agitation, est très chaleureux, qui essaie d’être gentil mais ne peut pas rester immobile et n’aime pas se baigner.
Cereus Bonplandi … personne qui désire s’engager dans le travail; avoir tout son temps employé; être engagé dans quelque chose d’utile. Peut avoir du mal à garder son attention fixe et avoir l’impression que le temps semble passer lentement.
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Une étude canadienne a examiné le traitement homéopathique individualisé comme thérapie possible pour les enfants atteints de TDA/HA. Les homéopathes traitants ont été autorisés à choisir le remède qui leur semblait le mieux adapté aux symptômes de l’enfant au début et tout au long de l’étude qui a duré 10 consultations. À la fin de l’étude, 63 % des parents ont signalé une amélioration statistiquement significative des symptômes du TDA/HA de leur enfant. Certains enfants se sont améliorés rapidement avec le traitement, tandis que d’autres ont progressé plus lentement à mesure que le traitement était ajusté pour mieux répondre à leurs symptômes.
Parmi les parents qui donnaient déjà à leur enfant un médicament stimulant pour ses symptômes au début de l’étude, plus de la moitié ont signalé une amélioration supplémentaire lorsque l’homéopathie a été ajoutée. Au total, les homéopathes traitants ont utilisé 39 remèdes différents, les plus fréquents étant : Phosphorus, Hyoscyamus niger (ca), Tuberculinum, Tarentula hispanica (ge), Lycopodium clavatum (al), Anacardium orientale (am), Lachesis mutus (ge), Stramonium (ca), Veratrum album (as), Lac caninum (na), Nux vomica (s), Pulsatilla (si), et Belladonna (ca).
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Et un Nosode (c’est un trouble chronique) :
— Medorrhinum … patient qui cherche à faire les choses le plus rapidement possibles : toujours agité et affairé, c’est la panique inconsciente de l’hypo-adaptabilité (vieillisant ?) : il tergiverse, puis se précipite.
— ou Tuberculinum … jeune patient rêveur, fatigable, qui a du mal à se poser.
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Un tel tableau n’est pas rare, affectant environ un enfant sur 50 ! Ce trouble leur occasionne des difficultés autant à l’école qu’à la maison (l’enfant parle trop, perd ses objets, n’écoute pas …). Pendant des années, ce trouble a fait l’objet de discussions. On a pu l’attribuer à des erreurs d’éducation parentales, à un régime alimentaire inapproprié (allergènes alimentaires, excès de glucides, excitants …) …
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Micronutrition = selon le bilan urinaire des neuro-transmetteurs, qui objectivera le mécanisme du trouble et permettra de proposer une correction spécifique.
En son absence, on peut essayer : « LTO3 » (lab. Herb.e.concept – Canada) : Théanine (pré GABA) + Scutellaire + Sementis
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Organo-sérothérapie : Comme c’est un trouble chronique, on peut proposer NEURIMA (sérothérapie IMMOV)
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La piste du régime alimentaire chez les enfants hyperactifs :
L’étude INCA (« The Lancet » février 2011), un régime d’éviction est mis en place durant 5 semaines : aliments oligo-antigéniques (riz, viandes, légumes, pommes de terre, fruits …). L’amélioration a été significative chez 64% des petits patients !
Mais, une seconde phase, pourtant sous cette alimentation spécifique, a vu la plupart de ces enfants rechuter …
Pour nous, l’intérêt d’un dépistage des intolérances alimentaires est essentiel, de même que la réalisation d’un BNS et d’un BNT.
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Les facteurs génétiques semblent aussi importants pour certains :
L’étude de criblage génomique sur 366 enfants atteints, âgés de 5 à 17 ans, a montré des duplications et des délétions sur de petits segments chromosomiques du chromosome 16. De telles lésions ont aussi été repérées chez des sujets autistes et schizophrènes (base biologique commune ?).
Nous préconisons la SPIRULINE, car l’apport de Fer et de Magnésium augmente le taux de Dopamine, ce qui améliore ces patients
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Les adultes sont concernés aussi !
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On a, par exemple, constaté que le taux de vitamine D était nettement plus bas chez les enfants atteints de TDA/HA que chez les enfants en bonne santé. Les adultes présentant de faibles taux de vitamines B2, B6 et B9 étaient, par ailleurs, plus fréquemment diagnostiqués de TDA/HA que les personnes présentant un bon apport en vitamines. Un approvisionnement suffisant en acides gras oméga-3 joue également un rôle important. La prise d’EPA et de DHA est essentielle pour le maintien d’une fonction cérébrale normale. Les acides gras oméga-3 peuvent améliorer la capacité de concentration, d’attention et de mémorisation. Le magnésium est également important pour les fonctions cognitives, c’est pourquoi une carence en magnésium est également associée aux troubles cognitifs, comme le TDA/HA.
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De nombreux livres de vulgarisation traitent du sujet, par exemple :
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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