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Les fleurs à pétales libres (dicotyléones dialypétales)

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F / Les Thalamiflores primitives

F.1 – les dialycarpiques, à pièces florales nombreuses, disposées en spirales : sorte de grandes fleurs avec une « foret d’étamines » !

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F.1a Les Renonculacées

Plantes évoluées, mais encore assez archaïques, des régions tempérées, aquatiques (rana = grenouille) et froides de l’hémisphère nord (plantes de l’humidité qui fuient la chaleur et la sécheresse). Ce sont des herbes surtout printanières, à la grande plasticité de forme : feuilles simples isolées très découpées, pièces florales nombreuses (riches possibilités de métamorphose = aucune rigidité). La rencontre entre l’aqueux et l’aérien génère de belles fleurs, sans parfum, mais riches en poisons volatils (anémonine) inflammatoires qui agissent sur le coeur (ou sur l’utérus).

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La fleur primitive des renonculacées est bombée et aux étamines disposées en spirale. Les fruits sont des akènes plumeux de petite taille. En automne toutes les renoncules meurent de trop de chaleur.

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Pulsatilla (si)                 l’Anémone pulsatille

Polycrest bien connu des praticiens homéopathes (4000 symptômes au répertoire de Kent ! C’est un des remèdes homéopathiques les plus utilisés)

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BellePulsatilla

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Caltha palustris (ag)     la Populage, souci d’eau

COMPOSITION : saponines, flavones, proto-anémonine.

INDICATIONS : vasculaire (hypolipémiante), infarctus récent, troubles vasculaires des extrémités (ex.: micro-angiopathie diabétique).

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Hepatica triloba (ph)     l’Anémone hépatique. Plante protérenthe : la fleur vient avant la feuille (idem hamamelis) !

COMPOSITION : saponines, Mn, silice.

INDICATIONS : troubles vasculaires (micro-angiopathie diabétique, migraines) et hépatiques

PSYCHE : pulsions éthyliques et sexuelles mal contenues (vers Nux vomica) ?

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Ranunculus bulbosus (s)   le Bouton d’or

INDICATIONS : névralgies rhumatismales intercostales, agg. par le froid et l’humidité.

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Autres plantes communes du groupe, certaines avec une pathogénie homéopathique :

Aconit napelus (s)     …      l’Aconit (poison violent), où le fleur se tend à l’horizontale.

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Actea racemosa (s)    …    Cimicifuga, remède des cervicalgies sur vide de sang (c’est la racine que l’on utilise)

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Actea spicata (s)      …      remède des rhumatismes des orteils (les actea sont les seules renoncules qui font des fruits).

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Adonis vernalis (as)   …     l’Oeil du diable (renoncule), cardiotonique

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Aquilegia (na)        …          l’Ancolie, remède sédatif : hystérie, insomnie, dysménorrhée

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Anemone nemorosa    …   L’anémone sylvie

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Clematis erecta (si)     …    l’Herbe aux gueux (renoncule des bois) qui fleurit à la fin de l’été

NB. seule liane de la famille, les fleurs blanches fleurissent dans l’obscurité

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Delphinium           …          le Pied d’alouette (renoncule)

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Equilegia             …            l’Ancolie (renoncule)

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Eranthis hiemalis      …      l’Eranthis d’hiver

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Ficaria renonculus     …    la ficaire (phlébotonique bien connu)

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Helleborus niger (ba)   …  la Rose de noël (renoncule qui s’exprime l’hiver) =

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Paeonia (s)          …            la Pivoine (on utilise la racine = hémorroïdes)

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Ranunculus fluitans   …    la Renoncule flottante

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Polarité d’action principale = « l’eau du Rein » : donne des manifestations « sang » et « feu »!

Ces remèdes toxiques bénéficient tous de riches pathogénésies homéopathiques.

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Trois autres familles sont proches des Renonculacées :

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F.1b – Les Berbéridacées :

— herbes à rhizome =

Hydrastis canadensis (ka)

Podophyllum peltatum (s) … diarrhée

— arbrisseaux =

Berberis vulgaris (al)   …  l’Epine-vinette … lithiase rénale

Mahonia (al) ou Berberis aquifolium … eczéma des mains

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F.1c – Les Ménispermacées (lianes tropicales qui contiennent du Curare) :

Cocculus ind. (am)    …   la Coque du levant …

à la riche pathogénie dysneurotonique : remède de vertiges et de burn-out.

Columbo (am)        …       le Colombo

COMPOSITION : alcaloïdes, amers

INDICATIONS : tonique amer (condiment proche du Curry), anti-dysentérique.

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F.1d – Les Nymphéacées, d’habitat aquatique (Lotus et Nénuphars) :

Nuphar luteum (mn)   …  le Nénuphar jaune

INDICATION : sédatif sexuel.

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F.2 – les dialicarpiques ligneuses à essences :

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F.2a – Les Magnoliacées, dicotylédones primitifs, arbres d’extrème-orient, à fleurs com-plexes, de grande taille.

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Illicium anisatum (na)  … la Badiane ou « Anis étoilé »

COMPOSITION : HE (anéthol) dans l’enve-loppe des fruits.

INDICATIONS : digestive, eupeptique (maigreur, anorexie mentale …).

PSYCHE : tristesse, « absence de nid » ?

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F2b. Les Bégoniacées (900 espèces), plantes tubéreuses d’Amérique du sud

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Bégonia

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F.2c – Les Monimiacées :

Boldus (na)  …   le Boldo         arbre chilien aux feuilles cholagogues.

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F.2d – Les Myristicacées :

Nux moschata (ba)  …  l’HE de Noix muscade (Myristica fragrans) des îles Moluques.

INDICATIONS : apéritive, digestive, anti-spasmodique : aérophagie (// HE de Carvi et Coriandre), constipation, colite … Stimulant cérébral (troubles de la vigilance) et circulatoire. Analgésique.

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F.2e – Les Lauracées, surtout asiatiques :

Cinnamomum zeylanicum (si) …  le Cannellier

COMPOSITION : essence et tanins

INDICATIONS : antiseptique et anti-spasmodique intestinal (« l’intestin débacleux« , ex.: colite amibienne) et urinaire (cystites récidivantes). Stimulant (tonicardiaque) et aphrodisiaque, ocytocique. Antirhumatismal.

PSYCHE : manque de confiance en eux : jouent et perdent de tous côtés ?

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Camphora (as)        …        le Camphrier (Asie)

INDICATION : analeptique cardio-respiratoire.

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Citons aussi le Laurier-sauce (seul adapté au climat européen). Attention, le terme de « laurier » a été utilisé pour des plantes très différentes !

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F.3 – Les pariétales :

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F.3a – Les Papavéracées

Cette famille comprend 600 espèces réparties essentiellement sur l’hémisphère nord tempéré, elles sont absentes des tropiques, steppes et déserts et fuient l’ombre des forêts, comme les zones aquatiques. Les Papavéracées sont des herbes à feuilles isolées, mais richement découpées, grasses et recouvertes de cire. La floraison est précoce et luxuriante (blanche, jaune, rouge vif), mais brève. La fleur est dimère (ou trimère chez les espèces américaines), l’ovaire est supère (c’est à dire enfermé dans l’enveloppe florale).

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Le fruit est sec (capsule contenant de l’air) et les graines minuscules, libérées par des valves ou pores, sont riches en huiles grasses. Elles sécrètent des latex riches en alcaloïdes : lorsqu’on casse la plante, le latex s’écoule (jaune chez la Chelidoine, blanc chez le Pavot, incolore chez les Coquelicots, rouge chez les Sanguinaires). Ce qui caractérise cette espèce, c’est surtout le contraste entre le bas de la plante, très vert, et son processus floral précoce qui s’achève par un dessication rapide (les pétales tombent rapidement). Cette confrontation précoce de l’élément liquide (terrestre) et de l’élément floral (aérien) va aboutir chez certaines d’entre elles à la synthèse d’alcaloïdes « stupéfiants » (comme chez les solanacées), c’est à dire qu’ils paralysent l’activité sensorielle (suppression des douleurs au niveau du système nerveux central) et dépriment la conscience jusqu’à un état proche du sommeil.

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Papaver somniferum (ba)  …   le Pavot somnifère (ou Opium). Plante annuelle qui croit rapidement et donne naissance à une grande fleur d’un blanc bleuâtre, marquée en son centre d’une tache sombre. Un latex blanc remplit la plante et sa capsule encore verte. Ce latex, sorte de « lait végétal » qui coagule au contact de l’air, annihile la volonté et la motricité, éteint nos expériences sensorielles et ressuscite la « conscience d’images » qui était la nôtre durant notre période enfantine, onirique.

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Papaver rhoeas          …               le Coquelicot

Plante chétive à la floraison enflammée (quatre pétales, comme les pavots). Utilisée autrefois dans les campagnes en infusions sédatives (toux, insomnies).

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Chelidonium majus (ph)     …       la Chélidoine

Plante à l’aspect de « mauvaise herbe », très résistante, son latex est jaune-orangé. Cinq plans d’inflorescence se succèdent, envahissant l’espace dans toutes les directions. La première s’ouvre au mois d’avril, les fleurs en forme de cupules perdent rapidement leurs pétales. Dès que l’inflorescence supérieure est défleurie, la seconde s’allonge et reproduit le processus de la première. La floraison peut ainsi durer jusqu’en octobre. A peine les pétales tombés, l’ovaire s’allonge en un long silique, qui s’oriente à la verticale, vers le haut (à l’opposé de la gousse du haricot). Ses petites graines noires seront disséminées par les fourmies. Le latex contient des alcaloïdes sédatifs apparentés à ceux du pavot, mais aussi des protéases mitostatiques (utilisées sur les verrues). Elle est surtout utilisée pour ses propriétés spasmolytiques des voies biliaires, mais aussi dans le traitement des goîtres thyroïdiens (cf. trajet du méridien du foie).

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Sanguinaria canadensis (ph) … la Sanguinaire du Canada. Papavéracée adaptée aux sous-bois des forêts de feuillus nord américaines. Plante à rhizome (gorgé d’un latex orangé) et grandes fleurs blanches. Ses effets sont proches de la Chelidoine, avec une polarité liée au trajet interne et supérieur du méridien du foie : PSH, trachéïte, rhinite, polype du nez (et utérus), migraine des règles.

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Polarité d’action principale des papaveracées = Rate (Cortex)

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Les Fumeterres et les Corydales appartiennent au groupe des Fumariacées qui sont des « Papavéracées à fleurs zygomorphes », sans latex.

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Corydalis formosa (au)  … la Corydalle ou Fumeterre d’Amérique. Tubercule d’où nait des fleurs roses ou jaunes, disposées à l’horizontale. Sédatif nerveux (vertiges de Ménière). Remède homéopatique des croutes écailleuses de la face.

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Fumaria off. (ka)      …      la Fumeterre officinale. Sorte de « mauvaise herbe » qui produit des alcaloïdes toxiques aux effets sécrétoires (larmes, salive) et hypertenseurs. Son effet digestif est proche de celui de la Chelidoine (cf. Oddibil®).

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F.3b – Les Crucifères

Plantes herbacées vigoureuses des terrains hostiles (stériles et froids), universellement répandues (sauf tropiques). Elles poussent sans difficulté sur tous les sols ingrats (sorte d’affir-mation d’un désir de vivre). La germination est rapide, la croissance accélérée, l’enracinement ferme (rhizome ramifié), le feuillage est touffu, en rosette, au ras du sol, les feuilles sont rondes, gorgées de sève (processus liquide). Les fleurs ont quatre pétales en croix (blanches, jaunes ou orangées). L’ovaire est supère, le nectar abondant. L’inflorescence est en fausse ombelle, le rythme vital est rapide (plantes du printemps ou de début d’été). Les graines sont rondes et oléagineuses. Elles produisent des huiles non saturées, biologiquement très actives parce que soufrées. Ce « processus soufre » fait que les crucifères, peuvent être soit difficiles à digérer (Chou, Choucroute), soit aider à digérer (Moutarde). Ces plantes s’expriment souvent aussi par une abondante production de vitamine C.

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Polarité d’action principale des crucifères = Rein -> Foie

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Cardamine pratensis  …la Cardamine des prés. C’est une plante discrète : elle mesure maximum 20 centimètres à maturité, et bien souvent elle ne dépasse même pas les 10 centimètres. C’est une plante toute délicate et tellement jolie avec ses pétales rose pastel, 4 pétales en croix. Plusieurs fleurs se regroupent dans une inflorescence au bout d’une une longue tige ronde et creuse. En revanche, elle se répand très facilement et se plaît dans beaucoup de milieux différents : vous la retrouverez autant en ville qu’à la campagne. Et c’est une bonne chose pour nous, parce qu’elle est comestible, savoureuse, et c’est un vrai condensé de fer et de vitamine C. Un vrai trésor de la nature au sortir de l’hiver.

Mode de propagation étonnant, qui fait qu’on la retrouve aujourd’hui aussi bien en Asie, que dans toute l’Europe et même en Afrique ! Certaines plantes ont besoin des oiseaux ou des mammifères pour disperser leurs graines, ils les avalent puis les rejettent bien plus loin. Ce n’est pas le cas de la cardamine, qui est tout à fait autonome. Une fois les minuscules fleurs fécondées, les fruits se développent et les graines qu’ils contiennent aussi. Arrivés à maturité, ces fruits, que l’on appelle des siliques, sont bien secs.

A ce stade, leur structure particulière leur permet d’exploser au moindre contact ou coup de vent. Les petites graines contenues dans les fruits secs sont alors propulsées jusqu’à plus d’un mètre autour du plant. Elles sont si petites qu’elles peuvent se nicher dans les moindres fissures des murs, des trottoirs, entre les pavés… La projection des graines à une telle distance apporte un avantage certain : elles auront plus de chance d’atterrir dans une zone sans autre pied de cardamine susceptible d’entrer en compétition avec la jeune plantule quand la graine germera. Dans cette petite plante, tout se mange, de la racine aux feuilles. Elle a le goût piquant, poivré, du cresson et relève n’importe quelle salade 😊

Sachez que ses graines sont aussi comestibles, et peuvent être utilisées pour faire de la moutarde, en les écrasant et en les mélangeant avec du vinaigre et de l’huile d’olive.

INDICATIONS traditionnelles : Cette jolie plante possède d’intéressantes propriétés vasculaires et antirhumatismales.

COMPOSITION : glucoside (thiocyanoside)

INDICATIONS : problèmes vasculaires (hypo-lipémiante). Tonique (scorbut, dépurative).

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Proche : nous avons sa cousine, la cardamine hérissée (Cardamine hirsuta). Elle est déjà un peu plus avancée, car elle arrive plus tôt dans l’année. Au moment où la cardamine des prés se met à fleurir, la cardamine hérissée finit sa floraison. Elle a de petites fleurs blanches toujours à quatre pétales en croix. Vous pouvez voir de nombreux fruits au sommet de la plante en forme de fines gousses dressées vers le haut, appelées siliques. Ces jeunes fruits sont comestibles tout comme les feuilles, la jeune tige et les fleurs. Au stade où la cardamine hérissée finit sa floraison je cueille le tête de la plante avec les dernières fleurs et les jeunes fruits. Le goût rappelle la roquette ou le cresson. C’est très bon et j’avoue que j’ai un faible pour la petite cardamine hérissée. Parce que la cardamine des prés quant à elle est un peu plus amère même si elle donne une décoration splendide sur les plats.

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Cheiranthus cheiri (ca)   la Giroflée violier

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COMPOSITION : glucoside (des graines) à action cardiaque (proche de la digitaline), vit. C, essence sulfurée.

INDICATIONS : Stimulante. Carminative (purgative). Emménagogue (abortive). Anti-névralgique. Antiseptique et anti-viral (herpès, polio).

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Cochlearia off. (hg)          le Raifort officinal

COMPOSITION : vit. C, soufre, tanins, iode, Fer, acide silicique (6%)

INDICATIONS : tonique, digestive, astringente (activateur métabolique) et reminéralisante (parodontopathies, polyarthrites, inflammations gynécologiques).

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Erysimum vulgare (si)       l’Herbe aux chantres

COMPOSITION : mucilages et HE sulfurée.

INDICATIONS : poumon (toux, enrouements). Antiputride (plaies infectées, eczéma, ulcères …). Anti-helminthique.

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Iberis amara (na)                l’Ibéris amer

« Mauvaise herbe » des champs, vignobles et terrains secs. Ibéris accélère le coeur d’une façon éphémère pour le ralentir par action sur le vague de façon prolongée. C’est un remède de l’angine de poitrine, qui peut agir dans l’hypertrophie myocardique avec répercussion respiratoire (bronchite et asthme cardiaque). Son abondance en glucosides d’essence de moutarde l’a fait employer localement (cataplasmes) pour les congestions des poumons, du foie et des reins.

COMPOSITION : HE de moutarde.

INDICATIONS : spasmes et congestion du système circulatoire (cardialgies vagotoniques). Colopathies, états anxio-dépressifs.

PSYCHE : colère et sentiment d’impuissance ?

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Nasturtium aquaticum (ge)     le Cresson de fontaine (sorte de pelouse des ruisseaux, seules les fleurs montent à l’air libre).

COMPOSITION : Vitamine C et Iode

INDICATIONS : troubles hépatiques et urinaires avec gingivite, scorbut.

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Thlaspi bursa pastoris (na)    la Bourse à pasteur

COMPOSITION : Fer (2%), ac. phosphorique, ac. silicique, zinc, alcaloïde (proche de l’ergot de seigle), flavones.

INDICATIONS : hémorragies utérines, lithiase rénale.

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Plantes alimentaires du groupe (Brassica) : la Moutarde, le Colza (Brassica napus oleifera – plante de la fibromyalgie), les Choux, les Raves et Radis, ex.: Raphanus sativus niger (na)..

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LeRadis

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Les Caparidacées (Capriers) et les Résédacées sont proches des Crucifères.

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Les Pariétales sans latex :

F.3c – Les Violacées

Elles comportent un millier d’espèces. Ce sont surtout des herbes vivaces des bois, odorantes et à rhizome :

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Viola tricolor (mg)     la Violette ou Pensée sauvage. Petite herbe vivace des bois, à rhizome. INDICATION : dépurative, elle est efficace sur certaines dermatoses.

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PenséeSauvage

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F.3d – Les Droséracées

Ce sont des plantes carnivores de marécages.

Drosera (cu)                   la Drosère

INDICATION : les toux sèches et quinteuses (coqueluche).

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F.3e – Les Passifloracées

Passiflora incarnata (cu)     Fleur de la passion (liane à fruits charnus).

COMPOSITION : flavones, indols, alcaloïdes

INDICATIONS : apéritive, antispasmodique, sédative (enfants ++).

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Turnera (na)                    le Turnera, arbre à gomme du Mexique.

INDICATIONS : aphrodisiaque, somnifère.

PSYCHE : l’obsession de la stérilité ?

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C’est aussi la famille du Papayer (aux fruits riches en papaïne, enzyme protéolytique).

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F.3f – Les Cucurbitacées

Groupe qui comprend 1000 espèces, surtout des plantes herbacées à tiges rampantes et à vrilles, des régions chaudes. Gros fruits gonflés d’eau (ou rétractés et plus amers) avec des pépins pleins d’huiles grasses.

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Bryonia alba (ph) … la Bryone, seule liane de la famille, à l’énorme racine toxique. Remède des attaques de froid –> sécheresse et fièvre + exsudations.

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Colocynthis (mg) … la Coloquinte, aux résines amères et glucosides purgatifs.

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Ecbalium elaterium  …le Concombre sauvage, au fruit explosif qui projette ses graines au loin.

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Luffa (africaine) … utilisée comme « éponge végétale », remède du rhume des foins.

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Momordica balsamina (al) … la Pomme de merveille (Inde), remède des flatulences douloureuses durant les règles.

Voir chapitre spécifique …

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F.4 -Les malvales primitives, plantes surtout tropicales :

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F.4a – Baobabs, Cacaoyers, Colatiers …

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Baobabs : grands arbres des savanes sèches africaines et de Madagascar. Nos collègues africains nous ont souvent dit à quel point ses fruits étaient un excellent remède, qu’ils contenaient de nombreux minéraux et vitamines, et qu’ils guérissaient une variété de maladies, y compris le SIDA ! Pathogénésie en cours de réalisation par J. Sheer.

 

Cacaoyers : espèce américaine dont les cabosses (qui poussent sur le tronc !) renferment des graines grasses et un alcaloïde (théobromine).

Colatiers : espèce africaine dont les graines (noix de Cola) sont riches en caféine.

Théales : qui comprennent deux plantes intéressantes :

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Hypericum perfolatum (hg)     le Milleperthis

dont les petites feuilles sont ponctuées de glandes pleines d’huile, ce qui fait croire qu’elles sont perforées, comme par des coups d’épingles.

COMPOSITION : amers, tanins, HE et résine, colorant.

INDICATIONS : Effet antidépresseur net (nor-adrénergique), mais interfère avec de nombreux médicaments.

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Thea chinensis (s)                     le Théier, à polarité vasculaire (comme Coffea). Contient caféine + L.Théanine (a.a. précurseur du GABA)

Attention, le thé est une plante qui concentre le fluor du sol !

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F.4b – Tiliacées (ou aracées)

Tilia tomentosa (mn)                  le Tilleul

Arbre d’origine tropicale dont les inflorescences sont utilisées en infusion.

COMPOSITION : essence, tanins et mucilages, coumarine (écorce)

INDICATIONS : cholagogue, diurétique, anti-spasmodique, sédatif, astringent.

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F.4c – Les Malvacées

Plantes herbacées et arbustes surtout tropicaux, riches en mucilages (bois tendre), où les fleurs, isolées à l’aisselle des feuilles, adhèrent à la tige.

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Althaea officinalis (ca)           la Guimauve

COMPOSITION : mucilages (10% dans la racine), fibres, acides végétaux.

INDICATIONS : anti-inflammatoire et décongestionnant ORL (toux, inflammation du pharynx) et urinaire. Tranquillisant. Antifungique.

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Malva sylvestris (mg)           la Mauve

COMPOSITION : mucilages, vitamines A, B1 et C

INDICATIONS : calmante (prurit) et laxative.

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Le groupe compte aussi le Cotonnier (arbuste aux graines couvertes de poils cellulosiques) et l’Hibiscus (Rose de Chine).

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F.4d – Les Euphorbiacées

Grande famille des phanérogames, surtout représentée dans les zones tropicales et subtropicales. Arbres à bois tendre, arbustes, plantes cactiformes, herbes vivaces ou annuelles. Leur croissance est rapide, les feuilles sont simples, la sève abondante. Elles forment des latex qui contiennent une toxalbumine irritante. Les fleurs sont unisexuées (monoïque ou dioïque), condensées et en cymes. Leur ovaire est externe ! Elles ont des bractées jaunes ou rouges. Le fruit oléagineux est dans une capsule à déhiscence triple : le « tricoque« .

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Buxus sempervirens (au)       le Buis

COMPOSITION : alcaloïde, tanins et résines.

INDICATIONS : alopécie, plaies.

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BuisBaléares  Buis des Baléares

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Croton tiglium (s)                 le Bois de Tigli, le « sang du dragon »

Remède homéopathique des éruptions ano-génitales (ex.: eczèma, herpès).

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Euphorbia pilulifera (hg)      l’Euphorbe

COMPOSITION : latex irritant ++, saponines

INDICATIONS : peau (épilatoire) et digestif (RCH). ORL (décongestionnant nasal) et poumon (asthme, bronchite chronique).

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EuphorbiaVeneris   Euphorbia veneris

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Hura braziliensis (ph)          l’arbre du diable

Remède à la pathogénésie homéopathique de rectite.

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Mancinella (hg)                    le Mancenillier

Arbuste antillais au latex irritant (oesophagite).

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Mercurialis perennis (na)     la Mercuriale, à polarité génitale (aménorrhée et nymphomanie).

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Le groupe comprend aussi l’Hévéa (à caoutchouc), le Manioc, le Ricin, le Poinsettia (espèce décorative à bractées rouges).

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G – Les Disciflores

Elles possèdent sur le réceptacle floral un disque nectarifère (nombreuses espèces exotiques).

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G.1a – Les Rutacées

Qui comprennent 700 espèces arborescentes des pays chauds.

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Jaborandi (mn) ou Pilocarpus pinnatifolius

Contient de la Pilocarpine, qui excite la salivation et rétrécit les papilles (comme les Solanées).

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Ruta graveolens (si)       la Rue foetide

Plante herbacée au processus floral intense (riche en amers). Remède des troubles tendino-musculaires (des crampes aux convulsions).

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G.1b – Les Citronniers

Ce sont des petits arbres épineux, originaires des régions tempérées et chaudes d’Asie, aux poches sécrétrices d’HE. Le fruit est une baie juteuse et acidulée, recouverte par un zeste riche en HE.

INDICATIONS générales : apéritive, digestive (cholagogue). Vasculaire (HTA, hypolipé-miante). Bactéricide (ex.: acné infectée). Sédative (dystonie neuro-végétative, tétanie).

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Citrus aurantium (ac)     le Bigaradier

Citrus vulgaris (ac)         le Citronnier

Citrus decumana (ac)     le Pamplemoussier

Le groupe compte aussi l’Oranger amer (connu dès le 10ème siècle), l’Oranger doux et le Mandarinier.

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Les plantes 27

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Polarité d’action principale des citronniers = Rate -> Rein

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G.2- les Géraniacées

Ce sont des végétaux herbacées des paysages secs et pierreux, à tiges grasses et belles fleurs abondantes.

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Erodium cicutarium (ka)  … Erodium à feuilles de ciguë. Remède des urticaires géants.

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GeraniumRob  Géranium robert

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Geranium maculatum (ka)     le Géranium

COMPOSITION : HE, tanin, amers, vitamine C.

INDICATIONS : diurétique. Hémostatique (ulcus saignant) et vulnéraire. L’HE est un bon antiseptique cutané.

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Le groupe comprend aussi les Pelargonium.

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G.3 – les Tropoéolacées

Tropoeolum majus       la Capucine ou Cresson du Pérou, riche en vitamine C. Dépurative.

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Capucine

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G.4 – les Linacées

Linum usitatissimum (ca)         le Lin

INDICATIONS : anti-inflammatoire respiratoire et urinaire.

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G.5 – les Erythroxylacées

Coca (ba)  … arbuste de Bolivie/Pérou dont les feuilles contiennent un alcaloïde anesthésique (la Cocaïne).

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G.6 – les Hippocastanacées

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Aesculus hippocastanum (s) … le Marronier d’Inde, remède traditionnel des hémorroïdes.

Fleur de BACH : CHESNUT « Pensées déplaisantes qui harcèlent ».

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G.7 – les Polygalacées

Senega (am)                 la Polygale de Virginie

INDICATIONS : décongestionnant pulmonaire (toux et dyspnée).

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G.8 – les Celastracées

Evonymus atropurpureus (al) le Fusain d’Europe, bonnet de prêtre.

INDICATIONS : phlébotonique. Diurétique. Laxatif.

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G.9 – les Iliacées

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Ce sont des arbustes ligneux à feuilles souvent persistantes et coriaces qui ont une vaste répartition avec prédominance dans les pays tropicaux et subtropicaux. Les ovules, par leur unique tégument, les graines par la structure de leur enveloppe, rappellent la famille des rubiacées.

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La caféine produite par Ilex paraguyensis sert à la fabrication du « maté » (apéritif mexicain), elle est proche de Coffea chez les rubiacées.

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Ilex aquifolium (s)           le Houx épineux

Arbustre européen ornemental, où tout l’hiver luisent les billes rouges de ses fruits mûrs (il fleurit à contre-saison, comme le Gui). Ses feuilles sont persistantes et épineuses sur les bords. L’arbuste a une grande longévité, son bois est blanc, dur, homogène. Certains pieds ne donnent que des fleurs d’étamines, d’autres des fleurs pistillées, mais il arrive que le sexe change d’une année sur l’autre !!

COMPOSITION : écorce riche en tanins, résine amère, théobromine (coeur). C’est avec sa seconde écorce que l’on prépare la glue des oiseleurs.

INDICATIONS : les feuilles ont des propriétés diurétiques, laxatives et toniques, les baies sont toxiques avec des propriétés violemment purgatives. En médecine populaire, l’infusion des feuilles de houx était employée contre le catarrhe bronchique chronique, le rhumatisme goutteux, les spasmes digestifs, la gravelle, la jaunisse.

PSYCHE : frustrations, dépression, le divorce mal vécu : « houx… houx, c’est lui l’ex. » ?

Fleur de BACH : HOLLY… « Contrariétés, jalousie, désir de vengeance, suspicion… sans cause réelle à leur chagrin« .

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G.10 – les Ramnacées

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Elles sont utilisés en pharmacie pour leurs propriétés purgatives.

Rhamnus frangula (s)     écorce de Bourdaine

Rhamnus cathartica (s)  drupe de Nerpun

Paliurus spina christi     l’Epine du Christ

INDICATIONS : purgatif. Antirhumatismal. PSYCHE : idées fixes obsédantes ?

Zizyphus jujuba              le Jujubier ou Surette

petit arbre des régions sèches qui donne un fruit nutritif aux propriétés pectorales.

PSYCHE : calme appréhensions et insomnie.

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G.11 – les Ampélidacées (ou Vitacées) sont caractérisés par la formation de sucre et les tendance spiralées.

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Ampelopsis quinquefolia (mg)   la Vigne vierge rouge (qui fleurit l’hiver).

INDICATIONS : inflammations non résorbées, indurations torpides. Urticaire.

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Vitis vinifera          la Vigne cultivée

COMPOSITION : glucides, inositol, choline, sels minéraux (5%, dont du Bore), tanins.

INDICATIONS : hypo-cholestérolémiant. Tonique capillaire et veineux. Astringent (conjonc-tivites, aphtoses buccales). Diurétique. Sédatif (anti-épileptique, dysménorrhée).

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G.12 – les Anacardiacées (Térébenthales)

Le genre Sumac est essentiellement tropical. Ce sont des arbres ou des arbustes à bois dur (tanins et résines urticantes) et à fort processus floral.

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Ailanthus glandulosa (hg)    Vernis du Japon

Anacardium orientale (am)  Anacardier ou Fève de Malacca, qui donne la Noix de Cajou.

Aspidosperma (sn)               le Quebracho

Analeptique cardio-respiratoire (asthme)

Rhus toxicodendron (hg)     le Sumac vénéneux, qui est une plante grimpante.

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Famille proche, les Burseracées (plantes à encens) qui comprennent :

Quassia amara (zn)    le Bois de Surinam, anti paludéen

Myrrha (au)                 le Balsamier d’Arabie.

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H – Les Caliciflores

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H.1a – Les Rosacées 

= voir fiche spécifique dans cette rubrique

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Plantes proches des Rosacées :

H.1b – les Hamamélidacés,

arbustes de la zone tempérée nordique.

Hamamelis virginica (fe)     « Noix des sorcières », car elle fleurit l’hiver.

COMPOSITION : HE et tanins

INDICATION : phlébotonique.

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H.1c – Les platanacées

Platanus orientalis (ka)         le Platane d’Asie

INDICATIONS : congestion vasculaire (HTA, athérome). Paludisme. Psoriasis.

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H.2 – les Saxifragacées

Ce sont des plantes des montagnes alpines (800 espèces) et du grand nord. Chaque espèce (ex.: Hortentias) se développe sur un certain type de roches (espèces siliceuses ou calcaires).

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Ribes rubrum                   le Groseiller rouge

COMPOSITION : flavonoïdes, vitamines C et P, anthocyanosides, HE (6%).

INDICATIONS : anti-inflammatoire, décongestionnant muqueux et vasculaire.

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Saxifraga granulata (al)   le Saxifrage à bubilles, « casse-pierre », herbe à la gravelle.

INDICATIONS : diurétique (calculs rénaux). Apéritif (vitamine C).

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H.3 – les Crassulacées

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Ce sont des plantes de sols secs et stériles dont les feuilles, disposées en rosettes sur le sol, ont une succulence qui rappelle les Cactus.

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Bryophyllum calycinum   … le Calancoé

Ses feuilles grasses résistent aux feux de brousse et il fleurit dès le passage de ceux-ci.

COMPOSITION : mucilages, essence et acide malique.

INDICATIONS : vasculaire (hypolipémiant), migraines et bouffées de chaleurs de la ménopause. Sédatif (hystérie)… Remède préconisé par R. Steiner.

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Sedum telephium (ac)       le Sedum reprise ou Orpin, proche = Sedum acre (ac)

COMPOSITION : tanins, mucilages, sucres, acide silicique et malique, rutine, vitamines C et PP, alcaloïde.

INDICATIONS : vulnéraire. Emollient (utilisé en basse dilution comme remède décongestionnant des métastases cancéreuses).

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H.4 – Les Fabacées 

= voir fiche spécifique dans cette rubrique

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H.5a – les Myrtacées

(2800 espèces), sont des arbres des pays tropicaux, sortes de Rosacées évoluées, ajoutant à la production de sucres et de tanins, la synthèse d’essences et de résines aromatiques.

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Cajuputum (na) ou Melaleuca leucadendron, qui produit l’HE de Cajeput.

INDICATIONS : antiseptique et antispasmodique (intestinal + urinaire), vermifuge, décon-gestionnant veineux. Psoriasis (en frictions).

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Eucalyptus globulus (as)  l’Eucalyptus globuleux, grand arbre australien (160 espèces, de croissance rapide), riche en HE.

INDICATIONS : antiseptique ORL (laryngite, sinusite, trachéite…) et urinaire. Antalgique, hémostatique (= China) et cicatrisant.

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Caryophillum (sn)                la Girofle (boutons floraux = clous de Girofle).

COMPOSITION : HE (20%), sels minéraux

INDICATIONS : anti-spasmodique, sédatif et bactéricide à polarité maxillo-faciale. Digestive. Patients crispés dystoniques.

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Les plantes 30

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Polarité d’action principale des myrtacées = Rate -> Poumon

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Melaleuca viridiflora           le Niaouli

INDICATIONS : HE antiseptique puissante (rhino-pharynx, sinus, vagin, prostate … ex.: herpès génital ou dysplasie du col), sert à la fabrication de « l’huile goménolée® ».

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Myrtus communis (ph)        le Myrte

INDICATIONS : HE balsamique (bactéricide et antiputride). Astringente et sédative = calme les conjonctivites (en hydrolat). Tonique. Décongestionnant veineux et lymphatique.

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Pimenta acris         l’HE de Bay de st Thomas, à phénol presque pure, très réactive !

INDICATIONS : anti-spasmodique, sédatif et bactéricide à polarité ORL. Digestive. Patients crispés, dystoniques !!

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Syzygium jambolanum (ph) ou Eugenia jambolana      le Jumbul

INDICATION : les complications vasculaires du diabète sucré ++.

Plantes alimentaires du groupe : le Grenadier, le Goyavier, le Groseiller à maquereau.

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Familles proches des Myrtacées :

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H.5b – Lythracées :

Lythrum salicaria (as)   la Salicaire, grande herbe du bord des étangs, à fleurs violacées.

COMPOSITION : tanins, anthocyanes, flavones

INDICATIONS : astringent (diarrhée), cicatrisant (eczéma, prurit, ulcères …).

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H.5c – Combrétacées :

Combretum (ph)            le Kinkéliba.

Arbuste d’Afrique occidentale dont les feuilles ont des propriétés diurétiques et cholagogues. Vermifuge.

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H.6 – Les apiacées (ou ombellifères)

= voir fiche spécifique dans cette rubrique

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